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EVENT 2 - PART. 2 • GROUPE FROZEN NIGHT
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Invité
Mar 17 Oct - 15:00
Anonymous
Reyn savait que Titania n'était pas un exemple de douceur et de féminité. Mais bordel, il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'elle lui mette un coup de boule. C'était quoi son problème ?

Le choc le fit reculer de deux pas et il laissa échapper un "Ouch..." tout en portant une main à la zone que la jeune femme avait percuté. Sa poigne avait faibli, mais notre Hellhound la raffermit de nouveau dès que ses esprits lui revinrent.
Et pour le coup, ça aurait sans doute laissé des traces si elle n'avait pas été mâte de peau.

L'espace d'un instant, Reyn oublia où il se trouvait et qui il était censé être. Il était prêt à la tirer à lui, l'attraper par les cheveux, à lui faire mal, à la détruire. A la place il la força à se tourner vers lui et lui adressa un regard sombre, effrayant. Si jamais elle essayait encore quoi que ce soit, elle allait le regretter. Amèrement.

"Fais attention à toi. Headland. Je n'ai pas la patience pour supporter tes humeurs." Siffla-t-il entre ses dents, avant de fermer les yeux en inspirant. Il lui fallait se calmer avant de la ramener vers le Frozen Night Club, sinon quelqu'un allait se douter de quelque chose.
Là, au pire, les gens devaient penser qu'un gentil infirmier essayait de retenir une élève paniquée.
Invité
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Invité
Mar 17 Oct - 15:17
Anonymous
Et ce con, il lâche pas !
Mais lâche moi, bordel de merde !
T'as pas eu assez mal ? Faut que j'en rajoute ? Que je t'explose un truc ? Que je t'étripe, peut-être ?
Respire, respire, respiiiire, tu voulais pas qu'il reste en vie pour l'achever toi-même tout de même, allons... quoi que. On peut dire que j'voulais qu'il reste en vie pour ça : le buter moi-même.
On va dire ça comme ça.
Ca passe mieux que... que la réalité.
Alors maintenant Reyn, soit tu te pousses, soit c'est pas l'incendie qui aura ta peau, c'est moi.
Putain.
Ah, mister Sunshine laisse tomber son masque, bien, merveilleux ; tu m'lances un regard creepy, bien, merveilleux. Et tu crois que j'ai peur de toi ? For real ? Mdrrr si le moindre imbécile m'faisait peur je serais déjà morte alors non. J'en ai rien à foutre que tu rêves sans doute de me hacher menu, figure-toi que c'est réciproque. Alors j'te renvoie ton regard noir, histoire que le message soit clair.
– Fais attention à toi. Headland. Je n'ai pas la patience pour supporter tes humeurs.
– Mais j'm'en branle, lâche-moi !
J'tire encore, relève un regard brûlant.
– Et toi aussi, tu t'en branles, merde ! Fais plutôt ton mec parfait et va aider les victimes, va voir ailleurs bordel ! Tu sais que faire ça, faire semblant, alors ME FAIS PAS CHIER !
Et cette fois j'envoie un genoux dans ce qui pourrait se trouver être tes parties génitales.
J'aurais pu te cracher dessus aussi tiens.
Invité
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Invité
Mar 17 Oct - 15:58
Anonymous
Cette petite commençait fortement à l'agacer. Elle pensait sérieusement que s'agiter dans tous les sens, hurler à plein poumons ou lui taper dessus allait arranger quoi que ce soit ? Pourquoi fallait-il que les gens soient aussi bêtes ?
Pour ne rien arranger, Titania lui mit un coup de genou qui manqua de peu ses... Bijoux de famille.

Cette fois-ci, Reyn lâcha prise et la demoiselle en profita pour partir en courant.
Ok. Calme. Zen. Respire.
Non.
Et puis f*ck.

Il se lança à sa poursuite et la rattrapa dans une zone quasi déserte ou du moins, vide de toute personne susceptible de les reconnaître. Le brun la tira par l'épaule, l'envoya - quasi littéralement - contre un mur et se défonça la paume contre la paroi, juste à côté de ce joli petit minois qu'il rêvait de défigurer. Ce coup-ci, elle l'avait évité de peu.
Son autre main était posée sur l'épaule de la chasseuse de têtes pour la maintenir en place. "Ça suffit !" A cause de son souffle raccourci et de sa colère, sa voix n'était plus qu'un rugissement rauque. Tous ses muscles étaient tendus, ce qui rendait sa posture agressive ; il la surplombait de toute sa hauteur en la dévisageant comme un vulgaire parasite. "Tu penses vraiment que tu pourras sauver qui que ce soit ? Tu te prends pour qui, hein ? Laisse-moi te remettre les idées en place : tu n'es qu'une idiote qui se prend pour une adulte mais est incapable de rester rationnelle lorsqu'il le faut. Tout ce que tu sais faire, c'est dire aux autres de rester en vie pour mieux frapper ceux qui t'empêchent de faire une connerie." Il s'esclaffa brièvement, et son ton passa de rageur à railleur. "Bravo, vraiment, je crois que tu as atteint des summums d'hypocrisie."

Reyn la maintint encore un instant contre la pierre, avant de la lâcher puis de reculer lentement. Il passa ensuite une main dans ses cheveux en un geste rageur, qui le décoiffa légèrement. Au temps pour le mythe de sa coiffure toujours parfaite. Sh*t, pourquoi avait-il fallu qu'il se laisse provoquer ?

Un semblant de calme retrouvé, il continua : "Si tu veux toujours y aller, file. Je ne t'arrêterai plus. Mais sache que la prochaine fois que tu t'en prends à moi de la sorte, ce n'est pas d'un incendie que tu devras avoir peur." Mais de bien pire.
Sans attendre son reste, l'infirmier enfonça les mains dans ses poches et s'en retourna au club.
Sale journée.
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Invité
Mar 17 Oct - 16:30
Anonymous
Ai-je déjà dit que je détestais Reyn ?
Bien. Faut que je le répète.
Mec j'te déteste.
Tu finis enfin par lâcher prise, mais faut croire que le karma m'aime pas - il m'a jamais aimé ce con - alors j'arrive pas à aller bien loin avant de sentir une nouvelle pression s'exercer, sur mon épaule cette fois ; puis une surface dure dans mon dos devenu douloureux ; un regard de colère pure vicé dans le mien.
Ah.
Ahhh.
J'y suis allée trop fort ?
– Ça suffit !
Visiblement.
Ce qui a le don de me calmer immédiatement, disons le clairement. J'ai été plus d'une fois dans ce genre de situation, et mieux vaut éviter d'agir sur un coup de tête dans ces moments-là. Je m'immobilise, le fixe, songe aux moyens de replis - j'oublie que mes potes sont en plein barbec' géant - alors que pour la première fois depuis très longtemps, je sens mon pouls s'accélérer anormalement.
Je flippe. Pas. Du tout. Je flippe pas, bordel.
– Tu penses vraiment que tu pourras sauver qui que ce soit ? Tu te prends pour qui, hein ? Laisse-moi te remettre les idées en place : tu n'es qu'une idiote qui se prend pour une adulte mais est incapable de rester rationnelle lorsqu'il le faut. Tout ce que tu sais faire, c'est dire aux autres de rester en vie pour mieux frapper ceux qui t'empêchent de faire une connerie. Bravo, vraiment, je crois que tu as atteint des summums d'hypocrisie.
Je pourrais presque avoir diminué de taille sous chacune de tes paroles assassines ; je m'affaisse mentalement mais reste droite, de marbre, physiquement. Ne montrer aucun signe de faiblesse.
Sinon tu crèves.
Les réflexes reviennent très vites dans ce genre de moments.
Au début, on ferme sa gueule, on laisse le danger s'éloigner quand il a la délicatesse de le faire de lui-même. On ne répond pas, on ne dit rien, on le fixe juste en silence, on laisse les paroles glisser sur soi comme un bon gros seau d'eau glacée.
– Si tu veux toujours y aller, file. Je ne t'arrêterai plus. Mais sache que la prochaine fois que tu t'en prends à moi de la sorte, ce n'est pas d'un incendie que tu devras avoir peur.
Ca fait mal, soyons honnête - même si j'le suis pas - mais j'ai pas l'intention de m'écrouler. Pas tant qu'tu seras là. Et tu sais quoi ? T'as peut-être raison. Je devrais songer à te craindre, un tout petit peu.
Ah, si je tenais à ma peau...
– Wow, j'me sens tellement privilégiée. Tu t'énerves souvent comme ça ?
Oh putain ta gueule. J'ai la voix qui tremble et je le regarde s'éloigner ; j'vais en déduire que non. Et quand il sera assez loin, je vais glisser jusqu'à ce que mon cul touche le sol, respirer correctement, et peut-être, même, me relever et essayer de servir à quelque chose.
Parce que j'sais très bien qu't'as raison, en plus. Même si j'aimerai autant me péter quelque chose.
Mais avant de servir à quoique ce soit, faut que je respire, que je me calme, me reprenne ; après, j'irai voir si je peux aider, faire quelque chose, n'importe quoi.

globalement:
Invité
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Invité
Mar 17 Oct - 16:44
Anonymous
«run for your life» + thistle
la gorge sèche, l'esprit hagard, lilas ne sait plus bien où elle est. lilas se sent soulevée, quand sa conscience émerge doucement, assaillie par pleins de choses désagréables.
lilas ne sait pas où elle est, elle sent des mains se poser sur elle, entend des choses sans les comprendre.
lilas est perdue, lilas a peur et lilas ne sait plus rien.
rien
lilas entend un prénom, dans le vague, quelques sonorités attrapées parmi le flou sonore que lilas ne comprend pas.
benjamin
lilas ne saisit pas bien ; benjamin ?
lilas connaît cette voix ; lilas se sent rassurée par cette voix. c'est une voix que lilas aime beaucoup, à laquelle elle attache même un certain respect.
comme à benjamin.
alors le pouls de lilas s'emballe de nouveau - pouls, ça lui dit quelque chose à lilas, où est celui qui l'a sortie de là ? - sa gorge est sèche et douloureuse, c'est difficile pour lilas de parler, alors qu'elle ne sait même pas si elle est éveillée.
si, lilas l'est.
lilas émerge.
et c'est pas agréable.
« les flammes... là-haut... toujours... »
lilas ne sait pas ; quand le monde s'est évanoui, lilas était seule.
Invité
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E. Kaelen Perrault
Mar 17 Oct - 17:08
E. Kaelen Perrault
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So I am still waiting
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]L’affluence continue, les gens arrivent et repartent, les professeurs tentent de calmer les élèves, les élèves tentent de se reprendre les uns après les autres. Oh elle voit bien qu’une ado se fait recadrer par un adulte, qu’une élève tente de rassurer un plus jeune, elle voit tout ça. Mais elle continue d’aller et venir sans réellement accrocher dans cet univers.

Elle observe autour d’elle sans réellement voir. Elle cherche principalement un visage, celui qu’elle rêve de voir passer la porte. Celui qu’elle baffera si fort lorsqu’elle le verra. Oh oui, elle le déteste à cet instant présent. Son téléphone est caché entre sa poitrine, parce qu’elle veut pouvoir le sentir et l’entendre tout de suite lorsqu’il sonnera. Mais il ne sonne pas, laissant la jeune femme dans le doute et l’incertitude.

Et puis, un visage connu. Lilas. Elle se sent soulagé mais, elle ne débloque pas. Elle reste dans sa bulle. Pourtant elle approche, s’agenouillant à côté de son employée. Elle pose une main sur sa joue et essuie mécaniquement la suie sur son visage.

- Tu vas bien ?

Sa voix est toujours froide, elle est toujours lointaine. Sa voix ne tremble pas pourtant, elle est posée. C’est presque ce qui est plus inquiétant encore. Elle prend le temps de regarder dans quel état physique se trouve Lilas. Elle n’a pas l’air d’aller si mal.

- Tu sais ou est Benjamin ?

Elle a posé la question. Elle a réussi à prononcer son nom. Elle attend, Lilas n’a pas l’air bien. Mais Kaelen ne s’en veut pas. Elle n’a qu’une chose en tête et Lilas semble aller bien. Elle a l’air sonné mais, pas blessée.

Et puis, la réponse tombe.

- Les flammes... là-haut... toujours...

Kaelen sent ses forces la quitter mais elle résiste.

- Merci. Repose-toi, je vais demander à ce qu’on s’occupe de toi, d’accord ?

Elle lève le bras pour interpeller l’une des personnes qui l’aide. Elle lui confie la jeune femme et elle se redresse. Mais elle a besoin de s’éloigner. Elle le sent. Elle observe autour d’elle, il n’y a qu’un seul endroit qui n’est pas ouvert au public : la réserve. Alors, elle s’y rend, elle descend les quelques marches sans allumer la lumière et s’adosse au mur. Sans qu’elle ne s’en rende compte, les larmes se mettent à rouler silencieusement le long de ses joues.
E. Kaelen Perrault
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Mar 17 Oct - 17:20
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Séréna était... différente. Jesper fronça les sourcils, surpris par son regard, un peu perdu, mais pas forcément comme le sont ceux des rescapés.
Ou alors, elle n'a pas été sauvée d'un truc profondément désagréable.
Et comme pour confirmer ses interrogations, Séréna ne trouve rien de mieux à faire que songer à sa chevelure et son haut, lui offrir une sorte d'expression polie et tout, tout sauf paniquée.
► Jesper, contente de te voir en sécurité ! Je vais très bien, et toi ?
...
Bien, le temps est beau n'est-ce pas ?
Sérieusement ? Jesper s'apprêtait à lui faire remarquer que son comportement était parfaitement anormal quand quelque chose attira son attention ; quelque chose d'énormément plus important que les états d'esprits suspects de son ex.
Kaelen.
Qui fonçait droit vers la réserve.
► On en reparle après.
Il s'éloignait déjà, laissant là Séréna pour ne plus lui apporter aucune attention, cette dernière toute focalisée sur la porte qui se referma derrière sa sœur de cœur.
Oh shit.
Il avait un mauvais pressentiment.
Qui fut vite confirmé une fois que la porte se rouvrit, qu'il pénétra la pièce pour poser le regard sur un bien triste tableau. Sa gorge se serra ; il allait vraiment profaner une tombe, finalement ?
Sans dire un mot, Jesper descendit les quelques marches en silence, s'approcha de la silhouette avachie et brisée, tira légèrement sur les épaules de Kaelen pour l'amener contre lui. Il se montrait tendre, avec cette fiancée paniquée, écroulée. Il la serrait dans ses bras, doucement, soufflant des paroles réconfortantes qu'elle n'entendait sûrement plus.
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PNJ Intrigues/Event
Mar 17 Oct - 18:04
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Event 2 – Partie 2

Perçant la nuit de leurs sirènes stridentes et l'obscurité de leurs gyrophares, deux ambulances arrivent enfin pour aider tout le monde en mettant sur pieds une salle d'examen rapide.
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E. Kaelen Perrault
Mar 17 Oct - 18:35
E. Kaelen Perrault
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So I am still waiting
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Vous savez, cette sensation quand son monde s’écroule autour de vous ? C’est exactement ce qu’il venait de se passer. Kaelen avait été dans une bulle tout au long de la soirée, elle n’avait pas tout à fait réalisé. Elle savait mais n’était pas capable d’imprimer.

Est-ce qu’elle n’aurait pas dû être connectée avec lui ? Sentir qu’il était en vie ? Ou alors, peut-être était-ce qu’il était déjà mort ? Elle sanglotait, n’avait même pas la force d’envoyer promener la personne qui avait ouvert la porte. Elle renifla légèrement.

- Allez-vous en, vous n’avez pas le droit d’être là…

Mais c’était Jesper. Et Jesper n’aurais pas laisser la noiraude là. Quand il la prit dans ses bras, elle s’agrippa à lui et laissa tout sortir. Elle hurla, elle agrippa ses épaules par l’arrière et elle pleura. Elle pleura toute les larmes de son corps. A tel point que ses jambes arrêtèrent de la porter, elle se laissa tomber au sol en entraînant Jesper avec elle. Ses pleurs n’étaient plus contenus, plus silencieux.
Elle avait peur.

Peur de perdre l’homme de sa vie, la seule personne qui avait été capable de la sortir de sa tanière. Elle avait peur d’être veuve avant d’être mariée, peur d’être seule, peur qu’il soit mort. Et ça, Jesper ne pouvait rien y faire.
E. Kaelen Perrault
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Louve Crawford
Mar 17 Oct - 22:09
Louve Crawford
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Event

Burst into flames. Rise from the ashes.

Tu n’as jamais rien eu de particulier contre le feu Louve. Au contraire même, le crépitement des flammes dans une cheminée étant quelque chose de particulièrement apaisant à tes yeux.
Etait.

Déboussolée, sonnée, perdue, effrayée.
Tu es là, parmi les étudiants évacués de force de l’établissement, au milieu des pleurs, des engueulades, de la frayeurs. Et tout sonne tellement sourd, lointain. Tu n’es pas sûre de reconnaître ce bâtiment aux prises avec les flammes. Tu t’es enfermée dans ta bulle plutôt que d’être forcée à penser ; parce que si tu penses, l’angoisse va te submerger, c’est certain.
Quelque part au fond de ton esprit pourtant, leurs noms défilent en boucle et ton regard vide vogue sur les gens autour de toi, dans l’espoir inconscient de reconnaître quelqu’un.

Faites qu’ils aillent bien.

Titania !
Ta voix se fait entendre, soudaine, brisée, rauque de la fumée que tu as eu le temps d’inhaler avant qu’on ne te sorte de Blenheim pour t’emmener au Frozen Nights. Peut être es-tu bien la plus surprise de l’entendre au final. Et tu cours à moitié avant de tomber à genoux devant elle, te mettant à sa hauteur. Et tu la fixes, quelques secondes, avant de la prendre dans tes bras.
Pour la rassurer ? Pour te rassurer ?
Parce que son visage brisé a un terrible effet miroir en cet instant

Louve Crawford
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Invité
Mar 17 Oct - 23:58
Anonymous
Leyna n'aimait pas voir quelqu'un pleurer. Mais surtout, elle n'aimait pas sentir quelqu'un se faire envahir par la peine.

Alors la demoiselle sentit son cœur s'alourdir, lorsque le roux parla de sa maman. Cela lui rappela de mauvais souvenir : la perte, le linceul, le deuil. Elle n'avait jamais perdu sa mère mais avait perdu une sœur et un enfant, et même au bout de trois ans la douleur était encore présente. Leyna avait toujours la gorge qui se nouait lorsqu'elle croisait Freya dans les photos, le ventre qui se tordait lorsqu'elle voyait une échographie.

Son geste est donc naturel : la jeune femme tend les bras vers l'orphelin pour le serrer contre elle. "Je suis désolée" murmure-t-elle à son oreille d'une voix étouffée. Elle était désolée qu'il ait eu à vivre ça si jeune, désolée de ne pas pouvoir l'aider plus que cela. Elle savait, Leyna, que ce fardeau n'était pas sien ; pourtant elle aimerait l'aider à le porter.

Notre Lady finit par s'éloigner et sourit aux deux jeunes hommes, tour à tour, en posant une main sur une épaule de chacun. "Allez les garçons, buvez votre chocolat pendant qu'il est chaud." Elle se retourna ensuite en entendant la foule s'agiter et tendit l'oreille.
Bonne nouvelle, de l'aide venait d'arriver au Frozen Night Club.
Mauvaise nouvelle, l'école continuait de s'effondrer.
Elle regarda le téléviseur avec effroi. Qu'allait-il advenir ? Est-ce que des personnes étaient prises au piège ?
Ses poings se serrèrent lentement. Si seulement elle pouvait aider.
Invité
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Invité
Mer 18 Oct - 0:15
Anonymous
Elle était gentille cette dame aux cheveux verts. Charly avait juste envie de se lover contre elle jusqu'à la nuit des temps, et tout oublier. Mais elle avait des trucs à faire, et d'ailleurs elle finit par s'éloigner, elle voulait nettoyer ses mains écorchées lorsqu'elle s'était reçu le chocolat chaud qui avait stoppé les pleurs du môme. Et enclenché ceux du rouquin, chacun son tour. Mais au moins lui aussi s'arrêta vite, il se posa dans un coin pour pas déranger, et les deux premières années restèrent là, prostrés sans un mot avec des larmes sur les joues, jusqu'à ce qu'elle revienne avec des serviettes et des chocolats chauds. Il n'osa pas y toucher d'abord, parce qu'il savait qu'il allait y renverser, mais il avait vraiment besoin de chaleur et de réconfort, alors il y trempa les lèvre et but lentement. « Je voudrais ma maman… Mais elle est morte… » Maman ? C'est pas maman qui l'aurait aidé dans cette situation. Maman aurait été capable de foutre le feu à son appart, et de l'accuser, maman elle se serait sans doute barré sans Charly. Maman n'était pas là, et n'était de toute manière pas la personne la plus réconfortante pour le petit brun myope. Qui sent ses yeux se remplir à nouveau, parce qu'au fond, il aurait aimé que sa maman soit là, mais une maman changée et aimante et tendre qui serait venue le prendre dans ses bras comme cette dame. Il ne fallait pas qu'elle parte. Trop tard, la voilà qui leur dit avec un sourire de boire leur chocolat chaud, et qui s'éloigne, sans doute parce qu'elle a entendu les ambulances et petit Charly panique, et il n'ose pas l'appeler pour lui demander de rester, alors pour une fois son corps bouge tout seul. Il saute à bas de sa chaise et fonce se cacher tout contre la jeune femme, en reniflant pour essayer d'endiguer ses larmes.
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Invité
Mer 18 Oct - 8:38
Anonymous
Ils allaient sans doute bientôt recevoir une vague de blessés. Leyna devait préparer un grand espace, aider à préparer de quoi soigner, trouver de nouvelles tasses, n'importe quoi qui serait un minimum utile.
Elle ne pouvait pas rester les bras croisés.

Mais soudain, alors que son esprit tournait frénétiquement, la demoiselle sentit qu'on se réfugiait contre elle en l'entourant de petits bras minces, si minces que c'en était alarmant.
Elle baissa la tête et reconnut le jeune brun de tout à l'heure. Un sourire doux se forma sur son visage, tandis qu'elle passait un bras autour de ses épaules et que l'autre remontait jusqu'à ce qu'elle puisse lui caresser les cheveux. "Qu'y a-t-il, tu as peur ?"
Leyna lui laissa le temps de se calmer. Les blessés affluaient, l'école était encore en flammes, l'urgence se faisait ressentir tout autour ; mais là, tout de suite, elle ne pouvait abandonner ce garçon qui lui demandait du réconfort. Elle ne pouvait pas.
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Mer 18 Oct - 8:54
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Pathétique.
Je suis juste pathétique.
La tête penchée en arrière, les paupières clauses, je cherche à me calmer au milieu du chaos. J'ai beau être à l'écart, petit à petit, la masse de rescapés se déverse et avec elle, les fragments d'un silence intérieur que je n'ai jamais trouvé. Alors j'abandonne ; je penche la tête en avant contre moi, me recroqueville presque ; inspire une dernière fois, des gens ont besoin de toi ; évacue, j'évacue tout ce qui pourrait m'atteindre.
Moi, je n'ai pas peur.
Eux, ils ont besoin d'aide.
Mais je n'ai pas le temps de me reprendre en main, de remettre chaque pan de mon masque en place.
– Titania !
Mon cœur loupe un battement au son de cette voix brisée, cette voix sortie de nulle part que je reconnais immédiatement ; et dieu ce que ça fait du bien de l'entendre. Alors le masque à peine commencé à être constitué qu'il se brise contre ton regard ; ta silhouette s'affaisse sans la moindre grâce devant moi, ton visage me fixe ; tes bras viennent m'enlacer.
Je ne vais pas pleurer, tu sais, Louve ? J'en ai pas besoin. Je sais pas pleurer, pas pour ça.
Mais toi, tu as le droit.
J'ai jamais été habituée à ce genre de gestes, mais je te prends dans mes bras à mon tour, fermes les paupières ; je n'ai pas peur.
– Louve bordel, tu vas bien...
Je n'ai pas peur. Pas pour moi.
Je me reprends enfin, comme si ton contact avait le don de me guérir.
– Il faut... Qu'on aille à l'intérieur. Des gens ont besoin d'aide...
Alors je te repousses lentement, et je reprends contenance tout à coup.
C'est pas le cul par terre qu'on aidera qui que ce soit.
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Louve Crawford
Mer 18 Oct - 12:26
Louve Crawford
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Event

Burst into flames. Rise from the ashes.

Ses bras autour de toi, tu sors peu à peu de cet état de transe dans lequel tu t’étais inconsciemment plongée. Titania va bien. C’est au moins une personne à laquelle te raccrocher, c’est au moins un être auquel tu tiens en sécurité.
Elle sent la cendre. La fumée, la braise. Tant d’odeurs qui, dans un autre contexte, t’aurais paru apaisante et agréable, mais qui ne font actuellement que nouer ton estomac. Mais son étreinte est rassurante et elle semble aussi soulagée que toi que vous soyez toutes les deux indemnes.
Physiquement du moins.

Il faut... Qu'on aille à l'intérieur. Des gens ont besoin d'aide…

Elle s’écarte doucement et tu l’observes. Silencieuse dans un premier temps. Tes doigts monte à ton atebas -Tu réalises pour la première fois ce soir que la plume s’est perdue dans l’effervescence de la fuite et tu mords ta lèvres. Ce n’est pas grave, ce n’est pas la première fois que tu devras réparer cette tresse, c’est juste une goutte de plus dans un océan de désarrois déjà trop-plein.
Je ne sais pas si on pourras …

Tu déglutis. Le souvenir lointain des gens évacuant le palais tournant dans ta tête. Tout semblait irréel jusqu’à il y a quelques secondes il faut dire.
Ce n’est pas que tu ne veux pas aller aider - ce n’est pas que tu tiennes à y retourner non plus - mais tu les as vus. Les gens tentant d’y retourner pour aller chercher un objet, un animal, un proche. Tu les as vus se faire refouler par les gens chargés d’assurer la sécurité.

Je ne dis pas qu’on ne peut pas essayer, mais ils essayent d’éviter que des gens rentrent en attendant les pompiers.

Tu peux comprendre. Les deux points de vus. Tu n’es pas une héroïne, tu ne l’as jamais été. Mais il y a des gens là dedans. Des proches à toi. Des gens que tu aimes. Qui ont besoin d’aide et qui pour le moment n’en n’ont pas.

Que pensent-ils en ce moment, ceux laissés seuls aux prises avec les flammes … ?

Louve Crawford
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M. "Maxxie" A. O'Leigh
Mer 18 Oct - 12:35
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Yugi Wakaïdo “H.”
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Ryuuji Fujiwara
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Alex’ R. O’Marsh
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Germain n’a toujours pas soif ; et en plus Germain se sent un peu coupable d’avoir parlé de sa maman ; parce qu’au fond Germain ne l’a jamais vraiment connu vu qu’il était tout petit quand elle est morte ; mais bon allez savoir pourquoi mais il s’est dit que peut-être avoir une maman en situation de crise ça pourrait être sympa ; sauf que voilà le malaise que ça a occasionné ; du coup Germain culpabilise un peu.

En plus Germain n’a toujours pas soif et même s’il est reconnaissant à la jolie dame pour lui avoir ramené une tasse il n’a pas envie d’en voir le contenu ; Germain a la gorge toute serrée.

Alors Germain décide de s’écarter un peu du trop-plein de monde ; Germain file vers l’extérieur avec sa tasse toujours en main ; Germain a besoin de prendre un peu l’air ; du coup quand Germain voit les gens en blancs il s’éloigne encore un peu aussi sur le côté ; Lui il va bien Germain et préfère les gens vraiment blessé se faire soigner d’abord.

Mais bon Germain il se sent tout con avec sa tasse ; il se dit que quelqu’un pourrait en avoir davantage besoin que lui ; alors Germain cherche rapidement quelqu’un à qui la donner sas trébucher dessus cette fois ; mission accomplie il va voir une dame aux cheveux très clairs ; « B-Bonjour »… ; Il se sent super bête à dire ça ; « J’ai pas s-soif alors si vous voulez… »
Il essaie de se rendre utile, Germain.
M. "Maxxie" A. O'Leigh
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Mer 18 Oct - 13:09
PNJ Intrigues/Event
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Event 2 – Partie 2

De nouvelles sirènes font leur apparition, sans s'arrêter cependant. Quatre immenses camions-cargos de pompiers, venus d'Oxford, traversent Fosterhampton à toute allure, se dirigeant vers le palais. Enfin un peu d'aide.
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Invité
Mer 18 Oct - 20:10
Anonymous
Il faut qu'on fasse quelque chose. Cette vérité se fracasse contre moi alors que je vrille ton regard encore un peu fatigué, loin, bien loin de ce traumatisme. Mais tout comme moi, tu attéris, peu à peu. Sans doute ai-je juste un peu plus d'expérience dans les situations de vie ou de mort.
C'est moi qui devrait être là-dedans.
Ce serait tellement moins difficile que de rester là à attendre.
– Je ne sais pas si on pourras …
T'as raison, évidemment. Nous deux, qu'est-ce qu'on est ? Mais je veux pas l'accepter ; j'ai toujours eu du mal à garder mon sang froid. Je suis un être émotionnel, un animal. C'est toi qui penses, Louve, pas moi.
– Je ne dis pas qu’on ne peut pas essayer, mais ils essayent d’éviter que des gens rentrent en attendant les pompiers.
Ma gorge se serre ; oui, bien sûr... Evidemment. Je ne suis pas pompier, en fait, je suis rien du tout. Je serais juste une gêne à rester là - il l'a si bien souligné -, un fardeau.
Alors ma nuque flanche sous le poids de l'acceptation ; c'est moi qui devrait suffoquer.
– Allons... Allons y, quand même. Lève-toi...
J'ammorce tout juste mon mouvement qu'une silhouette pleine de tremblement s'approche, une tête rousse que je ne connais pas et qui semble bien jeune - un première année ? Et le voilà qui me tend une tasse fumante ?
– B-Bonjour… J’ai pas s-soif alors si vous voulez…
Bim la claque dans ta gueule ; voilà qu'un pauvre gosse tout effrayé vient me réconfortant.
Mange, Titania, mange.
Ma gorge se serre, et je lui offre un sourire crispé, douloureux. Je prends la tasse, souffle un  « merci » et le fixe.
– Ca va, toi ?
Coup d'oeil vers Louve.
Et là j'entends les sirènes.
– De l'aide ! Vite, allons aider à l'intérieur, ils auront peut-être besoin de personnel !
Ne plus penser, juste agir.
– Tu peux venir nous aider... Comment tu t'appelles, au juste ?
J'ai un ton étrangement doux, pour qui me connaît si bourrue.
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Invité
Mer 18 Oct - 22:40
Anonymous

— [ ... ] Dépêchez-vous surtout !

Raccrocher. Rester avec le téléphone dans les mains, le regard perdu sur l’écran de la télévision projetant des flammes. Elle peut presque les sentir ; leur chaleur, leur férocité. Et maintenant ?
Quand Wanda a vu la fumée au loin, qu’elle a vu Blenheim projeter son ombre menaçante et en souffrance sur le reste de la ville, elle a réagi immédiablement. Les urgences ; un coup de téléphone, des indications aussi précises que possible (“oui, des élèves résidants, non les dortoirs sont après, oui cet élève est asmatique; pitié sauvez les”). Et maintenant ? Wanda attrape sa croix à son cou. Elle supplie Dieu de les laisser tous vivants après cette épreuve. Et elle, qu’est-ce qu’elle pouvait faire ?
Wanda inspire. Elle attrape son sac de voyage, fourre des bouteilles d’eau, des snacks, des gilets et des vêtements qu’elle trouve en vrac dedans. La trousse de secours. Tout ce qui peut être utile. Et puis elle sort, claque la porte. Elle sait où aller, ils l’ont dit aux informations.
Elle court dans la rue avec son sac trop gros pour elle. Direction le Frozen. Elle se tord le cou pour tenter de garder un oeil au loin sur le château, se cogne contre les murs. Elle pense à ses élèves. Charly pleure-t-il ? Branko n’a-t-il pas trop joué aux héros ? Jesper …
Jesper va bien n’est-ce pas ?
Wanda trébuche, se cogne et tombe par terre. Elle s’écorche les genoux. Elle n’a pas réalisé qu’elle était encore en tenue de maison; t shirt d’aethelwulf et short en coton. Ses coudes et ses jambes saignent. Bordel. On s’en fiche les enfants sont dans un bâtiment en feu. Elle se relève.
Le Frozen est finalement là. Wanda éclate de soulagement en voyant les ambulance qu’elle a appelé. Elle franchit les portes, essouflée. La première personne qu’elle repère dans le chaos est Charly. Oh dieu merci

Charly ! Tu vas bien, oh Leyna, Seigneur, vous êtes là ! Elle encercle l’enfant dans ses bras, l’étreint tendrement, ainsi que la jeune Leyna au passage parce qu’elle est là et qu’elle est vivante et que c’est une gentille élève et ça fait déjà deux de ses élèves vivants et c’est bien. Vous êtes là, oh merci mon dieu. Vous êtes blessés ? Combien d’entre vous sont là ?

Wanda ; tendre, maternelle, à remettre des cheveux derrière les oreilles et à essuyer les larmes. Elle peut seulement sourire, tenter de rassurer.
Elle n’est pas très utile au fond. Mais c’est tout ce qu’elle peut faire pour le moment.
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Hanna Wheeler
Mer 18 Oct - 23:27
Hanna Wheeler
Precious
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Elle avait été évacuée, elle avait même été l’une des premières à dire vrai et pourquoi ? Parce qu’on savait d’où elle venait et qu’en prime elle était au bon endroit. Au bon endroit, au mauvais moment c’était ironique dans un sens … Elle n’avait pas eu le temps de comprendre ce qu’il se passait qu’elle s’était déjà faite embarquée dans un véhicule direction la ville où, depuis la vitre elle apercevait les flammes provenant de Blenheim. C’était immense et généralisé et à cette vision des larmes venaient à perler ses yeux tandis que ses mains se posaient tremblantes sur ses lèvres. Tous les autres étaient là-bas ! Et elle ? Elle se trouvait là, en sécurité, c’était injuste.

Durant le trajet, Hanna n’avait pu se résoudre à quitter ce triste spectacle des yeux, sentant son estomac se contracter au plus les minutes avançaient. Son quotidien s’envolaient en fumée une fois encore et elle perdait ses repères, d’autant plus lorsqu’elle se retrouva seule en ville, la voiture retournant au palais pour aider à l’évacuation, une fois qu’elle fut débarquée. Elle était choquée, complètement perdue et ne savait faire qu’une chose, tourner en rond les larmes aux yeux. Elle avait peur pour tous ces gens qu’elle connaissait des près ou de loin et ne cessait de regarder sa montre sans vraiment prendre attention à l’heure qui s’y affichait comme si cela pouvait l’aider à se sentir mieux.

Lorsqu’elle commença à voir des gens se diriger dans la même direction dans la rue, la Wheeler décida de les suivre jusqu’au Frozen Night. Elle ne l’avait jamais connu que de nom mais étrangement, s’y diriger avait quelque chose de rassurant, jusqu’à ce qu’elle n’entre et ne se retrouve face à la détresse de toutes les personnes y étant présentes, ses propres larmes et ses yeux rougis trahissant sans mal son état. Elle était tétanisée mais dans tous les cas, elle devait faire quelque chose ! S’essuyant alors les yeux du revers de la manche, la jeune fille prit son courage à deux mains et s’approcha du bar avant de se figer net en entendant les sirènes retentirent. Il fallait faire de la place ! Alors toute seule, elle entreprit de bouger la première table contre l’un des murs de la pièce, et se rendant rapidement compte que le plus tôt serait le mieux elle demanda de l'aide.

« Quelqu’un pourrait m’aider à bouger tout ca ? Nous allons avoir besoin de place ... »

Stress 1, Prestance 0.

Hanna Wheeler
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Dim 22 Oct - 15:03
Anonymous

Bon. Bon bon bon. La soirée ne se passait pas vraiment “bien”. Déjà parce que l’école brûlait. Juste comme ça. Que Vitani avait juste eu le temps de chopper Georges (priorité numéro 1) et son vieux argentique offert par ses parents à ses douze ans (priorité numéro 2) avant de se faire lui même chopper par un enseignant qui l’a plus ou moins balancé à travers un couloir vers la sortie, ou cette fois c’est le maire en personne qui l’a choppé pour le balancer dans une voiture qui roule vers il sait pas où avant de se faire sortir, déposer apparemment dans la Haute Ville. Ah, devant le Frozen même. Ok ok très bien. Vitani se retourne, regarde la voiture repartir. Georges toujours dans les bras, immobile (le chat à quelques poils roussi; Vitani le caresse et s’excuse). Il est en pyjama, pieds nus. Au moins c’est son favori. L’appareil est à son cou — un peu secoué, peut-être la lentille cassée aussi.

Et c’est tout. C’est tout ce qu’il a désormais. Georges, le pyjama et l’appareil. Même son bonnet a brûlé. Le bonnet qu’Amandine lui avait fait. Vitani sent une boule dans sa gorge, mais il sait pas quoi faire avec donc il l’ignore. Il se contente de marcher, doucement, vers le bar. Il a pas eu le temps de penser tout est allé trop vite, tout s’est passé sans qu’il comprenne. Il sait juste qu’il aurait pu mourir, que des gens sont toujours là bas et que s’il se retourne et lève la tête, il verra les flammes lécher le toit du château. Ses bras lui font un peu mal, il a quelques brûlures superficielles et le bout des manches de son t-shirt cramé. Ça aurait pu être pire — bien pire.

Il faut qu’il appelle ses parents tiens. Et il va vivre où ? Et il va payer comment pour de nouvelles fringues, de nouvelles affaires, un nouveau matos de photo ? Il sait pas. Il marche pour le moment. Georges miaule. Vitani redresse la tête.

‘Tania ?

Il a la voix un peu cassée. Vitani se racle la gorge, mais il sait que c’est bien elle. Titania. Son coeur s’allège d’un poids de la voir vivante — elle va bien. Soulagé.

Eh, jsuis vivant. Ça va ?

Question con. Mais nécessaire. Parce qu’il se doutait que la réponse serait “non”.
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Lun 23 Oct - 11:34
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Event 2 – Partie 2

L'évacuation générale est terminée et tout le monde présent ici est lentement dirigé vers l’hôpital pour des examens plus ou moins poussés selon la gravité des blessures lorsqu'il y en a.

Branko H. Edly, Aethelwulf G. Churchill, Germain Bah, F. Jesper McKinnon, Leyna H-N. Seo, Rhys O'Neill, Reyn E. Dixon, Wanda Romanova & Hanna Wheeler, vous avez été très rapidement examinés sur place par les médecins et les ambulanciers. Pour vous, tout va bien, pas besoin d'aller jsuqu'à l'hôpital.

Charly Owen, Séréna E. Fitzburgess, Titania M. Headland, Vitani Stracciatella & Louve Crawford, les ambulanciers ont jugés plus utile de vous emmener à l'hôpital pour un examen de routine. Rien de bien méchant, en somme, ils veulent juste s'assurer que vous aller aussi bien que possible. Vous n'y resterez que la nuit.

V. Lilas Chevalier, tu es emmenée en urgence vers l'unité de soin. Tu resteras plusieurs jours à l'hôpital du fait d'un traumatisme crânien.
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