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Visite de courtoisie ••• Cait
Lancelot Andrieux
Lun 23 Oct - 20:18
Lancelot Andrieux
Artist Alley
C’est chiant un hôpital.

Ca pue, c’est tout blanc, et tous les couloirs se ressemblent. T’as beau avoir l’numéro d’étage et de chambre où tu veux t’rendre, t’es jamais sûr d’y arriver.

Devinez qui c’est qui s’est paumé ? C’est bibi ! Bah ouais.

Comment les gens ils veulent que j’m’r’trouve ici moi ? J’pige que dalle à c’qu’y a marqué sur les panneaux.

Mon anglais est pourave.

Mais je vaincrais ! Les mecs peuvent toujours séguer s’ils croivent que j’vais r’noncer.

J’CHUIS UN WARRIOR WESH.

Why l’infirmière m’regarde d’traviole ? Elle a jamais vu quelqu’un lever l’bras ?

Bwef. J’continue mon ch’min. J’baraguine avec mon anglais français et p’tain la Vierge doit être d’mon côté parce que j’finis par trouver la bonne porte.

Ayez !

J’frappe à la porte et entre quand j’entend une rep’.

La meuf –Una. J’m’en souviens parce que j’ai galéré ma race pour la r’trouver alors qu’j’avais pas son nom- est bien là et j’lève mon bouquet d’fleurs vers elle.

« Yo Una ! Ca boum ? »
Lancelot Andrieux
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Ù. Caitrìona Muirhead
Lun 23 Oct - 23:30
Ù. Caitrìona Muirhead
Artist Alley
Messages : 53
Age : 26
Occupation : Étudiante - Apprentie Pâtissière
Multi-comptes : E. Kaelen Knightwalker
Bartholomew II Richardson
Ù. Caitrìona Muirhead
Nikolaus K. Nielsen
Harold C. Edly
Enola S. Beauchamp
Xavier W. Disney
You'll be brighter than the stars
Bourdonnement. Migraine. Noir.
Le noir complet. C’est tout ce que tu avais vu de cet incendie. Au fond, tu avais vu Pavla revenir vers toi. Non, il fallait qu’elle s’en aille, qu’elle se sauve. Tu avais juste vu son visage inquiet avant de sombrer dans une inconscience qui ne s’était estompée qu’une fois dans l’ambulance.

Quand tu ouvris les yeux, tu fus aveuglée par une lumière. On essayait de déterminer si tu avais un traumatisme crânien ou non. Mais, au final, tu ne sentais plus rien, tu étais sur un petit nuage. On avait sûrement dû t’administrer des sédatifs, des calmants.
Et finalement, le noir revint.

Quand tu ouvris un œil, tu entendis vaguement la télévision qui avait été installée dans ta chambre. Tu étais seule, comme les deux ou trois personnes qui avaient été gravement blessée. Quelqu’un devait prévenir Brume, prévenir tes parents. Tu te souviens avoir eu une pensée pour ta mère qui allait certainement vouloir que tu rentres à Edimbourg.
Hors de question

Finalement, tu sombre de nouveau dans les confortables bras de Morphée, emportée au pays des rêves ou la douleur n’existait pas.
Pas encore.

Cette douleur qui se réveilla finalement au petit matin, t’arrachant un cri. Tes yeux verts s’ouvrirent, encore brumeux de cette dure soirée. Un masque à oxygène t’offre toujours de quoi respirer sereinement.
Tu avises rapidement de ton état.
Ton bras brûlé est bandé largement sur toute la longueur de l’avant-bras.
Plusieurs côtes t’arrachent des grimaces de douleur lorsque tu respires.
Ta jambe droite est également largement bandée à l’endroit où le morceau de bois s’était infiltré.
Et pour finir, le pompon sur le gâteau, ta cheville gauche est plâtrée.

Tu es vraiment dans un sale état, ma pauvre Cait.
Après les différentes visites matinales, on t’aura enfin libéré du masque à oxygène, tu peux alors respirer par tes propres moyens. Mais, tu as mal à la gorge, mal à la poitrine aussi à force d’avoir inhalé de la fumée.

Et surtout, tu es inquiète. Tu n’as eu aucune nouvelle de l’école, des autres personnes qui étaient là. Quara, Pavla, Youra, Les professeurs Levinsky et Ahn… Tu t’inquiètes aussi pour Wanda, pour Stijn, pour tout ceux qu’elle tu n’as pas pu voir mais qui auraient pu être pris au piège.
Et puis, pour celui qui est venu t’aider alors que ta jambe était inutilisable.
Tu espères au plus profond de ton cœur que tout le monde va bien, qu’il n’y a eu aucun mort et que peu de blessés.

Tu ne manges pas grand-chose le midi, mais accueille la soupe avec plaisir. Ca apaise quelque peu ta gorge irritée. Tu vas pour te rendormir lorsque la porte s’ouvre sur un visage que tu es heureuse de voir malgré le prénom qu’il emploi. Tu ne lui en veux pas vraiment, il ne peut pas savoir. Mais tu fronces quand même le nez.

- Cait.

Tu lui offres un sourire et te redresse dans le lit, grimaçant de nouveau sous la douleur.

- Ca pourrait aller mieux.

Tu l’observes un peu, ne réalisant pas tout de suite que le bouquet qu’il te tend est pour toi. Tu penches un peu la tête et rit, grimaçant une nouvelle fois. Tu maudis déjà tes côtes.

- Merci beaucoup, pour ça, souffle-tu en prenant le bouquet, mais surtout pour ce que tu as fais à l’intérieur… Comment tu t’appelles ?

Tu lui fais signe de s’assoir, tu es contente d’avoir de la visite.

- Tu sais comment vont les autres ?
©️ Kendall - Toute copie partielle ou complète est prohibée
Ù. Caitrìona Muirhead
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Lancelot Andrieux
Dim 5 Nov - 21:14
Lancelot Andrieux
Artist Alley
Cait.

C’quoi c’te réponse au juste ? J’chuis censé dire quoi là ? J’en sais que dalle et j’reste planté comme un con.

Bon bah on improvise et on fait genre on a tout pigé hein.

Ca pourrait aller mieux qu’elle dit. En même temps vu les plâtres qu’elle se tape c’normal. J’me rappelle qu’elle avait un truc planté dans la jambe.

J’essaye d’faire genre un sourire rassurant ou un truc du genre, même si j’sais pas trop comment ça marche.

J’lui dit quoi moi ? « L’important c’est qu’t’es pas morte ! » Nan jure ?

J’relève un peu l’bouquet vers elle, histoire qu’elle le voit bien. Puis pour cacher que je sais carrément pas quoi dire là maintenant aussi.

Elle les prend. J’ai les mains libres, et je sais carrément pas quoi en faire now.

« De rien, c’est normal. J’crois ? »

En vrai c’était tellement la panique dans ma tête pendant l’incendie, t’imagine même pas.

Quoi que. J’ai d’mandé à un prof de dire tartiflette s’il était vivant.

J’fais n’importe quoi quand j’suis paniqué.

Et j’dis d’la merde aussi.

J’mâte la chaise à côté d’son lit, et à la première occaz’ j’me laisse tomber dessus.

« Lancelot Andrieux. Oui c’est carrément ridicule, tu peux rire. »

Moi-même j’pige toujours pas ma mère m’a appelé comme ça.

Même si des fois j’me dis que « Lancelot » c’est toujours plus portable que « Guenièvre ».

Pauvre frangine.

J’hausse les épaules à sa question.

« J’me suis pas trop renseigné j’t’avoue. Ma sœur m’a un peu monopolisé. J’sais qu’y a pas eut d’mort, c’est d’jà ça. J’ai entendu dire qu’du côté des dortoirs, une fille a eut un trauma crânien. Et l’prof Levinsky a apparemment fait un arrêt car- »

Merde. Comment on dit arrêt cardio-pulmonaire en anglais ?

« Du cœur. Mais il va mieux. »

Putain c’que je suis doué pour rassurer moi.

« Y a eut quelques blessés graves. Dont toi. Mais tout l’monde s’en sort plus ou moins bien. »
Lancelot Andrieux
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Ù. Caitrìona Muirhead
Sam 25 Nov - 0:01
Ù. Caitrìona Muirhead
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Ù. Caitrìona Muirhead
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Tu sais, t’es pas la plus à plaindre ma pauvre chérie. Tu aurais pu être morte, en vrai. Alors tu relativises, t’as jamais été quelqu’un de très pessimiste, et ça fait un moment que tu as cessé de faire la tête pour tout et rien, la pâtisserie aidant beaucoup.

Alors, voir ce petit homme dans ta chambre, ça t’a fait tout drôle. Parce qu’il aurait dû s’inquiéter pour les siens, pour ses amis, pour son entourage. Il aurait dû profiter de sa vie, d’être indemne, pour sortir. Pas pour venir s’enfermer dans une chambre avec une inconnue.

Pourtant, tu souris.
Tu passes ta main dans tes cheveux et tu grimaces. Ils sont sec, enfin, faussement. Ils sont sales, abîmés par la chaleur et les poussières de l’incendie. Et tu sais que les shampooing qu’ils utilisent dans les hôpitaux sont horrible pour les cheveux. Tu espères que Brume t’apporteras une de ses lotions… Parce que ses cheveux sont toujours beaux, à Brume.

Tu le regardes prendre place près de toi, t’es contente de ne pas être toute seule pour de vrai. Tu sais que tu pourras discuter un peu.
Tu te sens triste pour les autres victimes de l’incendie mais tu es rassuré que tout le monde aille bien.

Son nom te fais pencher la tête doucement et un rire quitte tes lèvres. Il n’est pas moqueur, il n’est pas méchant.

- Tu es mon chevalier c’est ça ? T’as sauvé la damoiselle en détresse alors tu viens voir si elle va bien ?

Le parallèles entre son prénom et les chevaliers de la table ronde était trop beau pour ne pas être fait, d’autant pour le jeune homme courageux qu’il avait été avec toi.

- Toi, ça va ? Et tes proches ? Tu as des amis ou de la famille à Blenheim ?
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Ù. Caitrìona Muirhead
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Invité
Dim 3 Déc - 16:23
Anonymous
ft. Cait & Lancelot
Visite de courtoisie
Vous étiez enfin à l'abri. Mais dans ta tête résonnait encore le grondement enragé de l'incendie qui avalait tout sur son passage, et tu étais tentée de te rouler en boule dans ton coin, les mains bouchant obstinément tes oreilles, comme si tout allait cesser et te plonger dans un silence rassurant. Mais il y avait toujours du bruit à l'hôpital, que ce soit le pas pressé d'une infirmière, les éclats de voix des visiteurs. Visiteurs. Des parents, amis, apportant des chocolats pour réconforter les victimes du sinistre. Mais tu n'avais eu droit qu'à ton frère, infiniment trop inquiet pour que tu n'en manques pas pleurer. Et tu l'avais repoussé un peu en détournant les yeux. Parce que malgré toute ta petite expérience d'ado rebelle, tu n'avais jamais eu à subir ça. Et rien ne te prouvait que la prochaine fois, tu saurais réagir. Enfin, il fallait espérer qu'il n'y aura pas de prochaine fois. Tu n'étais pas une héroïne au grand cœur, non, juste encore une enfant incapable de sourire et de s'accepter et d'accepter ses sentiments. Branko était vite parti, il avait d'autres gens à visiter, et puis tu allais bien. Tu regardais tes mains égratignées, et tu pensais à tous les autres. M. Levinsky et M. Ahn, Quara, les deux garçons dont tu ne connaissais pas les noms, et Cait. Cait ensevelie sous les décombres du plafond, le sentiment de profonde panique qui t'avait envahie. Tu frottas tes poings contre tes yeux. Il te fallait être forte, même si tu ne l'étais pas. Alors tu repoussas les couvertures blanches et fis quelques pas hésitants dans la chambre. Ton corps entier te lançait, réclamait le repos, mais tu n'en fis qu'à ta tête, tu attrapas une infirmière au hasard, pour demander la chambre de Cait. Dans ton esprit, c'était ta priorité.

Sa porte est entrouverte. Il y a peut-être une infirmière avec elle. Une grimaçe discrète te tordit la bouche, parce que tu ne savais pas dans quel état tu allais la retrouver. Mais tu poussas bravement la porte. Elle était là, avec un sourire sur ses lèvres rouges, et ses cheveux rouges comme une tâche de couleur dans la chambre trop blanche. Les fleurs aussi faisaient tâche. Ce n'était pas à toi qu'elle souriait, mais à ce garçon. Ce brun qui était aussi dans la cuisine au moment des faits, celui à la tartiflette. Et ton coeur se serra violemment. Que faisait-il là ? Pourquoi il apportait des fleurs à Cait ? Tu manques faire demi-tour sans attendre. Mais il ne pouvait PAS accaparer Cait. Elle était-- Non, Cait n'était pas à elle. Même si elle en rêvait, même si la rouquine tourna son sourire vers toi, et que ses yeux semblèrent sincèrement heureux de te voir, tu étais bouffée d'une jalousie que tu considérais toi même comme de trop. Cait n'était qu'une amie, et tu n'avais pas le droit de la garder que pour toi. Alors tu fis naviguer ton regard entre les deux, et tu marmonnas. « Je peux revenir plus tard… Je venais voir si… Tu allais bien. » Et tu esquissais déjà un geste pour refermer la porte sur toi, pour ne plus voir cette image de Cait qui offrait son éternel sourire à un garçon.
Invité
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Lancelot Andrieux
Sam 23 Déc - 17:03
Lancelot Andrieux
Artist Alley
Naaaaan. Pas la blague du chevalier. Pitié. Ca va me poursuivre toute ma vie cette merde.

Why je m’appelle Lancelot ?

Why ma mère avait des goûts ultra chelou en terme de prénom ?

Est-ce que si elle avait eut un deuxième fils elle l’aurait appelé Arthur juste pour le kiffe de reforme le pire triangle amoureux de l’humanité qui a provoqué la chute du monde arthurien ?



Un triangle amoureux avec des frères et sœurs. C’est dégueulasse.

« Yup. Content d’voir que tu vas bien d’ailleurs. »

Tu t’es pris un peu le plafond sur la gueule quand même. C’pas rien.

« Ca va. Y a surtout ma frangine, mais elle était pas dans l’incendie donc c’est bon. Elle va bien. Elle a même failli m’péter la gueule mdr. »

J’capte un peu tard qu’y a la porte qui s’ouvre et qu’une nouvelle tête vient d’apparaitre.

Tiens. J’connais cette meuf.

J’l’ai déjà vu quelque part. Pour de vrai.

Même qu’y avait du sang et de la fumée c’jour-là.

« Haaaaaaaa ! Toi !! »

Non j’ai pas des réactions ultra disproportionnées.

Et je suis pas du tout en train de la pointer du doigt.

C’est faux.

« T’es la meuf qu’y avait avec nous dans l’refectoir nan ? T’es en vie ? Tu vas bien ? »

Questions stupides.

« Reste pas là, viens ! Y a une chaise pour toi. C’quoi ton nom d’ailleurs ? »
Lancelot Andrieux
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Ù. Caitrìona Muirhead
Sam 13 Jan - 2:10
Ù. Caitrìona Muirhead
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Ù. Caitrìona Muirhead
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Don't you know that you're toxic ?
Tu n’as même pas honte d’avoir rappelé à Lancelot l’origine de son nom. Parce que toi, la légende arthurienne t’as toujours  intéressée sans jamais vraiment savoir par quoi commencer. Alors tu t’es contentée de la série BBC ainsi que des différentes adaptations cinématographiques plus ou moins réussies.
En tout cas, tu es ravie de savoir que la famille de Lancelot se porte bien.

Même dans le fond d’un lit d’hôpital, tu es rayonnante. Et tu sais que c’est la simple visite d’une personne qui te rend ainsi. Qu’on ai pensé à venir prendre de tes nouvelles alors que tu es une simple inconnue, c’est merveilleux. Et tu es heureuse de ça.

Tu es heureuse aussi lorsque tu vois la bouille de Pavla dans l’encadrement de la porte. Parce que, ton amie a pensé à toi. Et ça, c’est aussi un très beau cadeau. Tu lèves la main pour lui faire signe et tu le regrettes tout de suite, une grimace quittant tes lèvres.
Ça fait mal.

- Pavla, je suis contente de te voir ! Comment tu te sens ? Tu ne devrais pas être au lit ? C’est pas raisonnable…

Mais Pavla était-elle réellement raisonnable ? Si on en jugeais par les litres entiers de café qu’elle ingurgitait, on pouvait dire que non. Mais en même temps, tu l’aimes bien, Pavla, et tu sens ton cœur faire quelques « boom boom » en plus lorsque tu la vois.

Et puis Lancelot saute sur ses pieds et s’écrit. Tu es surprise. Il t’aurait presque fait peur. Mais tu ne peux retenir un rire. Il est adorable.

- Mais oui, reste avec nous ! Comment tu te sens ?
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Ù. Caitrìona Muirhead
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Invité
Jeu 8 Fév - 2:39
Anonymous
ft. Cait & Lancelot
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Tu n'étais pas du genre timide, Pavla, mais à voir ces deux là braquer leurs regards sur toi, tu avais vraiment envie de fuir, si on excluait le fait que la situation n'était pas à ton avantage. Cait, tu savais même pas si elle aimait exclusivement les mecs ou les filles, ou peut-être personne, ça n'était pas le genre de sujet que tu osais aborder avec elle, déjà qu'aborder un sujet était pour toi un grand exploit. Et puis regarde-toi, la fille à problème qui veut se racheter, comment veux-tu que-- « Haaaaaaaa ! Toi !! » Tu clignes des yeux sans comprendre face au garçon du réfectoire, qui venait de crier en te pointant du doigt, te reconnaissant sans nul doute. Ouais bah tu l'avais reconnu aussi mais tu criais pas, enfin. Sans doute un Olympics, celui-là. « T’es la meuf qu’y avait avec nous dans l’refectoir nan ? T’es en vie ? Tu vas bien ? » En v'la des questions inutile, bien sûr que c'était elle, mais quelque part, la surexcitation du gars et sa manière de parler avec son accent français, la faisait presque sourire. A moins que ça ne soit que le sourire de Caitriona, qui te fit un signe de la main. Mais ils s'y donnaient à fond tous les deux, alors tu réussis à échapper un sourire. « Bien sûr que je suis en vie, sinon je ne serai pas là. » Même pas de moue râleuse comme tu pourrais en faire à Branko, l'incendie t'avait transformé on dirait, une autre Pavla. Une Pavla qui avait eu peur de perdre ceux qu'elle aimait. Aux insistances des deux rescapés, tu finis par poser ton derrière sur une chaise. Parfait, de la sorte tu pouvais mettre en l'air le petit rendez vous romantique de ce brun, avec ses fleurs là. Elle avait pas pensé aux fleurs. Est-ce qu'elle avait une tête de meuf à offrir des fleurs ? Non. Ah, il lui avait demandé son nom. Cait l'avait dit, hein, mais ce gars il a l'air de courir partout intérieurement dans sa tête alors il a pas dû faire gaffe. « Pavla. J’discutais avec Cait dans la cuisine quand l’incendie s’est déclaré… » Comme si c'était utile. Comme si tu parlais à TA Cait. T'avais envie de te claquer. « Vous savez si les autres vont bien ? Je suis pas encore allé les voir… » Les autres, ceux qui étaient aussi dans la cuisine à ce moment-là, le prof Huan, Quara, l'autre garçon... Levinsky devait être dans un sale état lui aussi. Mais pour le moment tu te concentra sur la rouquine, qui grimaçait parfois. « Comment vont tes blessures ? Te surmène pas trop. » Waouh, Pavla qui s'inquiétait à voix haute pour elle, t'avais l'impression qu'on avait braqué les projecteurs sur toi là. Par contre, fallait rêver pour qu'elle s'inquiète pour l'autre mec, il avait l'air tellement agité qu'on dirait pas qu'il était dans l'incendie.
Invité
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Lancelot Andrieux
Sam 10 Fév - 20:26
Lancelot Andrieux
Artist Alley
Cait et la fille –Pavla c’est ça ? Chelou comme nom.

Quoi que je peux pas parler moi…

Bref Cait et Pavla se connaissent apparemment. Je crois que c’était déjà le cas pendant l’incendie ? J’sais plus.

C’tait pas trop ma préoccupation première à c’moment-là, d’savoir qu’elles étaient potes.

J’pensais surtout à ma vie.

Après mon coup d’éclat, j’retourne poser mes fesses sur ma chaise. Parce que bon elle est un peu confortable quand même.

Et c’est mieux qu’rester debout comme un con.

Oui bon certes ma question était conne, mais on est jamais trop sûr. Des fois qu’elle se serait transformé en zombie ou en vampire entre deux consultations !

J’me gratte le crâne.

Allez go, rebelote pour la question.

« J’sais qu’le prof a fait un arrêt du cœur mais qu’il est toujours vivant. » (Grâce au pouvoir de l’ami- de la tartiflette) « J’ai été renseigné sur Cait en la cherchant, mais j’sais pas pour les autres. J’ai capté des trucs mais en vrai j’sais pas qui sont les gens. »

Donc c’est ultra pratique.

« Mais y a pas d’mort. »

Je crois.

« Je crois. »
Lancelot Andrieux
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Ù. Caitrìona Muirhead
Sam 10 Fév - 21:11
Ù. Caitrìona Muirhead
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Look out 'cause here I come
Oh, toi aussi tu avais été effrayée à l’idée de perdre des gens qui te sont proche. Ça t’avais emplie d’un sentiment de malaise et d’angoisse que tu ne connaissais que trop bien. Alors tu l’avais réfréné en demandant aux infirmières comment s’était fini l’incendie.
« Bien, on ne déplore que des blessés pour le moment. »

Pour le moment.

Ce qui signifiait qu’à cet instant particulier, personne n’était mort. Mais qu’il y avait toujours au moins une personne en danger. Et ça te peinait, bien que tu sois à peu près sûre que tous tes amis et tes proches étaient en vie.

Mais l’heure était à profiter de la visite de tes amis. Si tu comptais Pavla dans ton cœur depuis plusieurs mois déjà, Lancelot t’intriguais. Peut-être était-ce sa bonne humeur à toute épreuve, cet accent charmant ou bien simplement son air de dire que « tout allait bien ».

- On était dans le réfectoire, tu n’étais pas avec moi en cuisine. Sinon tu aurais pu être encore plus blessée. Mais Lancelot à raison, les médecins m’ont dit qu’il n’y avait que des blessés. C’est un miracle.

Tu portas la main à ton bras brûlé et sourit doucement. Heureusement qu’elle n’avait pas été là, qu’elle n’avait pas été blessée plus que de raison.

- A part ma cheville, j’ai ma brûlure au bras et la plaie sur la jambe ou le bout de bois s’est planté. Et sinon d’après les médecins j’ai des côtes cassées. Mais rien de tout ça n’est très grave, je garderais, au pire, quelques cicatrices d’aventurières !

A rajouter à  celles que tu possédais déjà sur les mains. Cuisiner est un art dangereux.

- Sinon, Lancelot, tu es en quelle année ? Tu viens d’arriver, je ne crois pas qu’on se soit croisés avant.

Tu t’en serais souvenue.
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Ù. Caitrìona Muirhead
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