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kidnapper le futur roi : challenge accepted • pv guillem
Keiko Hatsume
Lun 9 Avr - 18:14
Keiko Hatsume
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Elle regarde l'homme qui se tient, vigilant, derrière son meilleur ami. Personne ne pourrait lui reprocher son sérieux tant son expression faciale est digne d'un chien de garde. Keiko glisse ses azurs vers Guillem, sourcil arqué.

« Si j'avais su que t'allais amener ton chien, j'aurais pris le mien aussi. »

Le garde du corps -telle était sa fonction après tout- ne semble pas apprécier la comparaison de la japonaise. Mais il ne dit rien. Peut-être parce qu'il n'ose pas, ou parce qu'il ne veut pas montrer que les mots puisse troubler son travail. Et c'est peut-être mieux ainsi.

Parce que Keiko semble oublier assez souvent que son meilleur ami n'est autre que l'héritier du trône espagnol. Ce genre de titre ne lui fait ni chaud ni froid ; elle pourrait très bien se trouver en présence du président américain qu'elle ne changerait rien à son comportement. L'Olympic tapotte alors amicalement l'épaule de son ami pour lui témoigner son soutien. Aussi infime puisse-t-il représenter à ses yeux.

Bien que toute cette sphère politique la dépasse largement, elle peut bien concevoir que la pression doit être bien lourde sur les épaules d'un jeune homme. Le protocole, la sécurité, tout ça. Keiko comprend parfaitement la raison de la présence d'un garde du corps en dehors du palais. McClusky faisant visiblement assez bien son travail pour laisser Guillem errer sans toutou à l'intérieur de l'école, Guillem doit y être un peu plus serein. Mais une fois le pied dehors, sa fonction doit le rattraper.

Et voir son meilleur ami être considéré comme un simple futur roi alors qu'il est avant tout un jeune homme qui doit vivre pleinement sa vie d'étudiant, ça la dépasse, Keiko.
D'où la raison de cette sortie.

La japonaise regarde donc le garde du corps, penchant la tête sur le côté.

« Et donc, vous allez nous suivre toute la journée ? »
« Oui. »

Keiko pousse un soupir, se retenant de tout commentaire. Mais uniquement par respect pour son meilleur ami. Elle regarde une nouvelle fois ce dernier, essayant de lire, à travers ses yeux, l'humeur dans laquelle il se trouve. Keiko ne veut pas que son propre comportement prenne le dessus et que ça gâche la journée de Guillem ; il doit savoir mieux que quiconque à quel point c'est agaçant de ne pas pouvoir faire un pas sans qu'une autre personne le lui emboîte. Autant ne pas lancer trop de piques, pas vrai Keiko ?

Le jour a été bien choisi ; il fait beau et les températures commencent à remonter. A tel point que Keiko en a sorti le short en jean et le t-shirt. Une paire de lunettes de soleil vissées sur le crâne, un sac en bandoulière pour unique bagage, la japonaise a opté pour une tenue décontractée et confort. Coup d'oeil à la tenue de son compagnon de route. Elle esquisse un sourire avant de secouer la tête.

« Habillé comme ça, viens pas t'étonner que toutes les filles n'aient d'yeux que pour toi, monsieur le petit prince. » Coup de coude amical. « Si tu me lâches pour les beaux yeux d'une seule d'entre elle, je te fais bouffer mon ballon de volley, d'accord ? »

Un petit toussotement derrière eux. Keiko regarde par dessus son épaule pour croiser le regard désapprobateur du garde du corps. Quoi ? Il va falloir aussi qu'elle mesure ses paroles en présence du chien de garde ? Elle lève les yeux au ciel. Dire qu'elle va devoir supporter ça toute la jour-

Soudain, une idée germe dans son esprit.

« Guillem, est-ce que tes chaussures sont confortables ? »
Keiko Hatsume
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Guillem de Borbón y Ortiz
Dim 15 Avr - 12:47
Guillem de Borbón y Ortiz
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◈ I'm not gon' give up
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En sortant du palais ce vendredi soir, un soupir quitta les lèvres de Guillem à la vue de la berline noire garée non loin du portail. Un regard circulaire lui confirma la présence de Beltrán devant les grilles. C’est l’une des contraintes qu’il déteste du plus profond de son être : ne pas pouvoir faire ce qu’il veut.

En tant que futur souverain, il est inconcevable qu’il ne soit pas accompagné partout d’un garde du corps. Il a bien tenté de négocier avec ses parents lorsqu’il eut reçu la lettre du Palais, mais ce fut un échec. La sécurité de l’école était faite pour protéger les élèves les plus sensibles mais, Fosterhampton n’était qu’une ville comme les autres. Pire, tout le monde savait que les élèves s’y baladaient en toute tranquillité.

Alors, après avoir acheté une villa sécurisée en ville pour que leur fils puisse avoir une vraie maison en dehors de l’école, ils lui ont imposé la présence de Beltrán partout ou il irait.
Beltrán gravitait dans la sphère royale depuis plus de dix ans maintenant et, Guillem le connaissait depuis toujours. Et s’il appréciait l’homme, il supportait de moins en moins le garde du corps zélé qu’il était. Pas la peine de négocier avec lui pour aller se balader seul.

Il passa son vendredi soir enfermé dans l’atelier, alternant entre la peinture et la construction d’un petit robot. Il fini par aller se coucher assez tôt : il avait rendez-vous avec Keiko le lendemain et il n’avait pas envie d’être à moitié réveillé.
Et puis de toute manière, même s’il n’assumait pas vraiment d’être une poule, il s’ennuyait et préférait aller se coucher.


« Si j'avais su que t'allais amener ton chien, j'aurais pris le mien aussi. »

Un rire échappe à Guillem. Il sait qu’il ne l’emportera pas dans la tombe et que Beltrán se vengerait, mais peu lui importait. La comparaison l’amusait. Il haussa les épaules d’un air nonchalant, les mains enfouies au fond des poches de son jean.

« T’aurais dû t’en douter, j’m’en sépare jamais. »

Il laissa la japonaise s’adresse à son protecteur et observe autour d’eux. Le printemps revient, et c’est tant mieux. L’espagnol n’est pas habitué aux températures britanniques, malgré le nombre d’année qu’il a passé à Fosterhampton. Il est toujours bien content de voir les beaux jours pointer le bout de leur nez.
Les négociations infructueuses de Keiko lui arrachent un sourire amusé. Il sait qu’avoir un chaperon l’agace autant que lui, mais il en a pris l’habitude.

Et puis, redevenant celle qu’il aime, Keiko en vient à le charrier sur sa tenue. Il baisse les yeux dessus, presque surpris. Il n’a pas réellement réfléchi à ce qu’il allait porter, prenant simplement ce qui passait dans sa penderie à ce moment-là. Guillem entends bien Beltrán toussoter et il lui glisse un regard blasé. Même si Keiko avait voulu s’en prendre à lui, il aurait pu se débrouiller seul pour s’en sortir.

« C’est plutôt à moi de dire ça, c’est toi qui montre tes gambettes j’te signale. »

Pourtant, Guillem ne dirait pas non à l’idée de ramener une fille à la maison ce soir. Mais, Keiko avait toute son attention. Et il n’était pas du genre à la laisser sur le bas-côté parce qu’il avait trouvé mieux. C’est le genre de comportement qu’il reprochait aux personnes qui gravitaient autour de lui pour user de son pouvoir alors il n’allait pas s’y mettre aussi.
Et puis, la phrase de sa meilleure amie le surpris. Il cligna un peu des yeux et baissa la tête vers ses pieds. Il portait une paire de vans qu’il usait depuis plusieurs années maintenant.

« Euh bah… oui ? Pourquoi ? Tu veux que je te conseille en chaussure ? T’as pas besoin d’une autre nana pour ça ? Allez, j’suis sûr que tu peux t’trouver une copine Kei ! »

Il se moque gentiment mais il sait que la demoiselle doit avoir une autre idée en tête. Sauf qu’il n’a aucune idée de ce qui va se passer ensuite.
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Guillem de Borbón y Ortiz
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Keiko Hatsume
Dim 15 Avr - 16:48
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« Euh bah… oui ? Pourquoi ? Tu veux que je te conseille en chaussure ? T’as pas besoin d’une autre nana pour ça ? Allez, j’suis sûr que tu peux t’trouver une copine Kei ! »

Keiko hausse un sourcil, presque horrifiée, ou dégoûtée, par les propos que son meilleur ami lui tient. Il insinue qu'elle a envie de faire du shopping, elle ? Des pompes en plus ? Grand dieu, pauvre Guillem. Elle lui donne un petit coup de poing dans l'épaule en secouant la tête.

« C'est ça. Et je te rapporterai une robe avec de la dentelle ici et là. »

Keiko se retourne donc après avoir hoché la tête, fixant cette fois le garde du corps dont elle ne retient que difficilement le nom. Son regard azur glisse jusqu'aux chaussures de l'homme puis elle se hoche une nouvelle fois la tête, ajustant son sac dans son dos.

« Bien, bien. » Elle attrape la main de Guillem dans la sienne, sans la moindre gêne ou hésitation, puis lui offre un sourire. « J'espère que tu sauras suivre la cadence. »

Et elle s'élance aussitôt, tirant Guillem derrière elle tout en courant et esquivant les passants. Il lui semble entendre une protestation derrière ; certainement le garde du corps. Sans s'y tromper en fait. Et Keiko court, comme plus jamais elle n'avait courru. Pas pour l'entraînement, le perfectionnement de son endurance. Non, juste pour s'échapper avec son meilleur ami. Pour le plaisir de lui faire plaisir. De lui accorder une journée normale, le faire se sentir un jeune adulte normal, sans chaperon.

Ils bousculent les passants, et elle s'excuse une fois sur deux. Elle bifurque à gauche, puis à droite. Elle connaît assez bien les rues de Fosterhampton. Assez pour semer quelqu'un en tout cas. Elle ne s'arrête qu'après une bonne dizaine de minutes, planqués là, au milieu de la foule. Une main sur sa hanche, l'autre tenant toujours celle de Guillem, elle reprend son souffle avant de regarder son otage. Et elle lâche un rire.

« J'dois dire que t'es plutôt endurant pour un politicien. »

Elle libère sa main après avoir regardé autour d'eux. Le garde du corps a été semé. Elle ignore cependant pour combien de temps. Et Keiko sait aussi qu'elle risque d'avoir droit à une belle engueulade. Voir pire. Après tout, elle a kidnappé le futur roi d'Espagne.

« Allez, j't'offre à boire pour te récompenser. »

Elle se retourne donc et ne s'éloigne que d'un ou deux pas pour acheter deux boissons ; leurs favorites. Après l'effort, le réconfort, comme on dit. Keiko revient donc vers Guillem et lui tend sa boisson. S'arrêter pile devant cette échoppe, c'était presque parfaitement calculé. Et c'est tout en le fixant, sirotant son chocolat frappé qu'elle lui offre un sourire entre provocation et amusement.

« Alors ? Je risque quoi à avoir enlever le prince ? »
Keiko Hatsume
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Guillem de Borbón y Ortiz
Sam 28 Avr - 0:03
Guillem de Borbón y Ortiz
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Un éclat de rire s’envole à la répartie de la jeune femme.

Guillem aime Keiko.
Oh, ça n’a rien d’un amour d’adolescent à une petite-copine. Non. Il l’aime comme on aimerait une sœur. Parce que c’est la place que la jeune femme tend à prendre dans son cœur. Elle est la seule à se foutre royalement – c’est le cas de le dire – du protocole, de comment on parle à un prince, de qui va l’épouser, de ce qu’il peut lui apporter. Elle en a strictement rien à foutre. Et Dieu que c’est rafraichissant.
Il aime qu’elle lui réponde, qu’elle lui rentre dedans, qu’elle lui dise quand ça lui plaît, qu’elle l’envoie se faire mettre quand elle en a besoin. Et c’est important pour lui d’avoir une telle relation. Ça lui permet d’avoir une vie presque normale.

Il voit le sourire moqueur de Beltrán à la simple idée que son patron se balade en ville dans une robe à dentelle. Guillem savait que ses moqueries seraient sujette à vengeance, mais Beltrán à aussi compris qu’il y en aurait pour tous les goûts.

Et puis. Elle prend sa main.
Un haussement de sourcil plus tard, Guillem se retrouve à cavaler dans Fosterhampton au rythme de la jeune fille, tournant à gauche puis à droit – ou était-ce à droit puis à gauche ? – avant d’emprunter une rue qu’il ne connaissait même pas.

Guillem à une bonne endurance. A force de jouer à ces petits jeux là avec son garde du corps, il avait développé un rythme de course assez bon. Tout comme il avait finalement développé sa force physique avec la danse et le basket. La seule chose qu’on oublie bien trop souvent de ce cher Prince, c’est qu’il est malchanceux. Le genre de malchance qui va du sceau balancé par la fenêtre qui lui tombe dessus, aux portes fermées et aux allées en impasses.

Mais Keiko doit avoir l’effet inverse : trop de chance. Parce que cette course poursuite se déroule sans aucun heurt – pour le moment – et il peut alors croire un moment qu’il pourra passer l’après-midi seul avec son amie sans que son chaperon lui colle aux fesses.

Lorsqu’ils s’arrêtent, l’espagnol rit. Fort. Parce qu’il est espagnol et qu’il a toujours ris ainsi. Il observe son amie sans lâcher sa main – Là ou il y a de la gêne, y’a pas de plaisir – et secoue la tête d’un air amusé.

« Tu risques la prison à vie. »

Il était plutôt sérieux. Mais personne n’irait traîner Keiko en justice pour un « enlèvement » auquel il plaiderait que, de toute manière, il était partant. Un enlèvement avec une victime consentante, ça devient une balade non ?

Il la suit et s’étire un peu, détendant les muscules endoloris par la course. Il hausse les épaules et attrape la boisson en la remerciant d’un sourire.

« Merci tu es bien bonne. »

Il ouvre la bouteille et avale une bonne rasade du soda, observant le ciel d’un air presque nostalgique, à peine feint.

« Alors, comment allons-nous profiter de cette toute nouvelle liberté, Señora ? »
Kendall 2018
Guillem de Borbón y Ortiz
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Keiko Hatsume
Dim 29 Avr - 22:20
Keiko Hatsume
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« Tu risques la prison à vie. »
« Ah c'est con. J'ai des projets quand même, tu comprends ? »

Il prend sa boisson en la remerciant ; elle hausse les épaules. Entre amis c'est normal de s'inviter de temps à autres, non ? D'autant qu'il ne doit pas avoir l'habitude d'avoir des amis qui ne veulent pas profiter de sa fortune. Mais Keiko s'en fout. Royalement. Et c'est le cas de le dire.

« Alors, comment allons-nous profiter de cette toute nouvelle liberté, Señora ? »

Paille dans la bouche, elle le dévisage, sourcil et lèvre retroussés. Elle lui flanque un coup de poing dans l'épaule.

« Mon dieu quelle horreur, un pervers. Me donne pas du señora par pitié. »

Elle regarde ailleurs autour d'eux, à l'affût. Parce que semer Beltrán a été presque trop simple. De ce fait, elle s'attend à ce qu'il débarque de derrière un buisson. Elle sirote son chocolat, plissant les yeux avant de finalement regarder son meilleur ami.

« Le maximum de choses avant que Baba nous tombe dessus et me fasse la morale du siècle. »

Keiko a déjà goûté plus d'une fois aux sermons du garde du corps espagnol ; si elle décide de n'en faire qu'à sa tête, ce n'est pas pour autant qu'elle irait jusqu'à faire n'importe quoi non plus. Elle ne l'a jamais vu en colère non plus, et quelque chose lui dit que, étant donné sa condition, il est plus sage de ne pas le provoquer trop. Cela dit, embarquer Guillem comme ça, c'est quand même jouer avec le feu.

Mais elle est comme ça Keiko ; un paradoxe à elle seule.
Elle aime le danger, quelque part.

Elle sort de ses pensées, regardant Guillem de haut en bas.

« Rose ou blanche la robe en dentelle ? Si on veut trouver un truc à ta taille, autant s'y mettre maintenant. »

L'asiatique ajuste la bretelle de son sac et, après quelques pas, sans chercher à croiser le regard de son meilleur ami, elle reprend.

« J'ai un cadeau d'anniversaire à acheter. Et j'ai absolument aucune foutue idée. C'est pour le 7 mai. J'm'y prends en avance. Parce que j'sais pas par où commencer. » Elle hausse les épaules. « Après on pourra jouer à cache-cache avec Baba. D'autres suggestions ? »
Keiko Hatsume
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Guillem de Borbón y Ortiz
Jeu 24 Mai - 21:57
Guillem de Borbón y Ortiz
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La liberté. C’est une notion très abstraite, n’est-ce pas ?
On est libre lorsqu’on peut faire absolument ce qu’on veut, non ?
C’est pour ça qu’on prive de liberté les personnes qui ont commis des crimes, des délits. Mais pour les personnes qui sont privées de libertés de part leurs fonctions, de part leurs naissances, dans ces cas-là, quelles alternatives ont-ils ?

C’est une question à laquelle Guillem à beaucoup réfléchi. Parce qu’il estime être privé de liberté. Et pour un adolescent qui a pour seul but de découvrir le monde, c’est compliqué d’être privé de liberté.

Il béni le ciel d’avoir mis Keiko sur son chemin. Parce que malgré les apparences, malgré les différences, elle est la seule qui lui permette de s’évader. Elle est la seule avec qui il a l’impression d’exister pour lui et seulement pour lui.

Il écoute son amie s’offusquer qu’il l’appelle madame avec un sourcil haussé et un sourire au bord des lèvres.

« Ça s’appelle la politesse, en fait. Appeler quelqu’un madame est pas spécialement pervers. Ou alors t’as un petit fantasme bizarre dont tu m’as jamais parlé quoi. »

Il prend sa boisson qu’il sirote sagement, observant le ciel par intermittence. Il finit par rire sincèrement.
Baba.
Si jamais Beltran apprend qu’on le surnomme comme ça, il ne va pas apprécier. Il le sait bien. D’ailleurs, il n’appréciera pas plus qu’ils se soient enfuit.

Dans la réalité, Keiko risque vraiment gros. Mais au fond, Beltran sait très bien qu’il est en sécurité avec elle. Qu’il ne risque rien. Alors, en dehors du savon qu’ils prendront tous les deux, Keiko ne risque absolument rien. Et puis, si quiconque avait voulu importuner la jeune femme, Guillem aurait fait en sorte que ça n’arrive pas.

« Va te faire foutre. »

Un rire ponctue la phrase. Jamais il ne portera une robe en dentelle. Ou une robe tout court d’ailleurs. Il laisse ça à ceux qui le souhaitent, lui s’en passe parfaitement.

Alors il observe la jeune fille et penche la tête.

« Un cadeau ? Pour qui. Dis-moi tout. »

Il se redresse et observe le centre commercial.

« Il faut commencer par-là, t’as déjà une idée ? Livres, fringues, autre ? »
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Guillem de Borbón y Ortiz
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Keiko Hatsume
Ven 6 Juil - 4:06
Keiko Hatsume
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La douce injonction de Guillem la force, presque naturellement quelque part, à lui faire un doigt d'honneur. Le rire de son ami étire, sur ses lèvres, un sourire satisfait ; il a l'air d'aller bien. Après tout, c'est le but de l'échappée belle ; lui permettre de profiter de sa journée sans chaperon. Bon, Keiko n'est toujours pas convaincue du temps de répit dont ils vont pouvoir bénéficier. Baba est après tout très doué dans son domaine.
Et il vaut mieux, compte tenu de la personne dont il a la charge.

La pensée que les parents de Guillem viennent à apprendre qu'une étudiante lambda a réussi à embarquer le prince, et ce sous les yeux de son garde du corps, traverse l'esprit de la japonaise. Et ça la fait sourire de plus belle. La soufflante qu'il prendrait, le pauvre Baba.
Elle l'aime bien au fond, Keiko.

« Un cadeau ? Pour qui. Dis-moi tout. »
« Secret d'état, prince en carton. »

Keiko a une confiance presque aveugle envers Guillem ; le genre de confiance qu'elle n'a accordé qu'à de très peu nombreuses personnes. Et, pourtant, quelque chose la bloque. Alors que Guillem fait face, depuis longtemps, à sa condition et aux problèmes que ça suscite, l'Olympic se voit assez mal se ramener avec ses petits soucis insignifiants d'étudiante.
Elle sait que son meilleur ami aspire à une vie normale, le plus longtemps possible. Mais elle ne veut pas le troubler outre mesure. Et puis c'est pas si important.

C'est juste Yugi.
Et y a rien de plus à dire sur lui que ce que Guillem sait déjà.

Keiko regarde l'espagnol se redresser et scruter le centre commercial. Elle le rejoint, posant sa main sur son épaule comme s'il était un vulgaire mur contre lequel on peut s'appuyer.

« Il faut commencer par-là, t’as déjà une idée ? Livres, fringues, autre ? »

Keiko grimace avant de se redresser, haussant les épaules avant de boire une gorgée de sa boisson. La japonaise tourne la tête vers son ami, le regardant de haut en bas.

« Pas de fringues non. J'connais pas sa taille et j'peux même pas te prendre comme modèle pour comparer. D'un côté, c'est Blanche Neige, et de l'autre… bah un beignet qu'on aurait cuit trop longtemps. »

Elle lui tire la langue ; la comparaison lui était naturellement adressée.
Et c'est ça qui est génial avec Guillem ; il a beau être un prince, Keiko sait qu'elle peut le vanner sans qu'il ne s'en offusque au point de lui déballer les lois de son pays concernant l'outrage à une personne de la royauté. Il est sans prise de tête, et elle peut parler sans filtre avec lui.
Keiko aime Guillem.

« J'sais pas vraiment en fait. J'suis pas vraiment sûre de savoir ce qu'il aime. Il est pas nécessairement matériel, à ma connaissance. »

Keiko réalise qu'elle ne connaît pas autant Yugi qu'elle l'imagine. Enfin, pas au niveau de ses préférences en tout cas. L'Olympic hausse les épaules et commence à se diriger vers les magasins.

« Restons pas plantés là trop longtemps, sinon Baba va nous tomber dessus. »

Elle fait quelques pas avant de lancer un regard à son ami. Est-ce qu'elle peut oser ? Bah, ça tuera personne. Normalement.

« Qu'est-ce que t'aimerais avoir, toi, comme cadeau d'anniversaire ? Genre de Olly. »
Keiko Hatsume
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Guillem de Borbón y Ortiz
Ven 13 Juil - 0:33
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ft. Keiko Hatsume
Yugi.
Il ne sait pas vraiment s’il doit ou non apprécier l’énergumène en question. Il n’a jamais réellement eu à le côtoyer. Mais si Keiko estime qu’il est quelqu’un de bien pour elle alors, Guillem n’a rien à dire. Son amie est assez grande pour mesurer les conséquences d’une relation avec un homme, quel qu’il soit. Par contre, si Yugi doit faire du mal à Keiko, il ne restera pas sans rien y faire. Il n’est peut-être qu’un prince de pacotille, qu’un titre honorifique avec des fonctions purement protocolaires, mais il n’en reste pas moins un homme, qui fait un peu de sport, et qui sait se battre.

Mais il n’en dira jamais rien à Keiko. Parce qu’elle est ce qu’elle est. Et qu’il sait comment ça finirait entre eux à ce niveau-là.

« Ah ouais donc, lui c’est une princesse et moi je suis un vulgaire beignet trop cuit. Okay, je vois ou va ta préférence ma petite Keiko. Je note, je note. »

Il sait bien qu’elle plaisante et la comparaison est, somme toute, amusante. Mais il ne se laisse pas faire pour autant. Il fixe le centre commercial et hausse un sourcil.

« Une annulation de notre futur mariage ? »

Olly.
Keiko avait oser mettre Olly sur le tapis.

Guillem haïssait la blonde du plus profond de son âme. Elle était une écharde sous le pied, un caillou dans sa chaussure et un nuage devant son soleil. Olly n’était pas vraiment quelqu’un de qui il aimerait recevoir un cadeau. Il ne comprenait même pas pourquoi Keiko cru que c’était une bonne idée.

Il se mit en marche vers le centre commercial en réfléchissant.

« T’as qu’à lui offrir une chaîne. Bracelet ou collier. Quelque chose de discret. Il saura que ça vient de toi sans forcément que ça soit écrit ou quoi que ce soit. Et si tu veux faire dans le kitschissime romantique, tu peux acheter une parure « spéciale couple ». »

Quoi ? Après tout, c’est elle qui avait commencé.
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Keiko Hatsume
Lun 16 Juil - 16:27
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Elle l'observe du coin de l'oeil, retenant difficilement son sourire amusé. Keiko sait parfaitement que le sujet Olly est sensible avec Guillem. Mais c'est plutôt amusant, pour elle, de voir son visage changer d'expression à la simple évocation du nom de sa fiancée. Enfin, la japonaise s'en amuse mais elle prend la chose au sérieux. Elle ne comprend toujours pas comment on peut, à leur époque, obliger son enfant à épouser quelqu'un sorti de nulle part.

Elle sait que ça n'enchante pas son meilleur ami, que ça le pèse. Mais elle préfère en rire plutôt que de le bombarder avec ses questions et son incompréhension. Dans le fond, les traditions et autres us et coutumes des pays étrangers, elle n'y connaît rien, Keiko. Et elle n'a pas envie de s'y intéresser.

« Une annulation de notre futur mariage ? »
« Ah, là, rien ne pourrait être plus merveilleux. Même pas une robe en dentelle de la part de ta meilleure amie. »

Elle scrute son visage tout en avançant ; Keiko a parfaitement conscience que c'était tout sauf une bonne idée que d'évoquer Olly. Mais c'est une façon pour elle de sonder un peu son meilleur ami sur la situation. Et, à en juger par sa réaction, il n'a pas changé d'avis sur la question. Ça la rassure autant que ça l'inquiète. Parce qu'il mérite de pouvoir mener la vie qu'il souhaite, en tant que futur roi. Déjà qu'il ne peut avoir une vie normale, pourquoi ne pourrait-il pas décider de ce qu'il voudrait dans le futur ?

Ça la dépasse complètement. La politique, ou plutôt la monarchie, c'est compliqué.

« T’as qu’à lui offrir une chaîne. Bracelet ou collier. Quelque chose de discret. Il saura que ça vient de toi sans forcément que ça soit écrit ou quoi que ce soit. Et si tu veux faire dans le kitschissime romantique, tu peux acheter une parure « spéciale couple ». »

Le coup de poing part tout seul. Il s'écrase, sans ménagement, dans le bras de l'espagnol alors qu'elle continue de siroter sa boisson. Ses lèvres quittent la paille pour mieux esquisser une moue de dégoût à l'intention de son meilleur ami.

« Quelle horreur, un prince parfaitement niais. »

Elle termine sa boisson et jette son gobelet dans la première poubelle qui se présente, retournant ensuite auprès de son partenaire de crime. Elle sait parfaitement que c'est pour se venger du sujet Olly lancé par l'Olympic.

« Tu vas l'avoir ta foutue robe, princesse. Depuis quand j'ai la tête de quelqu'un qui pourrait être en couple ? »

Elle lui tire la langue avant d'esquisser un sourire sincère, affectueux. Parce que c'est Guillem.

« Plus sérieusement, hormis ta suggestion digne d'un prince Disney, c'est pas une mauvaise idée. »

Elle lève les yeux au ciel, réfléchissant un peu. Est-ce que Yugi serait du genre à porter un collier ? Sans doute pas. Plutôt une gourmette ? Keiko ne sait pas vraiment. Elle ne veut pas non plus que ce soit trop… symbolique ?

« J'y connais rien en bijou masculin. En bijou tout court en fait. Je compte sur toi pour m'aider. » Elle attrape son bras, sans le regarder. « Vraiment. »

Parce que c'est très confus dans sa tête ; elle déteste Yugi, et elle veut pourtant lui faire un cadeau d'anniversaire. C'est contradictoire, mais ce n'est pas nouveau venant d'elle ; le paradoxe ambulant. Et sur qui d'autre pourrait-elle compter que sur son meilleur ami ? Son meilleur allié qu'importe les situations.

« Si tu m'files un coup de main, j'te ferais le cadeau de ton choix aussi. C'est donnant donnant. Même si semer ton Baba adoré est, en soit, un cadeau prestigieux. »
Keiko Hatsume
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Guillem de Borbón y Ortiz
Sam 18 Aoû - 18:15
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Rien n’aurait fait plus plaisir à Guillem que d’entendre la blonde lui annoncer qu’elle renonçait à leurs fiançailles. Mais elle était trop parfaite pour ça.
Un sourire étira ses lèvres. Il ne saurait pas quoi faire d’une robe en dentelle de toute manière, parce qu’il était tout bonnement hors de question qu’il porte une chose pareille.

Le protocole n’est pas aussi strict qu’avant. Son père à pu épouser qui il le souhaitait. Mais, ami de longue date avec les parents d’Olly, ils n’avaient pas vraiment eu le choix. Et puis la rencontre avec sa future fiancée avait été chaotique. Définitivement.

La maladresse légendaire et la poisse de Guillem ne tardèrent pas à revenir. Lorsque Keiko le cogna sur l’épaule, sa boisson se renversa à moitié sur son t-shirt laissant une trace marron sur le devant. Un juron quitta ses lèvres alors qu’il se débarrassait de la bouteille dans la première poubelle venue. Evidemment, il n’avait pas de mouchoir.

« Pourquoi faut-il toujours que j’ai la poisse, hein ? Tu peux m’le dire ? »

C’était une nouvelle ombre au tableau, la première étant de s’être remémoré Olly. Il était sûr que c’était elle qui lui portait le mauvais œil.

« Je sais que c’est pas une mauvaise idée, merci ! Sale môme. »

Il essuya comme il pu les dégâts avant d’abandonner. Il avait pris l’habitude de sortir les mains vides, laissant Beltrán s’occuper du matériel. Il avait l’air malin maintenant qu’il était dans le besoin. Il soupira et embraya sur le pas de Keiko, marmonnant dans son coin alors qu’elle continuait de réfléchir à voix haute.

« Je comprends toujours pas qui est ce mec pour toi. »

Ça devenait flou. Elle ne sortait pas avec lui mais elle cherchait un cadeau spécial à lui offrir.

« Il fume ? »

Parce que ça pouvait être un zippo aussi. Ou alors, un porte cigarette. Ça peut faire très classe quand on s’en sert correctement. Arrivé devant la boutique de bijou, il observa les vitrines.

« De toute façon pour les hommes le choix est limité. Gourmette, chaîne avec médaille, chevalière ou montre. Et ils sont tous plus ou moins symbolique. La montre peut l’être un peu moins, sauf si tu la graves en dessous. Et en même temps, la graver la rendra spéciale. »

Guillem quémanda un morceau de papier absorbant à l’entrée du magasin et on lui expliqua qu’ils étaient en rupture et qu’il ne pouvait pas l’aider. Ô joie, la malchance continue son œuvre.

« Par contre je vais te laisser poser les questions parce qu’avec ma chance on risque de rien trouver parce qu’il n’y aura pas la taille ou autre chose du genre. »

Il haussa ensuite les épaules d'un air nonchalant.

« Et t’as pas besoin d’me faire de cadeau, j’t’aide avec plaisir. »
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Guillem de Borbón y Ortiz
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Keiko Hatsume
Mar 21 Aoû - 15:27
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Elle ne peut que contempler la gaffe du prince à ses côtés. Et elle ne peut retenir un ricanement moqueur mais amical. Question poisse, c'est vrai qu'il est plutôt bon client. La japonaise secoue la tête en le voyant, presque désespéré.

« Pourquoi faut-il toujours que j’ai la poisse, hein ? Tu peux m’le dire ? »
« Eh, t'es déjà né avec une cuillère en or dans la bouche, et un balai d'argent dans le cul, tu veux pas la lune non plus ? »

Elle lui tapote gentiment l'épaule en signe de -fausse- compassion. Y a qu'à lui que ça arrive ce genre de trucs complètement anodins. Elle, non. Et pourtant, elle loupe pas une occasion de se tâcher, viander ou autre. Elle y réchappe pourtant. Si ça se trouve, Guillem est un aimant à poisse et l'attire forcément à lui, immunisant son entourage.

Mais passons.

« Je comprends toujours pas qui est ce mec pour toi. »

Keiko hausse les épaules pour unique réponse ; elle non plus elle ne sait pas qui il est pour elle. Tantôt l'ami, tantôt l'ennemi. Parfois le bourreau, parfois le sauveur. L'Olympic ne saurait décrire avec exactitude la teneur de leur relation ; elle ne peut le résumer que par un seul et unique mot : complexe.

« Il fume ? »

Elle réfléchit un instant avant de finalement hocher la tête.

« Oui, il me semble. Occasionnellement. »

Ils s'arrêtent devant la première boutique de bijoux ; Keiko grimace un peu. Elle déteste ce genre d'endroits. C'est clinquant, trop cher, et les gens sont guindés. Il suffit de voir leur tronche quand on rentre dans leur boutique avec des fringues décontractés. Enfin, en l’occurrence, cette petite bijouterie n'est pas non plus une grande marque prestigieuse non plus.

« De toute façon pour les hommes le choix est limité. Gourmette, chaîne avec médaille, chevalière ou montre. Et ils sont tous plus ou moins symbolique. La montre peut l’être un peu moins, sauf si tu la graves en dessous. Et en même temps, la graver la rendra spéciale. »

Keiko écoute attentivement les conseils de son meilleur ami, en en prenant bonne note. Après tout, elle ne lui aurait pas demandé son aide si elle comptait ignorer ses conseils.
Cependant, elle ignore ce qu'elle pourrait choisir. Et encore moins s'il faudrait graver l'objet. Keiko est un peu perdue ; d'autant qu'elle n'est même pas persuadée qu'un cadeau de sa part ferait plaisir au principal concerné. Un soupir franchit ses lèvres ; elle commence à se demander pourquoi elle fait tout ça au juste.

« Par contre je vais te laisser poser les questions parce qu’avec ma chance on risque de rien trouver parce qu’il n’y aura pas la taille ou autre chose du genre. »

Elle relève la tête vers lui. Ah, la taille. Super. Elle y avait absolument pas pensé, à ça. Autant la carrure, oui, autant la taille de poignet pour une montre ou une gourmette… Une chaîne alors peut-être ? Elle réfléchit tout en observant Guillem qui ronchonne quant à sa malchance.

« Et t’as pas besoin d’me faire de cadeau, j’t’aide avec plaisir. »

Elle hausse un sourcil et lui fout une grande claque dans l'épaule.

« Arrête de raconter des conneries, prince de carton. »

Elle attrape son poignet et l'attire à l'intérieur de la boutique. Là, une femme habillée plutôt élégamment les accueille avec un sourire aimable.

« Je souhaiterais voir vos montres pour hommes, s'il vous plaît. »
« Bien entendu mademoiselle. »

L'employée les dirige vers une petite vitrine où les montres sont rassemblées sur deux petites étagères. Keiko la laisse ouvrir la vitrine pour en sortir quelques modèles et les déposer devant un comptoir entre eux. La japonaise observe les modèles avec attention.

« Quel genre désirez-vous ? »
« Hmm... » Elle glisse son regard vers Guillem par réflexe. « Quelque chose de sobre mais élégant, et qui puisse aller avec tout ? »

L'employée sélectionne alors une première montre, en or, tout en détaillant ses atouts. Puis elle en sort une autre, en argent, aussi belle que la précédente. Keiko les observe avec attention et, voyant sa claire hésitation, l'employée reprend la parole.

« Si je peux me permettre, les tons dorés conviendraient mieux au jeune homme compte tenu de sa carnation de peau. »

Keiko relève la tête et glisse son regard vers Guillem. Ah. Quiproquo. Forcément. Il fallait s'y attendre. Mais ça l'amuse presque.

« L'or te va mieux, chéri. » Elle lui tire la langue avant de désigner la montre d'argent. « Sauf que c'est pas pour lui, donc je choisis celle en argent. »

L'employée hoche la tête, visiblement un peu gênée de son erreur, puis prend la montre et range les autres avant de refermer la vitrine.

« Faut-il graver quelque chose sur la montre ? »

Keiko hésite un moment, repensant aux mots de Guillem. Une montre avec un message gravé la rend plus spéciale qu'une montre normale. Mais est-ce qu'elle souhaite que son cadeau soit spécial aux yeux de Yugi ? Elle l'ignore. Lui faire un cadeau est déjà quelque chose de spécial.

« Watashi o matte kurete arigatō. »

Et devant le regard de nouveau gêné de la jeune femme, Keiko attrape un papier pour y noter mot pour mot le message. L'employée la remercie et l'invite alors à repasser dans une heure ou deux, le temps pour eux de graver le message. La japonaise hoche la tête et passe alors à la caisse.
Elle finit par entraîner Guillem hors de la boutique.

« On va t'acheter une robe maintenant ? » Coup de coude amical. « Allez, viens, on va te trouver un nouveau t-shirt. Avant que tu donnes l'impression d'être un clochard et qu'on commence à te jeter des pièces. Ou avant que Baba nous retrouve et me fasse lapider pour le kidnapping et le tâchage du vêtement royal de ta personne. »
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Guillem de Borbón y Ortiz
Lun 17 Sep - 22:55
Guillem de Borbón y Ortiz
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Il peste sur sa malchance. Il hésite un moment et, finalement, il entre dans la boutique à la suite de Keiko. Il observe autour de lui, abandonnant l’idée de rattraper cette tâche sur son t-shirt. Il passera peut-être à la blanchisserie pour voir s’ils peuvent faire quelque chose. Il n’aime pas précisément user de son argent pour tout et n’importe quoi, et même s’il a les moyens de jeter son haut pour en racheter un, ça l’emmerde. Après, il pourra toujours l’utiliser pour jouer au basket, au fond ça ne serait pas si problématique.

Mais ça l’a mis de mauvaise humeur. Et pourquoi ça arrivait juste après qu’elle ait mentionné Olly ? Ça ne faisait qu’accentuer le mauvais œil de parler de cette nana. Même si au fond, elle n’avait jamais été la cause de sa poisse. Au contraire, c’était peut-être même ça qui avait envenimé cette relation dont déjà ni l’un ni l’autre ne voulait à la base.

Alors bon, il suit Keiko et l’observe fureter dans la boutique sans avoir de réponse quant à la relation qu’entretenait sa meilleure amie avec le décoloré. Mais il était soucieux, elle était forte mais il pouvait très vite la briser. Alors il surveillait tout ça de loin, sans juger, se contentant de prodiguer parfois quelques conseils.

« T’aurais pu lui faire graver un zippo. Mais si tu veux qu’il arrête de fumer, c’est pas la meilleure idée. »

Après tout, offrir ce genre de cadeau à quelqu’un qu’on aime, c’est l’encourager à continuer. Sauf qu’on n’a pas forcément envie que quelqu’un qu’on aime commence à se tuer petit à petit les poumons. N’est-ce pas, Guillem ? Il palpe sa veste à la recherche de son propre paquet de Lucky Strike qu’il a bien évidemment oublié sur la table basse de son salon. Il grommèle un peu et croise ses bras sur son torse, patientant alors que son amie choisissait.

Jusqu’à ce que cette bonne femme ne pense qu’elle sortait avec lui. Il haussa un sourcil avec un rire et leva les yeux au ciel.

« Vous pensez qu’elle m’achèterait un cadeau quand je suis dans les parages si je sortais avec elle ? Le jour ou elle me fait ça, j’estimerai que je n’ai plus rien à faire avec elle. »

Il eut un sourire malicieux. C’était faux, évidemment. Tout le monde traînait ses amis dans les magasins « l’air de rien pour voir » et finir par lui offrir exactement l’objet que l’ami avait repéré dans la vitrine quelques semaines plus tard. Même si Guillem n’usait jamais de cette méthode, il ne faisait pas vraiment de cadeau en dehors des anniversaires ou de noël, par obligation. Sinon, c’était plus à coup de petites attentions : payer un repas, un verre, ou simplement offrir quelque chose à une date random parce que ça lui avait fait penser à la personne.

Il écoute le message en japonais et fais la moue. Il se note mentalement d’essayer de se mettre au Japonais à un moment ou à un autre.

Une fois sorti de la boutique, il attrape la jeune femme par-dessous le bras et la garde bien contre lui.

« On ira acheter un t-shirt quand tu m’auras dit ce que tu as gravé sur la montre ! »

Parce qu’il était curieux. Et qu’il voulait l’embêter un peu, cette fois.

« Et si Baba vois mon t-shirt c’est pas après toi qu’il en aura, il sera désespéré par ma malchance, t’en fais donc pas va. »
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Guillem de Borbón y Ortiz
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Keiko Hatsume
Mar 18 Sep - 22:00
Keiko Hatsume
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A la sortie, Guillem l'attrape pour la garder contre lui ; elle cligne des yeux, surprise. Ils n'ont jamais été spécialement tactiles ; enfin, jamais au point d'avancer bras dessus bras dessous. Mais la japonaise se laisse faire ; c'est Guillem après tout. Elle n'a absolument aucune raison de ne pas avoir confiance.

« On ira acheter un t-shirt quand tu m’auras dit ce que tu as gravé sur la montre ! »
« Je t'aime de tout mon coeur, signé Guillem. »

Elle lui donne un petit coup de coude dans le ventre et se dégage de son emprise ; mais elle reste néanmoins bien à côté de lui. L'observant avant de secouer doucement la tête, elle affiche un sourire amusé. Elle adore sa curiosité ; on dirait presque celle d'un enfant. Et dieu seul sait qu'il a du en manquer, d'une enfance normale.

« Et si Baba vois mon t-shirt c’est pas après toi qu’il en aura, il sera désespéré par ma malchance, t’en fais donc pas va. »

Keiko lâche un rire en imaginant la mine dépitée du garde du corps.

« Si c'était que par ta malchance qu'il était désespéré, ça irait. Mais tu es de nature désespérante mon cher prince. »

Nouveau coup de coude alors qu'elle se dirige déjà vers des boutiques de vêtements.

« Watashi o matte kurete arigatō. Merci de m'avoir attendue. »

Elle regarde les vêtements placés devant les boutiques, en sélectionnant parfois un qu'elle met devant Guillem pour juger si ça lui irait ou non. Et, finalement, sa langue se délie.

« Yugi et moi on se connaît depuis le collège. On était en pensionnat tous les deux dans la même école. » Elle a un sourire amusé. « Je pouvais pas le saquer. Et c'était réciproque. Puis, y a eu cette nuit. On s'est disputé, il m'a poussé dans l'étang. » Elle sélectionne un autre t-shirt et recommence son petit rituel avant de le reposer. « J'ai failli me noyer. J'ai jamais appris à nager. » Elle hausse les épaules. « Il a fini par s'inquiéter de pas me voir remonter, alors il m'a repêché. »

Elle lève les yeux vers Guillem, haussant les épaules. Y repenser maintenant ne la trouble pas nécessairement. Mais elle préfère s'assurer que son meilleur ami ne soit pas choqué outre mesure.

« Je suis peut-être tombée à cause de lui, mais, ironiquement, sans lui je serais morte noyée. » Elle lâche un rire bref, moqueur. « Puis après on est relativement devenus amis. Mais j'ai été repérée par Blenheim et mon père m'a envoyé ici sans me laisser la chance de dire au revoir. Ni au reste de ma famille, ni à Yugi. »

Elle reprend sa marche et change de boutique, recommence les mêmes mouvements. Keiko évoque sa propre histoire avec beaucoup de légèreté, presque de l'indifférence. Comme si elle n'était que spectatrice de sa propre vie, et non pas actrice.

« Le hasard a conduit ses pas jusqu'ici. On s'est retrouvé, et on est retombé dans cette haine qui nous est propre. Un échange réciproque de politesses empoisonnées. » Elle marque une pause. « Il m'a toujours attendu. Je n'ai jamais fait de pas vers lui. Et puis, récemment, il y a eu l'incident avec sa petite amie ou dieu sait quoi. Et il a pris ma défense. » Nouveau haussement d'épaule. « Alors, cette montre, c'est une manière de le remercier aussi je suppose. »
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Guillem de Borbón y Ortiz
Dim 11 Nov - 1:56
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Guillem lève les yeux au ciel en l’entendant. Il n’a aucune relation avec ce type, alors la petite blague ne lui fais pas spécialement d’effet, hormis un sourire amusé qui étire le coin de ses lèvres. Et puis, il l’écoute. Intrigué, suspicieux.

Il encaisse qu’il a failli la tuer, qu’il l’a aussi sauvée, qu’ils s’aiment et se détestent à la fois. Et Guillem espère secrètement que son amie ne s’est pas lancée à cœur perdu dans une relation destructrice ou ceux qui s’aiment se détruisent parce qu’ils n’arrivent jamais à être ensemble. Ça semble sorti d’une série américaine ou d’une télénovela mais, au fond, il sait que ces situations existent et qu’elles peuvent pousser les personnes les plus fortes à bout de nerf.

Alors, ce jour-là, il se jure de garder un œil sur Keiko. Même s’il sait qu’elle détesterait ça, même s’il sait qu’elle est suffisamment grande pour s’occuper d’elle-même, il se méfie de ces personnes qui se jettent tête baisser dans une relation sans réellement s’en rendre compte. Et le fait qu’elle lui achète une montre sans réellement d’occasion prouve qu’elle tient à lui plus qu’elle ne vient de lui avouer.

Il la laisse tester la totalité des t-shirts du magasin devant lui pendant un moment, il n’a pas envie de l’interrompre. Parce qu’ils n’ont pas souvent ce genre de moment de confidence. Parce que ce n’est pas naturel pour eux. Qu’ils savent l’un comme l’autre qu’ils seront toujours là pour l’autre mais, qu’ils ne sont pas du genre à se lamenter sur leur sort pendant des heures. Il est touché que Keiko prenne le temps de lui raconter cette partie de son histoire. Ça compte beaucoup pour lui, même s’il ne le dira pas.

« Je vois. Et t’as pas peur que lui offrir un cadeau soit un peu… mal compris ? A moins que tu n’ais des vues sur lui, je ne suis pas sûr que, dans son cas, je comprendrais la véritable signification de tout ça. »

Il baisse les yeux sur le nième haut qu’elle compare à sa carrure et un sourire amusé étire ses lèvres.

« Tu sais, je connais ma taille. A moins que tu n’essaies d’assortir mon haut à mes yeux auquel cas j’ai sous-estimé ton intérêt pour mon apparence. »
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Keiko Hatsume
Mer 28 Nov - 21:48
Keiko Hatsume
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Guillem reste parfaitement silencieux durant l'histoire racontée par Keiko. Elle ne peut que l'en remercier silencieusement à son tour. Maintenant qu'elle y pense, elle n'a jamais parlé de ça à personne avant. Même ses parents ne savent pas ce qu'il s'est passé, ce jour là, il y a quelques années. Elle hausse les épaules en écho à ses propres pensées.

Le passé appartient au passé, pas vrai ?

« Je vois. Et t’as pas peur que lui offrir un cadeau soit un peu… mal compris ? A moins que tu n’ais des vues sur lui, je ne suis pas sûr que, dans son cas, je comprendrais la véritable signification de tout ça. »

Pour première réponse, elle lui offre la plus belle grimace de dégoût de son panel personnel.

« Tu sais, je connais ma taille. A moins que tu n’essaies d’assortir mon haut à mes yeux auquel cas j’ai sous-estimé ton intérêt pour mon apparence. »

Et pour compléter, elle lui flanque un coup de poing dans le ventre. Peut-être pas violent au point de lui faire rendre son petit déjeuner, mais assez pour qu'il le sente passer.

« Mon dieu c'que ça peut être dégoulinant de niaiserie un prince. Dégoûtant, eww. » Elle repose le t-shirt qu'elle avait en main. « Allez redresse-toi, chochotte. »

Keiko n'aime pas ce que son meilleur ami insinue au sujet de son cadeau ; et maintenant qu'il a émi l'hypothèse que ça puisse être mal interprété, elle commence à douter. Elle, elle sait pourquoi elle lui offre cette foutue montre ; pour le remercier, et pour son anniversaire aussi. Histoire de faire d'une pierre deux coups. Mais Yugi, lui, il va comprendre quoi ? Elle voit déjà sa sale face de rat condescendante qui lui sourit comme s'il savait qu'elle lui tomberait dans les bras.

Jamais elle ne tombera sous son charme. Ou elle ne s’appellera plus Keiko Hatsume.
Elle reporte son attention sur son pauvre meilleur ami qu'elle vient juste de maltraiter. Encore.

« C'est mes doigts que j'vais assortir avec tes yeux. » Elle fait mine de le menacer de lui crever ses -magnifiques- yeux. « Désolée d'avoir les mêmes goûts que la plèbe, monseigneur ! »

Keiko elle y connaît foutrement rien en mode ; mais Guillem est plutôt classe, sans chercher à être un pingouin coincé. Elle ne voudrait pas que ce qu'elle veut lui offrir lui foute la honte, et que ça se retrouve au fond de son armoire. Ou, pire, dans le feu de la cheminée de sa villa de fils de riche.
Elle le fixe, avant de retrousser le nez.

« J'te déteste, pourri gâté d'enfant de roi en carton. »

Elle lui tire la langue avant de regarder les vêtements devant eux, désespérée. C'est un désastre.

« Mais j't'aime aussi. J'voudrais pas qu'on dise que tu choisis mal tes amis parce qu'ils te font des cadeaux ridicules à prix discount. »

Dans le fond, Keiko s'inquiète que le protocole s'immisce un jour un peu plus dans la vie de Guillem, et qu'on le force alors à ne fréquenter que des gens de son rang. Déjà qu'on le force à épouser une midinette princesse de Cruche-land. Elle l'aime pas, cette Olly. Vraiment pas. Elle a un truc faux, elle respire l'hypocrisie. A moins qu'il ne s'agisse juste d'un odieux préjugé sur les riches, encore.

« Après, comme t'as quand même une tête de con, j'ai envie de te faire porter des trucs débiles, tu comprends un peu mon dilemme ? » Elle le fixe, sérieuse. « Sinon, on part sur une robe, comme prévu. »
Keiko Hatsume
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Guillem de Borbón y Ortiz
Dim 10 Mar - 2:32
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◈ Si j'écrase mon coeur vide pour en extraire l'acide
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Si tu ne sembles pas l’être, tu es plutôt sérieux. Keiko n’aime peut-être pas l’idée que tu as émise mais, offrir un cadeau n’est pas rien. Surtout gravé. Ça installe une complicité, une intimité. Et ce n’est pas un mal, au contraire. Il n’y a pas de raison que s’en soit un au fond. Mais tu ne reviens pas vraiment là-dessus lorsqu’elle t’envoie son poing dans le ventre. Tu n’as pas eu le temps d’esquiver et tu encaisses en contractant tes abdominaux, un poil tard. Tu te plie en deux, posant une main sur l’emplacement du coup.

« Espèce de folle. J’comprends bien pourquoi Beltrán ne nous lâche pas généralement. »

Tu te redresses doucement, reprenant un peu ta respiration, coupée sous le coup du choc. Tu observes la jeune femme et hausse les épaules.

« J’suis pas niais. J’t’explique la vie ma fille. J’ai suffisamment vécu des nanas collantes pour t’avertir. Et puis, j’me trompe peut-être, j’m’appelle pas Larousse. »

T’étais pas une encyclopédie, en gros. Ton humour est à chier mais tu t’en fous un peu. T’assumes. Guillem hausse un sourcil, clairement amusé.

« T’as fini de vouloir m’agresser tout le temps. Tu t’étonnes qu’il veuille pas me laisser seul avec toi mais voilà. »

Un rire, encore. Au fond, ça t’amuse tout ça. Tu sais bien qu’elle ne fera rien de ce qu’elle dit mais, c’est amusant. Tu la laisses maugréer sans rien dire, ça n’a aucun intérêt de réagir à ce genre de choses. Puis, elle te fait un aveu auquel tu ne t’attendais pas. Tu restes bouche bée quelques secondes et hausse les épaules.

« On s’en fous des autres. T’as même pas besoin d’me faire de cadeau Cocotte. Tu m’achèterais un t-shirt de station-service que ça m’ferait plaisir alors te prend pas la tête. »

Certes, tu faisais attention à tes tenues mais, tu portais de tout. Après tout, tu faisais pas mal de sport. Ce genre de t-shirt était toujours agréable à avoir. Mais tu sentais que quelque chose d’autre tracassais la jeune femme. Tu savais aussi qu’elle serait assez grande pour t’en parler si elle le voulait.

« Ecoute moi bien. Je. Ne. Porterais. Pas. De. Robe. »

Et si c’était pas assez claire il pouvait encore l’épeler.

« Fais moi porter un truc débile ça ira bien va. J’m’en fous. »

Du coup, ça n’allait plus être drôle de lui faire porter un truc débile et elle allait se rabattre sur un truc classique, il le sentait venir.
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Guillem de Borbón y Ortiz
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