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how to save a damsel in distress • pv roxane
Roméo Di Leone
Jeu 30 Aoû - 0:28
Roméo Di Leone
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Affalé sur son canapé, il lit une partition tout en faisant tapoter son crayon de papier sur sa cuisse. L'italien secoue doucement la tête tout en imaginant le son de sa guitare, corrigeant de temps à autre quelques notes. Et c'est en voulant corriger un accord qu'un bruit le fait sursauter au point qu'il transperce la partition avec son crayon.

Il reste immobile un moment, observant son travail. Un profond et long soupir agacé franchit ses lèvres et il se redresse, jetant sa partition sur la table basse devant lui. Son travail n'est pas perdu, loin de là. Juste troué. Mais, s'il y a bien une chose dont il a horreur, c'est qu'on vienne le faire chier quand il bosse. Exit Emmylou, et encore.

Mécaniquement, il tourne la tête vers le mur donnant vers l'appartement voisin.
Roméo pensait sérieusement qu'en prenant un logement au tout dernier étage d'un immeuble, ça allait lui apporter un semblant de tranquillité. C'était visiblement sans compter sur ses chers voisins. Un jeune couple, pour le peu qu'il en sait. Il pensait que c'était un couple heureux. Et il aurait préféré.

Parce que, putain, qu'est-ce qu'ils sont chiants.

Et ça dure depuis trop longtemps à son goût pour qu'il laisse couler. Pourtant, l'italien ne se mêle jamais de ce qui ne le regarde pas. Mais il en va de sa foutue tranquillité, merde. Il se pince l'arrête du nez et attend un moment. Bon, ce n'était peut-être pas grand-chose. Et puis, ça arrive de faire tomber des trucs. Lui ça lui arrive tout le t-

Nouvel éclat de voix.
Il fronce les sourcils.
Trop c'est trop.

Il se lève et, en quelques enjambées, le voilà déjà hors de chez lui. Il traverse le bout de couloir qui sépare sa porte de celle des voisins et, une fois devant, son poing s'abat contre le bois. Non, Roméo ne toque pas. Roméo défonce la porte à coups de poings. La porte s'ouvre sur la blondinette. Le regard glacial de l'italien tranche avec le sourire sur ses lèvres.

« C'est quoi l'problème ici, principessa ? » Une pause. « Non parce que, pour me les briser comme vous le faites, y a clairement un problème. »

Il aurait préféré que ce soit le gars qui vienne lui ouvrir. Mais il fera avec.
Roméo Di Leone
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Roxane F. Arwen
Lun 17 Sep - 23:09
Roxane F. Arwen
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Come together, right now, over me.
Ô jolie Roxane, tu étais de belle humeur quand tu avais ouvert les yeux ce matin-là. Le soleil s’était levé suffisamment tôt pour t’éveiller aux premières lueurs de l’aube, la luminosité venant lécher délicatement ta peau. Un regard derrière toi te confirma que, celui que tu considérais actuellement comme l’homme de ta vie, était toujours allongé dans les bras de Morphée.

Alors, tu repoussas délicatement les draps sur le côté pour quitter la chaleur confortable du lit ou tu ne t’étais étendu qu’il n’y a que quelques heures. Ton chemin se dirigea naturellement vers la cuisine ou tu mis en route la cafetière et la bouilloire. Pendant que les précieux nectars se confectionnaient, tu t’éclipsas dans la salle de bain pour prendre une douche. Elle détendit la plupart de tes muscles douloureux, profitant de l’accalmie pour laisser le bien-être – ou un semblant de bien-être – s’emparer de toi. Une fois sortie, tu essuyas la buée sur le miroir de la salle de bain ou ton visage apparue. Ô, tu étais belle Roxane, avec ce joli minois, cette cascade de cheveux blonds et ces grands yeux bleus. Si seulement tu avais été un peu plus expressive, peut-être que cela t’aurait évité de te retrouver avec cette orbe foncée autour de l’œil.

Alors, tu fouillas dans l’armoire de toilette, cherchant sans savoir réellement ce que tu cherchais. Tu étais là depuis un moment maintenant, et tu avais trouvé cette jeune femme dans un magasin de maquillage un jour. Tu avais cru qu’elle pourrait te renseignée et, même si elle ne faisait pas partie du personnel, elle avait été assez adorable pour t’indiquer les produits qu’il te faudrait pour dissimuler efficacement boutons et rougeurs. Elle n’avait sûrement pas pensé qu’elle t’aiderait plutôt à camoufler un vilain bleu.

Une fois la main sur la trousse de maquillage, tu t’appliquas à effectuer les mêmes mouvements que ceux qu’elle t’avait enseigné, tu te sentis obligée d’insister un peu sur la nuance pour que rien ne paraisse. Ta supérieure t’avais déjà fait une remarque et tu n’avais pas envie qu’elle s’inquiète pour toi, elle avait été si gentille avec toi tu refusais de lui apporter des soucis en plus.

Une fois prête, tu enfiles un t-shirt blanc et un pantalon cargo bleu foncé, rien d’extraordinaire lorsque tu vas travailler. Tu retournes dans le salon en faisant le moins de bruit possible. Denis n’est pas du matin, tu n’as pas envie de l’extraire d’un sommeil réparateur dont il a besoin. Tu t’installes sur l’un des tabourets de bar qui meuble votre cuisine pour manger ton bol de céréales et boire ta tasse de thé. Tu fini juste quand tu aperçois la tignasse rouquine de ton petit-ami. Tu lèves les yeux vers lui et il te dévisage.

« Je t’ai réveillé ? »
« Non, ça va. Tu as bien dormi ? »
« Oui, et toi ? »
« Très bien. »

Un sourire pointe sur les lèvres de Denis qui passe derrière toi pour enlacer ta taille et déposer un baiser sur la base de ton cou. Tu te sens bien, tu sens une chaleur bienveillante qui s’insinue dans ta poitrine. Tu le savais, ça va s’arranger. C’est juste une passade.
Il te vole un baiser avant de s’enfuir dans la salle de bain. C’est toujours comme ça le matin, tu travailles plus tôt que lui alors, tu prépares le petit-déjeuner, tu le prends seule et tu t’en vas au moment ou il sort de la douche. Tu termines de manger avant d’attraper ton sac, de vérifier que tout tes papiers et ton matériel est bien là. Tu fais un signe de main à Denis lorsqu’il sort de la douche avant de t’en aller.

Ton horoscope le disait.
« La semaine débute bien pour les Béliers, notamment pour les célibataires. Vous devriez avoir envie de vous stabiliser avec une personne.
Ambiance amoureuse ♥️♥️♥️♥️♡♡
Conjoint à Saturne dans le signe du Sagittaire, la Lune viendra prêter main-forte à tous ceux qui auront des projets d'aventure. Cela pourra être un projet amoureux, ou bien un voyage à l'étranger. Les célibataires qui souhaitent s'engager dans une relation aujourd'hui seront protégés par les astres.

Vous êtes en couple
Certains couples auront envie de se projeter et de voir loin ensemble. Vous pourriez aborder des sujets d'emménagement ou bien d'agrandissement de votre foyer. Au vu de la configuration astrale, il est possible que certains aient envie d'un enfant ensemble. Ce sera une journée basée sur la confiance et le dialogue. »

Et ça te rassurais. Ces derniers jours avaient été une accalmie et tu étais bien décidée à ce qu’elle continue.

La journée de travail se déroula sans encombre. Tu auras réparé quelques voitures, quelques motos. Tu es plutôt contente du travail effectué, même si tu n’en montres une nouvelle fois pas grand-chose. Et puis, il y a eu ce client. Mehret t’as demandé de t’en occuper, parce qu’elle n’avait pas le temps. Alors, tu l’as emmené au bureau pour lui éditer sa facture. Il s’agissait visiblement d’un homme très sociable, pas vraiment méchant. Mais il discutait, beaucoup. Et tu répondais, par politesse. Parce qu’en soi, son discours n’était pas spécialement intéressant, il s’agissait principalement de banalité. Mais lui souriait, beaucoup. Et ton regard croisa les pupilles vertes au travers de la vitre du bureau.

Denis.
Il était là, venu te chercher pour te faire la surprise. Personne n’aurait pu dire à quel point ça te faisait plaisir, ni lui, ni ton client, ni même ta patronne. Mais tu te dépêchas de terminer afin de ranger les outils. Lorsque tu quittas l’atelier une petite demi-heure plus tard, Denis était là, adossé au mur, une cigarette à la bouche et les mains dans les poches.

« Bonsoir. »
« T’en as mis du temps. »
« Désolée, je devais ranger. »
« Ouais, j’m’en fous. On rentre. »
« Je te suis ! »

Le chemin se fit dans un silence de plomb. Tu profitas du silence, tu te rendais bien compte que tu l’avais agacé mais tu n’avais pas su pourquoi. Peut-être n’avais-tu simplement pas été assez rapide à te changer.

En rentrant, tu posas ton sac dans un coin pour voir ce que tu pouvais bien cuisiner. Tu récupéras quelques asperges, des spaghettis, quelques herbes, un fromage végétal doux et de l’huile d’olive.

« Je devrais pouvoir finir de préparer le repas dans un petit quart d’heure. »
« Okay. Appelle-moi. »

Tu hoches la tête doucement, attrapant une planche à découpé pour commencer à préparer la recette que tu maîtrises plutôt bien. Tu tranches les asperges, que tu fais revenir dans de l’huile d’olive pendant cinq grosses minutes. Tu as déjà mis l’eau pour les pâtes à chauffer et, dès que celle-ci frémit, tu y plonges 140 grammes de nouilles avant d’attendre que le tout cuise. Tu oses alors, retourner dans la chambre.

« Est-ce que tout va bien. »
« Ouais. »
« J’ai fait quelque chose de mal ? »
« Oh, non, parfaite Roxane, tu ne fais jamais rien, n’est-ce pas. »

Tu sens tes muscles se tendre petit à petit et tu baisses les yeux.

« Je suis désolée. »
« Et pourquoi tu t’excuses ? »
« »
« Allô ? Pourquoi tu t’excuses ? »
« Je ne sais pas. »
« C’est ça. »

Il se lève et passe derrière toi, non sans la bousculer, pour rejoindre le salon. Un soupir léger quitte tes lippes rosées alors que tu retournes en cuisine. Tu en profites pour poser deux assiettes sur le comptoir ainsi que les couverts qui vont avec. Tu fini par égoutter les spaghettis, tu les rajoutes aux asperges dans le wok et tu recouvres le tout avec le fromage et les herbes. Tu mélanges, tu attends quelques minutes. Et puis tu coupes le feu.

« C’est prêt. »

Tu poses la casserole sur le comptoir et Denis se tourne vers toi. Il observe le contenu de ta casserole et fait la moue.

« Y’a quoi encore dans ton truc là. »
« Des asperges, du fromage et des pâtes. »
« Et quoi ? Ça t’aurait tuée de me faire une part avec des lardons ou du poulet. Tu fais jamais d’effort. »
« Excuse-moi. »
« Je mange ta bouffe de lapin midi et soir, c’est insupportable. T’as qu’à la faire bouffer à ton petit-copain, il s’ra bien content. »
« Mon… Petit-copain ? De qui parles-tu ? »
« Oh fais pas l’innocente, je t’ai vu avec lui tout à l’heure ! »

Tu cherches, O douce Roxane, de qui peut-il bien parler alors que son point vient percuter le mur proche de la porte de la salle de bain. Tu ne trouves pas tout de suite, avant de finalement te souvenir de ce client dont tu t’occupais lorsque tu as croisé le regard de ton aimé. Tu clignes des yeux et secoue un peu la tête.

« Je lui donnais juste sa facture… »
« Il avait bien heureux que tu lui donnes sa facture. »
« Il racontait des banalités. Je l’écoutais à peine… »

Et puis, il s’énerve, balaye le semblant de table que tu as tenté de faire, envoyant au sol les deux assiettes et la totalité de ton repas. Tu te couvres les oreilles, surprise, effrayée.

« NE ME MENS PAS ROXANE. »
« Mais je ne mens pas ! »

Tu le vois, ce geste ample qui commence. La main, paume grande ouverte, qui s’abat finalement sur ta joue. Ta tête qui tourne sous l’effet du coup. Il était moins fort qu’hier.
Et puis, tu entends tambouriner à la porte. Denis est trop agacé pour y aller alors, tu te déplaces rapidement. Tu n’as pas envie qu’un voisin vienne à porte plainte contre lui. Alors, tu ouvres, te retrouvant face à face avec un homme brun que tu reconnais assez aisément puisqu’il s’agit de votre voisin de palier.

Tu n’as pas le temps d’en placer une qu’il s’exprime déjà, il semble très agacé malgré ce drôle de sourire qui orne ses lippes. Tu ne comprends pas tout ce qu’il dit mais tu ne t’attardes pas sur ce que tu ne comprends pas.

« Je suis désolée que nous vous ayons dérangé. Nous allons tâcher d’être plus discrets… »

Tu espères que ça lui suffira, parce que Denis n’est pas en état de parler. Pas ce soir.
Roxane F. Arwen
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Roméo Di Leone
Mer 19 Sep - 21:57
Roméo Di Leone
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« Je suis désolée que nous vous ayons dérangé. Nous allons tâcher d’être plus discrets… »

Roméo hausse un sourcil ; elle croit vraiment l'endormir avec des excuses pareilles ? Il se penche vers elle, plongeant son regard dans le sien. Jolis yeux au passage. Un sourire mauvais étire ses lèvres.

« T'es adorable, mais vous avez clairement franchi le seuil de ma tolérance. »

Il remarque alors un détail, en étant là, si proche d'elle. L'italien plisse les yeux et attrape son menton entre ses doigts avant de faire tourner doucement son visage sur le côté, puis sur l'autre. L'une est trop rouge comparée à l'autre. Roméo la regarde désormais droit dans les yeux ; maquillage accentué plus d'un côté que de l'autre encore une fois.

Le musicien n'y connaît pas grande chose à ces trucs de gonzesse ; mais il a couché avec un bon nombre d'entre elles pour savoir ce qu'elles cherchent à dissimuler sous le maquillage. L'italien pousse un long soupir, libérant la jeune femme.

« Okay, j'ai pigé. »

Il pose sa main sur son bras pour l'écarter de la porte et pénètre dans l'appartement. Roméo ne s'attarde pas sur la décoration qu'il imagine bien pensée, délicate. Il s'arrête lorsque ses pieds entrent en contact avec des débris. Il s'arrête, contemplant le désastre au sol. Et, surtout, la nourriture. De pire en pire.

Et une forme bouge. Un type, sorti d'on ne sait où. Un roux. La source du problème donc. Il n'a pas l'air ravi de le voir. Roméo s'en fout, mais il sourit.

« Eww, quelle sale gueule t'as là. »

Le roux parle, ou s'énerve, Roméo ne sait même pas puisqu'il n'écoute pas. Il le rejoint sans trop de mal, enjambant les débris. Il se plante devant lui, le toisant du haut de son mètre 87, et son poing part tout seul, s'écrasant sur son estomac.

« Aaah, ça soulage. Hm ? Pardon ? J't'entends pas très bien. » Nouveau coup de poing, dans la mâchoire cette fois. « Ça fait quoi de se faire frapper par plus fort que soit ? Ca fait mal hein ? Bah imagine un peu ce qu'elle a dû endurer, elle. Ca y est, tu vois ? Super. »

Il attrape ses cheveux entre ses doigts pour lui relever la tête et planter son regard dans le sien. Le sourire n'est plus de mise, son regard est sombre, menaçant.

« Lève encore une fois la main sur elle, et j'te fais bouffer mes poings, al dente, pigé ? »

Il le lâche avant de tourner les talons. Il croise la blonde, attrapant son poignet pour l'embarquer à sa suite. Roméo ramène sa voisine chez lui, la faisant entrer dans son repère ; il ne la libère que lorsqu'il l'a fait asseoir dans le canapé. Le musicien glisse jusqu'à la salle de bain pour prendre un gant de toilette imbibé d'eau.

« J'aurais tout vu ici. » Il s'assied en face d'elle, sur la table basse, attrapant le plus doucement possible son visage et y appliquer le gant de toilette. « C'est quoi ton nom ? »

Non, Roméo ne connaît pas ses voisins.
Roméo Di Leone
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Roxane F. Arwen
Dim 11 Nov - 2:55
Roxane F. Arwen
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Roxane F. Perrault
I've always remember us this way
Tu n’es pas quelqu’un d’idiote. Tu n’as pas le QI de ton frère ou encore les capacités des étudiants de la prestigieuse école de Blenheim. Mais tu n’es pas plus bête que la moyenne. Pourtant, socialement, tu es loin d’être aussi clairvoyante. Tu te caches derrière l’astrologie pour définir si telle ou telle personne est quelqu’un de bien, tu cherches à ce que les choses aillent mieux mais tu n’anticipes jamais les problèmes.

Jamais.

Pas plus lors que le brun qui trépignait de colère devant toi attrapa ton menton pour t’observer de plus près. Tu prends même peur un instant, ayant un mouvement de recul qui n’aura fait que confirmer ses soupçons à ce voisin que tu n’avais jamais rencontré avant ce soir. Pourtant il maintien sa prise et tu soutiens un peu son regard. Tu ne comprends pas réellement ce qui se passe dans sa tête, ce qu’il a bien pu comprendre. Tu n’as rien dis, pourtant. Mais, tu es à bout de force. Tu as une journée de travail complète dans les jambes et ta dispute avec Denis n’a pas aider à relativiser et à te détendre. Alors, quand il te pousse sur le côté pour entrer, tu perds l’équilibre, te rattrapant à l’aide du chambranle de la porte.

Et le brun disparaît dans ton salon.
Non.

Tu n’as aucune envie que quelqu’un s’incruste dans votre vie, surtout un soir comme celui-là. Parce que l’appartement n’est pas présentable. Vous avez à peine eu le temps de vous installer avant que les choses ne commencent, alors il y a encore quelques cartons à droite à gauche, et puis les assiettes éclatées au sol.
Ce n’est pas l’image que tu veux donner de vous.

Alors tu rejoins l’intérieur au moment ou le point du nouveau venu rencontre la mâchoire de Denis. Mais, tu sembles ne pas réagir. Alors qu’au fond, tu es surprise. Cet homme est entré chez vous pour agresser Denis. Mais les mots qui quittèrent les lèvres du brun étaient encore plus surprenantes. Elle approche pour tenter de l’arrêter, qu’il ne fasse pas plus de mal à Denis. Elle n’a pas envie qu’il soit blessé.

Mais avant qu’elle n’ait pu faire quoi que ce soit, elle voit l’homme se retourner pour partir et sent une force la tirer vers l’extérieur. Elle se laisse faire sans réellement savoir comment réagir à tout ça. Elle voudrait retourner auprès de Denis mais la peur lui vrille l’estomac. Comment réagira-t-il envers elle lorsqu’elle retournera à l’intérieur ?

Et puis, le voisin n’est pas l’homme le plus rassurant non plus. La violence n’est pas forcément la meilleure méthode pour que tu lui offres ta confiance. Malgré tout, tu ne penses pas qu’il te veuille du mal. C’est pourquoi tu ne t’es pas enfuie lorsqu’il est parti dans sa salle de bain. Ton regard observe longuement son appartement avant qu’il ne revienne.

Il s’assied, pose un gant de toilette sur ton œil. Et ta joue meurtrie. Ça fait du bien. Au cœur de la tempête, tu avais oublié le sang qui pulsait contre ta joue.

« Roxane. Et vous ? »

Et puis, tu sembles t’éveiller. Tu te redresses un peu.

« Je devrais rentrer, sinon il va s’énerver. »

Tu ne sais pas encore que ce n’est pas pour lui qu’il faut s’inquiéter, mais pour toi. Tu ne sais pas encore à ce moment là la pente sablonneuse sur laquelle tu t’es engagée. Mais au fond, tu es amoureuse de lui. Et tu crois que c’est une mauvaise passe, que tout s’arrangera quand le travail ira mieux.
Tu veux croire que les choses iront mieux. Parce que tu n’es pas exactement le genre de fille qui trouvera une deuxième chance en amour. Parce que tu as eu de la chance de tomber sur lui.
Enfin, c’est ce que tu crois. Tu poses une main sur le gant de toilette, toujours sans réellement réagir.

« Merci. »

Tu sais que l’homme qui se tient face à toi a simplement voulu t’aider.
Mais tu entends déjà les reproches de Denis. Il est jaloux, ça prouve qu’il tient à toi. Il ne veut pas que d’autres hommes te tournent autour. Tu dois bien avouer que tu n’aimes pas beaucoup quand il sort avec des filles du travail non plus.
Mais tu ne lui envoie pas ton poing dans la figure en règle générale.

Tu as dit que tu voulais partir mais au fond tu es épuisée et tu n’as pas envie de te prendre la tête avec lui encore ce soir. Alors ton corps n’a pas bougé, ton regard observant maintenant le sol.

Que doit penser votre voisin de vous…
Roxane F. Arwen
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Roméo Di Leone
Mer 28 Nov - 21:50
Roméo Di Leone
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« Roxane. Et vous ? »

L'italien hausse un sourcil et la fixe un instant ; est-ce qu'elle est sérieuse avec ses bonnes manières ? Bah, lui il en a aucune, dans le fond. Il secoue ostensiblement la tête alors que la mélodie du Moulin Rouge résonne déjà dans sa tête, les paroles en prime.

« Roméo. »

Elle réceptionne le gant qu'il lui a donné et, lui, récupère sa main ; pas qu'un contact supplémentaire l'aurait dérangé, mais c'est pour mieux attraper son menton et inspecter le reste de son visage. Pas d'autres marques à première vue.

« Je devrais rentrer, sinon il va s’énerver. »

Roméo s'immobilise pendant une fraction de seconde avant de se reculer légèrement, sourcil arqué. Un long soupir accompagné d'un regard vers le ciel, le musicien exprime déjà son opinion. Les mots vont bientôt venir, ne vous inquiétez pas.

« Merci. »

Roméo croise les bras, sans bouger de sa place, la fixant. Et elle ne bouge pas. Parfaite contradiction avec ses propres mots. Et maintenant elle regarde le sol comme si c'était la chose la plus intéressante de l'univers. Un sourire narquois étire le coin des lèvres de l'italien qui se lève pour se diriger vers la cuisine.

« Merci de quoi ? De t'avoir donné de quoi soulager ta joue, ou de t'avoir arraché à lui ? »

Le brun n'attend pas de réponse, et probablement qu'elle n'en formulera aucune. Ou elle sera en contradiction avec ses actions, comme le reste. Roméo attrape un verre et le remplit d'eau avant de lui apporter ; il s'étonne lui même de son comportement. Il doit certainement être malade, oui c'est ça.
Il retourne jusqu'au canapé et lui tend le verre d'eau avant de s'asseoir à côté d'elle, laissant une légère distance entre eux. Ouais, il est décidément malade. Parce qu'une belle fille comme elle, il l'aurait emmené dans sa chambre sans passer par la case canapé et boisson offerte. Comme quoi, il y a un début à tout. Et aussi les circonstances qui ne s'y prêtent pas.

Depuis quand il se soucie de ça, lui ?

« Ecoute principessa, il peut s'énerver autant qu'il voudra, il franchira pas cette porte. » Il fait craquer ses articulations, un sourire mauvais aux lèvres. « Enfin, s'il veut essayer, je serais ravi de le recevoir. »

Roméo n'est pas du genre à chercher la bagarre, c'est la bagarre qui vient à lui. Par contre, oui, il l'accueille à bras ouverts, comme une vieille amie. L'italien laisse finalement ses yeux clairs se poser sur la blonde à côté de lui, longeant son menton dans le creux de sa main. Et à bien l'observer, cette fille a pas l'air vraiment heureuse.

Il en fréquente beaucoup, et même si c'est plus que temporaire, il sait reconnaître le regard des femmes. La colère, la peur, le désir, il connaît toutes sortes de regards, Roméo. Parce que les émotions sont sublimées dans le regard d'une femme.
Et celle là n'est pas heureuse.

« T'es juste une chose à ses yeux. La parfaite petite amie qui n'a d'yeux que pour lui, qui ne doit jurer que par lui. C'est pas toi qu'il aime, c'est le sentiment de domination, de contrôle que tu lui donnes. »

Le tact ? Concept inconnu et incompatible chez le sujet Roméo Di Leone.
Il finit par la quitter des yeux, haussant les épaules.

« Enfin, tu fais c'que tu veux. J'm'en fous. Mais si tu décides d'y retourner, c'est pas le bonheur que t'y trouveras. T'y laissera ta peau, d'une manière ou d'une autre. Et j'ai pas envie que les flics viennent me casser les couilles à cause d'un meurtre pseudo passionnel dans l'appart d'à côté. »

Roméo, toujours en finesse.

« Alors, tu décides quoi ? Pizza ou pasta ? »

Et, dans ses mains, déjà, le menu dépliant du traiteur/livreur à domicile.
Parce que Roméo c'est un italien en carton ; il sait pas cuisiner et veut même pas s'y tester.
Comment passer du coq à l'âne, par Roméo Di Leone.
Roméo Di Leone
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