Pour la biographie, en plus des questions ci-dessous vous devez bien évidemment nous décrire la vie de votre personnage  

• Comment es-tu arrivé à Fosterhampton :  Je me suis fait recruter par le chasseur de tête de l’époque. J’ai donc déménagé pour y suivre mes études.
• Tes proches, que pensent-ils de ta présence ici :  Ils sont content pour moi, parce qu’il s’agit d’un endroit réputé et donc un signe de réussite. Ils étaient cependant inquiets, car ils avaient peur que quelqu’un d’aussi classique que moi, ai du mal à s’adapter. Aujourd’hui, ils sont fier de voir à quel point j’ai avancé et à quel point je suis devenu un jeune homme fréquentable, même s’ils auraient bien voulu que je m’y trouve une petite copine.
• Où as-tu grandis et avec qui : J’ai vécu à Gueldre avec mes parents et mes deux petites soeurs. Elles ne m’ont pas suivi jusqu’ici, ce qui me rassure. Je me serais senti coupable d’avoir laissé mes parents seuls.
• Tes parents, tu peux nous dire quoi à leur sujet : Mes parents, je suis satisfait de la manière dont ils m’ont éduqué. Je n’aurais peut-être pas dit la même chose il y a quelques années, les trouvant trop présent, trop collant, trop protecteur. Aujourd’hui ils me manquent, même si je retourne les voir pendant mes vacances - oui je les ruine littéralement à travers ces voyages -. Quoi qu’ils en soient, ils ont toujours été ferme quand il le fallait, sans être trop strict non plus. Je n’étais pas cloîtré chez moi et je pouvais sortir à condition de prévenir et de leur indiquer où je comptais aller. Il n’y a pas à dire. Avec du recul, j’ai passé du bon temps en famille.
• Tu as des frères/sœurs, tu peux nous en parler : Deux soeurs comme dit précédemment. Betje et Lysje ayant respectivement 19 ans et 16 ans aujourd’hui.  La première souhaite reprendre la boutique florale familiale tandis que la deuxième vise de grandes ambitions : comédienne. Cette dernière est celle avec qui ma relation est la plus forte, parce que dans bien des choses, elle est mon opposé. Toujours à regarder dans l’avenir quand je me contente et profite de mon présent. Nombreux fut les débats où je finissais par lui dire quand regardant trop loin devant on finit par se manger le poteau qui se trouve juste en face de notre nez. A croire que je véhicule une part de vérité puisqu’elle est assez maladroite pour l’avoir cogné plusieurs fois. *rire*
• Tu as une passion : Ma passion ? Le monde. Se cantonner à l’espace serait faux, disons que j’apprécie la nature dans sa globalité. J’apprécie observer son évolution constante. A défaut d’avoir la tête dans la lune, je tente prudemment de garder les pieds sur terre.
• Aimerais-tu quitter cette ville : Je suis très mitigé sur la question. D’un côté, il y a ma famille, mon pays natal qui me manque et d’un autre côté, il y a les connaissances que je me suis fait et qui me permettent d’avancer. Un cas comme dans l’autre, je vais devoir faire une part de sacrifice. C’est pourquoi j’évite d’y penser pour le moment.  
• Comment vois-tu ta vie dans dix ans : Une vie heureuse !

HISTORIA
Je préfère être honnête avant de vous raconter mon histoire. Comme vous tous, je suis humain. J’ai donc oublié certaines choses ou dans le cas contraire, ma mémoire a été altérée de manière à rendre un événement plus beau qu’il ne l’a vraiment été. Ne pensez pas que je suis un menteur. Loin de là. Bon j’avoue qu’il m’arrive de mentir de temps en temps pour éviter une situation gênante ou alors parce qu'il est parfois plus simple de mentir que d’annoncer la vérité. Mais dans ce contexte-ci. Mettez-vous à ma place. Vous rappelleriez-vous de votre naissance, de vos premiers pas ? Moi, je ne fais que raconter ce qui m’a été transmit, à vous d’en forger un point de vue.

Bon c’est parti. Je vous omets les détails chiant de où je suis né et quand. Parce que personnellement on s’en fout non ? C’est pas comme si j’étais une légende dont on devait graver le nom. De même en ce qui concerne les premières années de ma vie. Franchement… On a changé ma couche. Souvent… J’ai pleuré. Souvent… J’ai mangé. Souv… Bref, vous avez compris. C’est long, chiant et récurrent. Là où ça commence à devenir intéressant, c’est je pense lors de mon entrée en école primaire. Je vous situe le contexte :
Je vis dans une famille de classe moyenne. Nous ne recevons aucune aide de l’état et nous sommes ravis qu’il en soit ainsi. Tout du moins mes parents les plus concernés. Eux-mêmes dont l’égo n’aurait supporté qu’on doive les aider. J’avais 6 ans, mes petites soeur 4 et 1 an. J’étais le premier à faire le grand bain dans l’éducation et il fallait que tout soit parfait. Mes parents avaient tout bien planifié, j’allais être le meilleur des enfants à la rentrée. Vous auriez dû voir leur tête quand le jour J, j’ai dû rester alité à la suite d’une vilaine grippe ? Franchement vous avez raté quelque chose parce que là… En tout cas, pas de panique, je n’ai loupé que les trois premiers jours d’école. Cela ne m’a pas empêché d’être bien accueilli et de bien m’adapter à mes nouveaux camarades. Par contre autant vous dire que ma petite soeur deux ans plus tard, s’est vu interdire de sortir une semaine avant sa rentrée, la pauvre !
Bref, ma scolarité s’étant passé sans encombre par la suite et n’étant sans importance en terme de niveau, je vous passe les détails. Et puis… Si j’en parle trop, je serais encore capable de prendre la grosse tête à vous dire que j’étais parmi les meilleurs de la classe, si ce n’est LE meilleur ! Voilà que ça commence, que l’on me fasse taire de suite !

Vers mes 11-12 ans, j’ai commencé à m’intéresser davantage à mon environnement. J’étais le premier à vouloir arroser le jardin, à surveiller les petits oiseaux quand leur maman quittait le nid pour leur trouver à manger. J’étais aussi celui qui râlait quand quelqu’un osait tuer un insecte. Je n’ai jamais supporté que l’on ôte la vie sans une bonne raison et non, ce n’est pas parce qu’une araignée partage votre chambre qu’elle vous veut du mal. Elle souhaite seulement s’installer dans un endroit propre pour, elle aussi, fonder une famille. Tout ça pour dire que je me suis pas mal intéressé à la nature, à l’espace, sans jamais vraiment idéaliser la chose au point d’en faire un de mes rêves. En fait, je n’ai pas de souvenir d’ayant eu un rêve d’avenir. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’aujourd’hui encore, je ne rêve que d’une chose : d’être heureux.

Vers la fin de ma quinzième année. Une personne du Palais vint à ma rencontre, elle s'appelait… Mais si rappelez-vous c’était… Ma mémoire est vraiment sélective. Cette personne personne un peu folle était le chasseur de tête des Galiléens. Je comprenais pas trop ce qu’il me voulait. J’étais au final qu’un mec comme tout le monde. D’accord, j’avais de très bonnes notes et je pouvais passer mes journées à parler des avancées scientifiques, mais n’est-ce pas ce que tout le monde fait ? Après tout. Beaucoup de monde aujourd’hui ne parle que des prouesses informatiques. Je ne fais que les imiter en variant le sujet non ? De souvenir ce jour-là. Je n’avais fait que parler encore et encore, n’obtenant qu’un sourire de mon interlocuteur. Quand soudain ! Cette personne se leva et scanda “Tu es la personne que je recherchais”. J’ai vraiment cru qu’on me faisait une blague. Quand je vous dis que cette personne était un peu bizarre. Alors quand j’ai reçu l’invitation à rejoindre ce prestigieux établissement, je ne savais pas comment je devais agir. Etait-ce vrai ou du faux-semblant ? Par la suite, cette personne m’expliqua que son rôle était de repérer des personnes prédisposées à un grand talent dans le domaine des sciences. Elle m'expliqua aussi que dans un cas tel que le mien, n’étant pas un enfant d’une famille noble, ni d'une famille riche, je pouvais obtenir une bourse afin d’y étudier.
Toute cette histoire m’avait laissé littéralement sur le cul. Je ne savais pas si j’en étais réellement digne, mais avais-je réellement envie de passer à côté d’une aussi bonne occasion ? Là-bas, j’aurai la chance d’avoir les meilleurs formateurs et donc d’obtenir encore plus de connaissances ! Après, je vous dit tout ça, mais au final, que je refuse ou non, mes parents, fiers que leur fils réussisse, me firent trop mal au coeur pour que je ne donne un avis négatif.

C’est donc à mes 16 ans que je fis la rentrée hors de mon pays natal, dans un des plus prestigieux établissement. Il fut assez difficile au début pour moi d’être loin de ma famille, mais le temps faisant. J’ai fini par m’y faire. Les années passèrent tranquillement. Rien de très flagrant ne se passa. Je fis quelques tests dans certains clubs sans vraiment y adhérer et je fis en sorte d’obtenir les meilleurs notes possibles lors des examens. Ah si ! J’allais passer à côté. Je ne vous ai jamais parlé de mes relations amoureuses. Disons que jusque là je n’avais jamais pris la peine de m’engager dans quoi que ce soit et comme j’étais trop discret, j’avais tendance à passer à travers les mailles du filet. Néanmoins, à mes 17ans, pendant un an, j’ai été en couple avec une fille de la ville. La séparation fut difficile et vous comprendrez que je n’ai pas tellement envie d’en parler aujourd’hui.
Puis vint le jour de ma 6e année. J’avais bientôt fini ma scolarité, il ne me restait plus que deux ans seulement. Bien sûr je savais que j’allais devoir être redevable au Palais, je ne me berçais pas d’illusions. Après tout, il s’agissait de la condition pour recevoir une bourse. J’allais donc comme chaque année, entamer cette nouvelle de manière très sereine. Je n’ai jamais eu peur de vieillir ou d’affronter le nouveau programme. Alors pourquoi maintenant ? Ce que je ne m’attendais pas en revanche, c’était de me retrouver en face à face avec le propriétaire de l’établissement. L’homme le plus influent du Palais. “J’ai à vous parler.” m’a t-il dit d’un ton sec. Cela ne prévoyait rien de très joyeux. Il me fit signe de le suivre et m’entraina dans une pièce isolé. Ce n’était clairement pas un bureau et encore moins le sien. D’ailleurs en avait-il un ? Quoi qu’il en soit dans cette pièce qui ressemblait à un débarras, il m’annonça. “Ce n’est pas suffisant Stijn. Pas du tout suffisant.” Cela annonçait la couleur, j’avais fait un pas de travers. “Tu n’utilises pas assez tes capacités ! J’ai donc pris une décision !” Allais-je devoir quitter l’établissement ? “Tu vas être le prochain chasseur de tête. Être sur le terrain c’est ce qu’il te faut !” Ah… Je ne m’attendais pas à ça… Devais-je être enchanté de la nouvelle ? Il me fixa un instant puis commença à s’impatienter. “Tu comptes rester là ? Tu as du boulot maintenant !” Ce à quoi j’avais peinement répondu “Oui ! Enfin non. J’y vais quoi !” et je sortis de la pièce. C’est ainsi que je fus assigné d’une nouvelle mission : dégoter les talents de demain.