|
| Lear Nash Jeu 23 Aoû - 1:07 | Messages : 16
Age : 29
Multi-comptes : Elisa Riddle
Aethelwulf G. Churchill
Yugi Wakaïdo “H.”
Faith Callaghan
Anémone XXX
Ben/Chris Perrault
Ryuuji Fujiwara
Chester J. Montugen
M. “Maxxie” A. O’Leigh
Alex’ R. O’Marsh
Dove Starviewer
Aelig Yeats
| 23 Août 2018 ••• Il était grand temps pour Lear d’assumer ses nouvelles fonctions, pour lesquelles elle avait été engagée. Et bien payée bien que cela ne fut-ce qu’une formalité. Arrivée à Fosterhampton depuis une semaine, trouver un logement n’avait guère été compliqué. A vrai dire, elle avait pensé devoir lutter un peu plus. Mais le gain final était largement satisfaisant. Un appartement dans la Haute-Ville, pourquoi pas après tout ? Les lieux étaient animés, c’était parfait. Lear avait le sommeil lourd. Lorsqu’elle parvenait à dormir, bien sûr. Ce qui n’était pas toujours le cas. Mais cela n’empêchait en rien son travail d’être exemplaire. Bien carré. Comme sa vie. Aucun débordement à notifier. Elle gardait tout sur elle, intériorisait. Comme d’habitude.
Elle n’avait pas encore déballé tous ses cartons mais il lui tardait déjà de bouger, d’aller à l’extérieur. De travailler. A quoi bon se poser pour une vie rangée lorsque la sociabilité et absente de l’échiquier ? Lear n’était pas venue ici pour se faire des amis. Sa présence ici n’était que temporaire. Le temps de veiller sur cette demoiselle et, dès lors que l’on serait lassé de sa présence, comme d’habitude, elle repartirait. Nouveau contrat à la clef, probablement. Elle ne savait pas de quoi demain serait fait. Ne cherchait pas à se projeter.
Exceptionnellement, elle a obtenu une dérogation pour pénétrer dans l’enceinte du Palais de Blenheim. La seule et unique fois. Pour des raisons professionnelles pures. Elle sait que par la suite, il lui faudra attendre aux grilles extérieures ; animal bien dressé, les ordres sur le bout des doigts.
Les informations qu’elle possède sont inscrites sur un papier déjà bien plié. Elle observe l’intérieur du bâtiment. Bien. Deuxième étage. Ses pas sont mécaniques, sa posture droite et étudiée. On lui a dit d’être présentable et efficace à la fois, Lear a donc troqué ses vêtements ordinaires contre un ensemble tailleur pantalon fait en matière suffisamment élastique pour ne pas la gêner dans ses mouvements. Son colt est soigneusement rangé, dissimulé sous son veston. Il ne doit pas apparaitre. En aucun cas. Si ce n’est pour protéger, défendre. Si ce n’est pour garder la protégée de la moindre blessure. Pas pour elle-même. Et pour l’heure, nul besoin de plier à ce genre d’exercice. Tout est calme.
Lear fini par arriver à une chambre en particulier. D’un mouvement fluide, élégant, elle tape par trois fois le bois de la porte. Son cœur rate –presque- un battement. Elle déglutit. La pièce de bois s’écarte sur une silhouette qu’elle ne s’attendait pas à voir si haute sur jambes. Mais malgré tout elle doit rester professionnelle. Elle ne laisse rien paraitre. « Bonjour, Majesté. Je suis Lear Nash, chargée de votre protection à l’extérieur du palais à compter de ce jour. » Professionnelle. Froide. | | |
| | |