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((sony)) s c r e a m e r
Invité
Dim 28 Jan - 22:42
Anonymous
Theodora n'avait pas peur.
Elle essayait de s'en convaincre comme elle le pouvait, mais très sincèrement, elle manquait cruellement de crédibilité. Elle aurait pu songer que Sony partageait ce point de vue, si elle n'avait pas été bien trop concentrée par l'action se déroulant à l'écran et l'angoisse que It lui faisait subir.
Theodora n'avait pas peut des clowns, pas peur des monstres et, de façon générale, n'avait pas peur de grand chose dans la vraie vie. Elle pouvait risquer sa peau et se consumer à l'adrénaline sans trop de soucis.
Pourtant, un peu d'obscurité (qu'elle chérissait pourtant) et un film angoissant, et elle devenait une gamine au cri strident qui faisait des bons à la moindre menace dans l'écran.
Alors maintenant, l'on peut aisément imaginer ce qu'il pouvait se passer dans ce cadre, Theodora concentrée sur l'écran, son coussin écrasé dans ses bras et les nerfs à vif, qui subitement se souvenait que le monde extérieur existait. Qu'il n'était sans doute pas aussi menaçant, mais qu'il était vu à travers le prisme des émotions immédiates suscitées par la fiction se déroulant à l'écran.
Sans doute n'était-ce qu'une télécommande qui chute, ou une énième boîte en équilibre dont elle avait le secret, et qui finissait par se casser la gueule ; mais un bruit, un simple bruit dans le silence de l'inquiétant film, et un cri échappa à Theodora ; Sony se foutrait sans doute de sa gueule, quand il aurait encaissé la surprise de se retrouver avec une brune sur le ventre qui s'agrippait à lui comme si sa vie en dépendant. Et Theodora se sentirait sans doute très conne, aussi, rétrospectivement.
Sauf que sur le coup, elle était figée, et ne songea pas de suite à la douleur qu'elle pouvait lui infliger.
Theodora venait de flipper sur un truc à la con, mais s'en sentait pas encore totalement débile. Elle espérait juste qu'Opaline ne réagisse pas - mais l'inquiétude à cet égard était faible, Opaline dormait comme une pierre. D'ailleurs, aucun son ne se produisit suite au cri, et Theodora releva les yeux vers celui qui passait 50% de sa vie chez elle, alias le baby sitter d'Opaline et un de ses plus proches amis à elle.
Ce qui ne rendait pas la situation moins ridicule.
« ...C'était quoi ?? »
Non, pas encore le moment de s'inquiéter du ridicule de la situation ; elle flippait toujours.
Oui.
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Sony McClusky
Dim 28 Jan - 23:22
Sony McClusky
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Il ne se souvient absolument pas de qui vient l'idée. Sûrement de Théo. Assurément. Bah, peu importe. Lui, il est content dès l'instant où elle est heureuse. Son bonheur suffit au sien, alors il faut pas grand-chose à Sony. Elle pourrait vouloir la lune qu'il irait lui décrocher. Bon, il mettrait une plombe et se tuerait à la tâche vu que c'est techniquement pas possible, mais l'idée est là.

Alors le voilà, assis sur le canapé de Théo, devant la télévision. Devant IT qu'il a déjà vu plusieurs fois. Dans une obscurité presque totale, uniquement coupée par la lumière émise par l'écran. Sony a pourtant essayé d'expliquer que, la pénombre, pour ce film là, c'est pas vraiment la meilleure des idées. Mais Théo n'a pas semblé comprendre, ou n'a pas voulu l'écouter, au choix.

Aussi, ce qui devait arriver arriva forcément. Mais pas de la manière dont il le pensait. Enfin, pas en totalité. Sony sait que Théo est une fille courageuse ; elle l'a montré à maintes reprises, dans le passé comme dans le présent. Et elle continuerait à être cette femme forte qu'il admire tant. Qu'il aime tant. Mais là, plongée dans une situation rassemblant divers facteurs de surprise, Sony savait qu'elle finirait par être surprise et qu'elle lâcherait un cri.

Théo n'y manqua pas.

Sauf que Sony n'a pas, ne serait-ce qu'un seul instant, pensé que la jeune femme lui bondirait dessus. Au sens propre comme figuré.

Et il est là, Théo accrochée à son cou. A se demander si c'est le pire ou le meilleur jour de sa vie. Il est presque figé, ne sachant que faire. Il cligne des yeux et, que dieu bénisse la pénombre, il a sûrement viré au rouge cramoisi. Et que dieu bénisse également ses origines, c'est tout de suite moins flagrant.

« ...C'était quoi ?? »
« Je… hem… je sais pas ? »

Sony n'a clairement pas eu peur ; il a été un peu surpris mais il ne s'en serait pas inquiété pour autant. Mais c'est le fait d'avoir Théo, là, tout contre lui, qui lui fait totalement perdre ses moyens. Son odeur l'enivre totalement et il se rend compte à quel point il a de la chance dans son malheur. Ou du malheur dans son bonheur. Parce que son palpitant tambourine tellement fort dans sa poitrine qu'il a l'impression qu'il va exploser, ou sortir de sa cage thoracique pour s'écraser mollement par terre et rouler jusqu'à disparaître dans l'obscurité pour l'éternité.

Il la sent presque trembler contre lui et reprend alors ses esprits. Elle ne doit pas avoir si peur que ça, juste le coup de l'émotion. Il l'entoure finalement de ses bras pour tenter de la rassurer, la serrant doucement contre lui en caressant ses cheveux. Oh bordel, il pourrait faire ça pendant des heures.

« Là, là. Du calme, c'est rien. Sûrement une de tes constructions bancales qui s'est cassée la gueule. Tu veux que j'aille voir ? »

Et il se maudit pour avoir posé cette question. Il a enfin l'occasion de l'avoir, là, contre lui, sans que ça paraisse étrange -ou juste un peu- et il ruine cet instant. Ah, il se déteste. Parce que si elle dit oui, il devra la lâcher. Et quand il reviendra, chacun aura repris sa place. Et la chaleur de son corps contre le sien va lui sembler bien lointaine. Mais si elle dit non, et il prie chaque dieu de chaque religion -il est athée ce grand con- alors il pourra caresser l'espoir de rester comme ça. Avec elle.

Mais il y croit moyen.
Sony McClusky
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Invité
Lun 29 Jan - 19:55
Anonymous
Theodora est flippée ; le cri était normal somme toute, dans cette situation - surtout pour la personne, qui est, rappelons-le, bruyante. Par contre, l'agression physique restait plus imprévisible il est vrai. Même la concernant, d'ailleurs ; sans déprécier les contacts physiques, Theodora reste plus verbale que tactile. Mais quand on flippe, on réfléchit pas, et elle se raccrocha à Sony, qui était vraiment très rassurant.
Juré Theodora le trouvait extrêmement rassurant.
Sans doute la personne le plus rassurante qu'elle connaisse en fait.
Et sa taille, sa gueule de grumpy cat et son statut de flic scolaire - ou presque - ne changeait absolument rien à ce ressenti.
Donc sa réaction était parfaitement naturelle, finalement.
Elle ne songea pas tout de suite à la surprise qu'elle venait de susciter chez sa victime, trop absorbée par son pouls s'emballant et la contemplation de l'obscurité qui devenait soudain impressionnante. Elle cherchait désespérément une réponse à ce qui avait failli lui provoquer un arrêt cardiaque et ne réagit pas spécialement à la voix de Sony, sans pour autant ne pas l'entendre.
« Je… hem… je sais pas ? »
Pratique. En même temps, il était pas omniscient. Theodora fouillait l'obscurité du regard, toujours sans dessus dessous émotionnellement parlant. Elle tremblait un peu, avait le souffle hasardeux et le cœur fou ; et son pouls semblait horriblement désordonné, un peu trop fort aussi. Son esprit semblait lui souffler qu'un truc était bizarre, mais elle était beaucoup trop renversée et concentrée pour pouvoir se focaliser sur cette source d'étrangeté. Sans compter qu'elle sentit les bras de son ami l'enlacer, et c'est comme si elle était une gosse auprès d'un feu de cheminée - un peu plus apaisée, dans l'immédiat. Rassurée. Mais pas calmée pour le moment. Ses muscles se détendirent lentement alors que Sony la réconfortait tout doucement. Elle avait l'impression d'être une enfant, c'est incroyable ; elle commençait à se sentir légèrement ridicule.
Pas qu'elle ait quoique ce soit à faire du ridicule, fondamentalement.
« Là, là. Du calme, c'est rien. Sûrement une de tes constructions bancales qui s'est cassée la gueule. Tu veux que j'aille voir ? »
Ah, oui, sans doute. Maintenant qu'elle était capable de réfléchir - il était temps -, elle se rendait compte de la logique de sa déduction, qu'elle aurait dû faire d'elle-même. Elle se secoua difficilement pour tourner la tête vers son doudou actuel et posa un regard quelque peu confus sur le visage - qu'elle voyait de près - du grumpy cat.
« Tu me laisses me calmer s'il te plaît, avant. Et euh... ouais... wait. »
Elle respirait plus correctement, son pouls semblait lui aussi se calmer - semblait ? Un truc clochait.
« Euh... Désolée... J'ai dû te faire peur en plus. Ouais avoue même toi t'as eu peur ! »
Sauve son égo stp. Cela l'amuserait, dans l'absolu, d'imaginer ce grand gaillard flipper face à une situation un peu bête comme celle-là - en l'occurrence, un screamer sur pattes. Au bout de quelques instants, redevenue un peu plus calme (pas nécessairement archi sereine, mais chut), elle se redressa un peu, lançant un regard vers l'ombre source du bruit qui l'avait quasi-tuée. Puis, histoire de laisser ce pauvre Sony respirer, aussi. Elle avait oublié que la télé continuait de tourner, que le film continuait de se dérouler, que hors de sa bulle de panique - et des bras de Sony, aussi - le monde continuait de tourner. Et dire qu'elle adorait se faire flipper comme ça, c't'idiote. (Même si c'est moins drôle, Sony il a jamais peur.)
Sauf maintenant ? Visiblement.
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Sony McClusky
Lun 29 Jan - 21:52
Sony McClusky
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Elle remue enfin pour le regarder ; et lorsque leurs regards se croisent, il se fout une baffe mentale. Bordel. Il ne pourra vraiment jamais se lasser de son regard, de son hétérochromie. Et ils s'observent. Avec une sensation de jamais vu, de première fois. Pourtant, depuis tout ce temps, il a eu le loisir de l'observer, de la détailler. Et de perdre pied un peu plus chaque jour.

« Tu me laisses me calmer s'il te plaît, avant. Et euh... ouais... wait. »

En temps normal, une petite vanne aurait été sa réponse. Mais là, c'est différent. Sans trop savoir en quoi ; outre le fait qu'elle soit là, grimpée sur lui, suspendue à son cou. Bon, d'accord, disons qu'à cause de cette situation, Sony a complètement perdu ses moyens. Il se contente d'un sourire en coin, se retenant quand même de rire du ridicule de la situation. De sa situation.

« Pas de problème. »

Il détourne son regard, pour ne pas qu'elle se sente trop observée. Et pour éviter qu'il ne fasse une monumentale connerie. Alors il regarde la télé, sans vraiment la voir, caressant mécaniquement le dos de Théo comme si c'était Opaline qu'il voudrait calmer. Il finit par la sentir se détendre, sans savoir s'il est la raison de son apaisement. Alors il risque de nouveau un regard vers elle.

« Ça va mieux ? »
« Euh... Désolée... J'ai dû te faire peur en plus. Ouais avoue même toi t'as eu peur ! »

Il la regarde, arquant un sourcil perplexe avant de lever les yeux en l'air, puis de regarder sur les côtés, faisant mine de réfléchir. Non, il réfléchit vraiment. Est-ce que c'est une question sérieuse ? Il finit par la regarder avant de prendre une mine faussement sérieuse.

« Ah bah, un grand trauma. J'oserais plus jamais me retrouver seul, dans le noir, sur mon canapé maintenant. »

Il affiche un sourire, sans retenir le petit rire doucement moqueur qui lui chatouille la gorge. Il écarte les bras lorsqu'elle gesticule pour reprendre sa place. L'envie de lui dire qu'elle était bien où elle était le démange mais il s'abstient. Il préfère. Oui, c'est mieux comme ça. Sans doute.

« Je vais aller voir ce qui est tombé. J'en profite pour te ramener quelque chose à boire ? Un chocolat ? »

Elle ne pourra pas résister, il le sait. Il se lève, ébouriffe ses cheveux au passage avant de se diriger vers la cuisine. Il fait comme chez lui depuis tellement longtemps qu'il sait où chaque chose est rangée. Ainsi, il ne lui faut pas bien longtemps pour revenir avec deux tasses de chocolat chaud. Il n'est pas très amateur de chose sucrée, Sony, mais ça passe plutôt bien ça.

« Le chocolat de madame est avancé. Fais attention c'est bien chaud. » Il lui confie sa tasse avant de se retourner et de ramasser une peluche. « Voilà le responsable de ta frayeur. Cet ourson a du glisser et a fait tomber la pile de magazines. »

Et, avec le plus grand naturel, il vient chatouiller la joue de Théo avec la peluche. Sans penser un seul instant que l'émotion est encore toute fraîche.
Sony McClusky
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Ven 2 Fév - 22:28
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Evidemment, Sony allait trouver cette situation ridicule. Evidemment, il allait être circonspect par sa remarque. Evidemment qu'il trouverait le moyen d'en rire, ou de la charrier. Tout ça, c'était carrément évident. Alors quand il fit mine de réfléchir, Theodora songea qu'il ne faisait justement que mine de le faire. Et elle attendait la boutade qui lui arracherait une grimace boudeuse, ou un petit rire peut-être. Alors son regard revient se planter dans le sien, cet incroyable faciès sérieux qu'elle n'arrivait pas à trouver crédible - sans doute à cause de la situation. « Ah bah, un grand trauma. J'oserais plus jamais me retrouver seul, dans le noir, sur mon canapé maintenant. » Theodora voulait faire une moue de boudeuse ; un rire - ou plutôt elle pouffa - lui échappa tout de même, et elle ne put l'imiter, afficher une posture sérieuse. Alors elle se drapa d'un mensonge absolument pas évident et mima une expression vexée. Sauf que son visage exprimait d'avantage la constipation, à tenter de ne pas rire ; alors bon, elle lui tira la langue. Sony lui sourit, et subitement Theodora était contente, juste contente ; elle put reprendre sa place en toute tranquillité, se sentant réellement mieux.
Juste conne.
Mais elle s'en branle, donc ça posait pas réellement de souci de grande ampleur.
« Je vais aller voir ce qui est tombé. J'en profite pour te ramener quelque chose à boire ? Un chocolat ? » Le regard hétérochrome de la jeune femme se porta sur la silhouette en train de se relever, et un sourire vint de nouveau poindre sur ses lèvres. Chocolat chaud. Owi. Une de ses (très) nombreuses faiblesses. « Oh oui un chocolaaaat. » Son amour pour la boisson au cacao s'étouffa sous la main de Sony qui vint ébouriffer la tignasse déjà légèrement bordélique de la jeune femme, ce à quoi elle répondit quelque chose comme « hééé stooop » avec toute la conviction de l'univers.
Autant dire, absolument aucune.
Elle devait adorer passer trois heures à se démêler les cheveux. Ou s'en foutre.
Ouais c'était sans doute ça.
Elle se retournait sur son passage, venant mettre le menton sur le dossier du canapé, plissant les yeux quand sa silhouette s'éloignait trop dans l'obscurité pour qu'elle puisse la distinguer. La lumière de la cuisine signifia qu'il l'avait atteinte, et la jeune femme revint s'installer en vrac sur le sofa.
Elle avait subitement un peu froid.
Bizarre.
Son esprit lui jouait sans doute des tours... A l'idée d'avoir un bon chocolat chaud pour la réchauffer... Hmmm un chocolat chaud... « Le chocolat de madame est avancé. Fais attention c'est bien chaud. » Son regard vrilla dans celui de son sauveur - oui, lui apporter du chocolat c'est la sauver - et un nouveau sourire vint étirer ses lèvres. Elle s'installa plus correctement de façon prompte, le laissant se réinstaller à ses côtés, et se saisissant de la tasse qu'il lui tendait. Inspirant un bon coup les vapeurs, elle poussa un soupire bienheureux. « Voilà le responsable de ta frayeur. Cet ourson a du glisser et a fait tomber la pile de magazines. » Theodora observa l'odieux criminel avant qu'il ne vienne, par l'action de son ami, faire un petit coucou à sa joue. Elle se contenta d'arquer un sourcil pour fusiller - de façon super crédible - Sony du regard. « Un jour je rangerai correctement. » Mais pas maintenant. Le pire dans tout ça, c'est que tout était très ordonné dans cet étrange bordel structuré, de sorte que l'on trouvait rarement les lieux invivables ou autre. « Cette peluche... » Elle se sentait bête. Elle avait dû consciencieusement la mettre dans un coin, et le karma se vengeait tout simplement. Elle afficha une moue. « C'est un cadeau de maman. J'ai dû l'oublier dans un coin... Tu crois... » Une sorte de lueur étrange s'alluma dans son regard ; exactement comme toutes les autres fois lors desquelles elle laissait échapper une connerie ou deux. « Tu crois qu'elle entrée en résonnance avec It !? C'est Chucky 2 ! Sauf que y a pas de tueur en série ici. C'est Toys Story version horreur !! » Qu'est-ce qu'elle pouvait bien raconter encore. De quoi décompresser, tout simplement.
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Sony McClusky
Dim 18 Fév - 15:23
Sony McClusky
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Elle le fixe. Avec son petit sourcil arqué. Celui qu'elle lui fait des fois pour tenter de l'intimider. Tenter. Sony lutte vraiment pour ne pas se moquer. Elle est trop adorable.

« Un jour je rangerai correctement. »
« J'espère que je resterai assez longtemps en vie pour voir ça. »

Il ne se rend pas compte du sourire amusé qui étire ses lèvres, remettant simplement la peluche en place de sorte à ce qu'elle ne retrouve pas le sol une nouvelle fois par mégarde. Mais, rapidement, le regard de Théo attire son attention.

« Cette peluche... C'est un cadeau de maman. J'ai dû l'oublier dans un coin... Tu crois... »
« Hm ? »

Il penche doucement la tête sur le côté, attendant la suite. Avant de voir ses yeux briller. Et là, il sait que ça va partir loin.

« Tu crois qu'elle est entrée en résonance avec It !? C'est Chucky 2 ! Sauf que y a pas de tueur en série ici. C'est Toy Story version horreur !! »

Là, il ne peut pas se retenir. Parce que la connerie de Théo est bien trop énorme pour que, même lui, puisse l'ignorer. Ou c'est juste parce que c'est elle. Alors son rire résonne bientôt doucement dans le salon ; il se passe une main sur le visage, lui jetant un coup d'oeil avant de secouer la tête et de rire à nouveau.

« J'en peux plus de toi. »

Il contourne donc le canapé, venant y reprendre sa place en se tournant vers elle. Le coude appuyé contre le dossier, le crâne maintenu par sa main, il la regarde en secouant doucement la tête. A la fois résigné et attendri face à sa bêtise.

« Aux dernières nouvelles, ta mère est encore parmi nous. Je pense pas qu'elle puisse posséder une peluche pour te faire un remake de Chucky. » Il regarde vers le sol avant de lui lancer une oeillade. « Par contre, l'ombre que j'ai vu se glisser sous le canapé, elle m'a semblé bien réelle. »

Ce n'est que de la provocation, mais, dans le fond, s'il peut la faire paniquer au point de la voir revenir se blottir contre lui, pourquoi pas ?
Sony McClusky
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PNJ Intrigues/Event
Jeu 8 Mar - 12:54
PNJ Intrigues/Event
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Crackboom - Intervention PNJ

La situation s'était apparemment calmée.

Jusqu'à ce qu'un hurlement animal ne retentisse dans le couloir d l'immeuble.

PNJ Intrigues/Event
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Invité
Mar 3 Avr - 23:16
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Pour être honnête, Theodora n'était pas le moins du monde vexée, et son regard n'était sans doute pas le moins du monde crédible. Elle ne manquait généralement pas de crédibilité quand elle était réellement fâchée, mais en l'occurrence, elle ne se souvenait pas l'avoir déjà été en la présence de Sony. S'il ne l'avait jamais réellement impressionnée, il avait vite acquis une sorte d'effet, quoi... neutralisant ?
Il l'apaisait.
Et ce que c'était agréable, de temps en temps, de lâcher prise. Et quand Sony était là, comme ce soir, devant ce film d'horreur, Theodora se laissait vivre, tout simplement. Et se laissait gueuler. Et sauter sur les gens. Et maintenant, boire du chocolat chaud. En fusillant Sony du regard. Avec une crédibilité absolue. « J'espère que je resterai assez longtemps en vie pour voir ça. » Mais c'est qu'il se moquait d'elle, en plus ! Après il avait pas tort ; peut-être que dans un siècle ou deux, quand tous deux auraient trépassé, elle apprendrait à ranger... Et étant déjà morte, ce ne serait plus vraiment ni utile, ni logique.
Mais Theodora brave les lois de la logique.
Elle aurait bien répliquer quelque chose, mais son esprit se focalisait à présent sur l'ourson en peluche - et sur bien des émotions négatives qui semblaient s'y rattacher. Pourtant, un battement de cils et toutes ces ombres s'étaient dissipées, alors que Theodora retombait promptement en enfance.
Pour déblatérer n'importe quoi à propos d'une peluche serial killer. En forme de nounours. Rose. Avec un cœur sur le ventre. Vraisemblablement, l'idée était tellement incongrue que le rire de Sony retentit, et le regard plus pétillant encore de la brunette vint se poser sur son visage. Elle reconnaissait cette expression ; un mélange de léger quoi, accablement ? Mais principalement, de l'amusement, et même de la douceur. « J'en peux plus de toi. » Mmmoui. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire, son inquiétude toute dissipée désormais, et lui tira la langue, moqueuse. « C'est comme ça que tu m'aimes. »
((léger euphémisme))
Elle s'installa correctement le temps qu'il vienne faire le tour et ne s'affale à ses côtés, et c'est un regard franchement moqueur qu'elle posait désormais sur lui, trempant ses lèvres dans sa tasse. Ca réchauffait, et c'était bon. Juste assez de sucre... Miam. « Aux dernières nouvelles, ta mère est encore parmi nous. Je pense pas qu'elle puisse posséder une peluche pour te faire un remake de Chucky. » Ah. Bonne remarque. Quoiqu'il arrivait à Theodora de douter de la survie de sa mère, et même, si elle serait mise au courant s'il advenait quoique ce soit à cette dernière. Cette pensée la laissait aussi différente qu'elle ne lui glaçait le sang, aussi étrange que celui puisse paraître. Néanmoins, l'imaginer posséder un nounours rose avec ce fichu cœur adorable cousu sur le ventre afin de massacrer des gens était tellement incongru qu'elle en retenait surtout une espèce de rire ridicule étouffé par sa tasse. « Par contre, l'ombre que j'ai vu se glisser sous le canapé, elle m'a semblé bien réelle. »
...
Theodora releva lentement le regard - qui avait dérivé vers la peluche - vers le visage du brun. Elle le fixa un instant, pesant le pour et le contre - paniquer, lui sauter dessus pour se venger, jouer les braves, tellement d'options - avant de décider de sa première action. Qui aurait dû être, rétrospectivement, de poser sa tasse. Car même si elle était convaincue qu'il s'agissait d'une vanne, le karma n'était que rarement son allié.
Et à cet instant précis, il décida de ne pas l'être.
Elle commença par afficher une moue mi-brave, mi-boudeuse, rapprochant son malheureux mug vers elle. Ah ! Comme si elle allait mordre à l'hameçon. « Tes pas crédible tu s- »
Cette phrase ne vit jamais sa fin être prononcée.
A la place, ce fut deux hurlements : d'abord, un cri strident venant du couloir, ensuite, un hurlement bien moins aigu mais tout de même élevé dans les octaves, situé sur le canapé du petit appartement. Oui, Theodora poussa la gueulante.
Sauf que comme elle l'avait démontré plus tôt, elle ne pouvait visiblement se contenter de crier, et gesticuler devenait absolument nécessaire - allant, même, de concert. Et ainsi la tragique destinée de la tasse chocolatée prit fin contre la poitrine de la jeune femme, qui se releva brusquement en roulant à moitié sur son ami, et finissant sa course au sol - volant au passage en éclat.
A quoi Theodora ponctua la situation d'un magistral « OH PUTAIN C'ETAIT QUOI C'EST CHAUD »
Car oui, elle flippait, et oui, en même temps, c'était brûlant. Elle baissa promptement le regard vers Sony, quelque peu embourbée dans sa panique. « AHH TOI AUSSI PARDON ! » Elle songerait à baisser d'un ton après ; juste après en fait, portant ses mains à son visage et reculant d'un pas.
Son débardeur jadis bleu pâle était désormais d'une magnifique teinte chocolatée, et Théodora balbutia un « vraiment désolée » avant de continuer de reculer, marchant au passage sur un morceau de la dépouille de sa tasse.
Ainsi donc elle poussa son troisième cri -quasi- consécutif.
Elle pourrait par la suite être rassurée : elle réveillerait les voisins avant même qu'Opaline ne réagisse quelque peu dans son sommeil. Si elle n'était pas sourde, comme sa mère, elle avait un sommeil de plomb des plus impressionnants.
Elle allait perdre l'équilibre, mais elle releva le pied et se retrouva bien vite à cloche-pied, constatant que son seuil de douleur n'était pas seul coupable : elle pissait le sang. Eh merde ! Elle allait dégueulasser tout l'appart' ! « euh... comment dire... pardon... euh... ça va ? » S'il ne faisait pas si sombre, Sony n'aurait pu douter une seconde des couleurs soutenues qu'avait pris le visage de la jeune femme. Sa maladresse et son karma deviendraient bientôt légendaires, mais en attendant, il les connaissait tous deux très bien. « Tu t'es pas brûlé toi ? Et euh... Désolée pour tes tympans, aussi... Puis... Faut que j'aille nettoyer mon pied... Et ça... » Elle désigna son haut et tenta de le décoller quelque peu, la mine déconfite.
Tiens. Il faudrait qu'il se change aussi.
Elle était pas douée.
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Sony McClusky
Lun 9 Avr - 18:19
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Ça devait être une blague. Juste une blague. Il pensait pas à mal Sony. Bon, peut-être qu'il cherchait juste à sentir de nouveau Théo collée contre lui ; il pouvait bien désirer ça, à défaut de pouvoir l'avoir pour lui, pas vrai ? Sauf que, non.

« T'es pas crédible tu s- »

Un hurlement animal la coupe dans son élan, en provenance du couloir. Sony a un léger sursaut mais ce n'est rien en comparaison du hurlement de Théo qui lui fait faire un bond sur le canapé. Et encore, si ça n'avait été que ça, ça aurait pu se terminer rapidement.
Sauf que Théo étant Théo et que la peur, chez elle, s'associe automatiquement au cri et à la bougeotte, la voilà grimpée sur lui après avoir éclaboussé sa poitrine et lui du contenu de la tasse. Celle-là, elle termine sa vie en quelques morceaux sur le sol.

« Nom de d- !! »
« OH PUTAIN C’ÉTAIT QUOI C'EST CHAUD ! »

Sans blague ?! Sony prend énormément sur lui pour ne pas proférer d'autres jurons plus vulgaires les uns que les autres. Théo, dans sa lancée, réalise que Sony, lui aussi, a été ébouillanté par le chocolat chaud et, à nouveau, lui vrille les tympans.

« AHH TOI AUSSI PARDON ! »
« Théo, calme-toi, c'est rien. »

Elle se lève, marmonne presque timidement des excuses alors que Sony regarde l'état de son t-shirt. Bah, ça partirait au lavage. C'est quand il relève la tête vers elle qu'il ne voit, que tardivement, qu'elle s'apprête à marcher sur un morceau de tasse. Et, bien naturellement quand on s'appelle Théo, le hurlement suit de plus belle.

« Théo ! »

Elle se retrouve à cloche pied, à rependre son sang ici et là. Le chargé de sécurité se lève alors aussitôt, venant entourer la taille de la jeune femme de son bras pour lui éviter de tomber.

« T'es décidément pas possible, toi, hein... »
« euh... comment dire... pardon... euh... ça va ? »
« Arrête de t'excuser et assieds-toi plutôt, que je puisse regarder ton pied. »

Sans vraiment lui demander son avis, il la décale pour l'asseoir sur le canapé. Sony pousse la table basse pour mieux s'agenouiller en face d'elle, levant son pied meurtri vers lui.

« Tu t'es pas brûlé toi ? Et euh... Désolée pour tes tympans, aussi... Puis... Faut que j'aille nettoyer mon pied... Et ça... »

Il lève les yeux pour voir de quoi elle parle. Et il n'aurait pas du. En la voyant tirer sur son t-shirt mouillé, la raison du chargé de sécurité se fissure. Il détourne rapidement la tête, se raclant la gorge.

« Je vais m'occuper de ton pied. »

Il se redresse, retirant son propre t-shirt pour déposer le pied de Théo dessus. Sony s'éloigne ensuite pour aller jusqu'à l'armoire à pharmacie. Le genre d'endroit réapprovisionné régulièrement quand on connaît Théo. Il en sort de quoi désinfecter, gaze et bandage, puis il revient vers elle. Sony rapproche la table basse pour s'y asseoir et prendre le pied de Théo sur ses genoux.

« On dirait que c'est juste une entaille, ça n'a pas l'air sérieux. Je t’emmènerai chez le docteur demain par sécurité si ça ne va pas mieux. »

Sans réaliser que sa tenue n'est pas vraiment adaptée à la situation, Sony commence à nettoyer le pied de Théo avec un peu de désinfectant avant de coller la gaze sur la coupure et d'enrouler son pied dans le bandage.

« C'est pas trop serré ? »

Il relève la tête, croise son regard. Et il s'arrête. Il a réalisé. Il se racle la gorge et termine sa besogne avant de se lever, déposant le pied sur un coussin. Sony s'écarte pour attraper un vêtement qu'il lance à Théo.

« Change toi, je vais aller ranger tout ça et mettre quelque chose. »

Il rassemble le nécessaire de soins et s'éloigne donc pour aller le ranger, dans la salle de bain. Où il reste. En se maudissant de mille et une façons. Il inspire, expire, répète l'enchaînement deux fois. Putain ce qu'il est con. Il s'est désappé parce que le t-shirt mouillé le gênait, et aussi pour éviter de foutre du sang partout. Mais bordel pourquoi il l'a fait aussi naturellement, et devant elle en plus. Dire que la soirée s'annonçait si bien. Voilà maintenant que ça vire au malaise. Il se donnerait bien un bon coup de poing là, tout de suite.

Il finit donc par passer le pull qu'il avait enlevé plus tôt, poussant un large soupir. Après un petit moment, il sort enfin de la salle de bain, estimant qu'avec ce laps de temps, elle aura largement eu le temps d'enfiler le nouveau t-shirt. Sony glisse donc à côté d'elle, ramassant les morceaux de tasse pour les fourrer dans un sac poubelle.

Il hésite finalement avant de relever la tête vers elle.

« Ça va mieux ? C'était sûrement un chien, tu veux que j'aille voir ? »

La vérité c'est qu'il aimerait rester là, près d'elle, pour la rassurer. Pour qu'elle se sente en sécurité. Mais avec tout ça, ça serait certainement awkward, non ? Il ne sait plus trop où est sa place, Sony.
Sony McClusky
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Invité
Sam 14 Avr - 14:14
Anonymous
Une catastrophe.
Theodora, tout comme la situation ; cela se résumait en ce simple mot : catastrophe. Peut même se ponctuer d'un "ambulante" concernant la jeune femme. C'est un fait ; Theodora est aussi malchanceuse qu'elle n'est maladroite. Et bruyante. Malheureusement pour Sony, il fallait qu'il en profite.
Il essaya bien de la calmer ; lui en intimant l'ordre, lui assurant que ce n'était rien...
Mais Theodora est une putain de tornade, un tsunami, une catastrophe naturelle dans la peau d'une jeune femme. Alors elle n'écoutait rien et envoyait le monde entier valser. Et elle hurlait, évidemment. Trop concentrée qu'elle était, elle ne se rendit compte de la proximité de Sony que lorsqu'il vint placer un bras autour de sa taille. Elle fronça les sourcils mais se laissa faire. « T'es décidément pas possible, toi, hein... » Ouaip. « euh... comment dire... pardon... euh... ça va ? » Rire nerveux ; elle était tellement, tellement … ! Ouais, c'est ça, catastrophique. « Arrête de t'excuser et assieds-toi plutôt, que je puisse regarder ton pied. » Theodora se mordit la lèvre ; et obéit. Elle se sentait un peu coupable, et surtout particulièrement stupide. Pas quelque chose qu'elle vivait mal, mais elle s'inquiétait quelque peu de l'audition de son ami – ce serait bien que lui ne vive pas le paradis des appareils auditifs. Il s'installa correctement et commença à étudier la question de son pied, visiblement, mais elle continuait de constater mentalement sa spontanéité et sa stupidité ahurissantes.
« Tu t'es pas brûlé toi ? Et euh... Désolée pour tes tympans, aussi... Puis... Faut que j'aille nettoyer mon pied... Et ça... »
Elle pouvait pas sincèrement laisser Sony s'occuper d'elle comme d'une enfant et le laisser dans cet état... non vraiment, elle avait envie de lui dire qu'elle pouvait se débrouiller toute seule.
Ou qu'il pouvait s'occuper d'elle, aussi.
Une gamine gâtée pourrie, sérieusement.
« Je vais m'occuper de ton pied. »
Hmm la gamine est contente.
Elle tenta de se dandiner, ou de s'installer correctement au choix, mais s'immobilisa en réalisant que cela devait rendre la tâche plus délicate pour Sony. Déjà qu'elle était un boulet de compète', autant ne pas en rajouter. Puis son ami fini par régler une première question ; celle du t-shirt trempé, collant, plein de chocolat, qui se confondra bientôt avec sa peau. Ou pas. Là n'est pas la question. Elle haussa un sourcil tandis qu'il se débarrassait du fameux t-shirt et – mais c'est qu'il est pas mal ! Non, aucune honte à mater. En toute amitié.
((non))
Il finit par s'éloigner et Theodora le suivit du regard, jusqu'à se pencher pour suivre sa trajectoire. Se réinstallant correctement, elle fit la grimace ; pfff, ce que ça faisait ridiculement mal, ces conneries... Pourquoi fallait-il qu'elle sente aussi fortement la douleur déjà ? Et pourquoi fallait-il qu'elle ait autant de chance également ? Et qu'elle ait lâché cette pauvre tasse ? Un soupire de lassitude lui échappa tandis que Sony revenait vers elle, s'installant bien en face sur la table basse. « On dirait que c'est juste une entaille, ça n'a pas l'air sérieux. Je t’emmènerai chez le docteur demain par sécurité si ça ne va pas mieux. » Elle hocha silencieusement la tête. En même temps, cette situation avait quelque chose de particulièrement comique ; elle le visualisait l'emmener chez son médecin, attendre avec elle dans la salle d'attente avec une bouille de grumpy cat, et elle qui le charrierait pour passer le temps... Ouaaah son imagination était bizarrement fertile parfois. Fallait qu'elle se recentre. Elle baissa le regard sur ce qu'il faisait et lâcha un vague « chef oui chef ». Elle le regardait s'affairer avec une pointe de fascination ; il semblait particulièrement habitué... et évidemment, il l'était. Ou cela n'étonnerait pas outre mesure la jeune femme. « C'est pas trop serré ? » Ça faisait mal urgh. Faute au désinfectant principalement. Et à elle-même. Theodora força un sourire, relevant le regard vers celui de Sony – et se rappelant au passage que oui, il est vraiment pas mal. Elle ne comprit pas vraiment pourquoi, mais Sony sembla décidé à retourner à sa tâche sans la regarder plus longtemps. Froncement de sourcils. « Oui, ça va... » Qu'est-ce qu'il a ? Il lui balança un nouveau t-shirt qui traînait – rien de surprenant en soi – avant de s'éloigner. « Change toi, je vais aller ranger tout ça et mettre quelque chose. »
« Okayp. »
Elle lui adressa un sourire quelque peu contrit. Elle continuait de s'en vouloir un peu, évidemment ; mais la reconnaissance prenait le pas sur la culpabilité. Le laissant s'éloigner, Theodora déplia le t-shirt – hello kitty, assorti à ses sous-vêtements, oui oui – et haussa un sourcil. Elle avait ça dans ses affaires depuis quand ? La question pouvait se reporter à sa lingerie, mais ça, elle savait depuis quand. Depuis noël. Depuis qu'un troll était passé.
Bref.
Elle avait été contrainte de se changer rapidement après sa douche, ce matin-là.
Hahaha elle aurait bien besoin d'une autre douche, là...
Avant d'aller se coucher, sans doute. Plus tard, donc. Theodora retira son haut qu'elle laissa tomber au sol et jeta un regard contrarié à son ventre. Bien. Elle allait coller, fantastique. Elle se mordit la langue et se pencha pour récupérer de nouveau son haut ; s'en essuya le ventre avec le dos ; le relaissa tomber. Elle prendrait vraiment une douche, plus tard. Enfilant son nouveau haut – comme il était joli – elle poussa un soupir soulagé.
Et se donna le droit de réfléchir à ce qu'il venait de se passer.
C'est bizarre mais... Theodora avait eu l'impression qu'il s'était enfui. Mais c'était une simple sensation, pas vrai ? Elle se mit à se triturer les doigts, sentant l'inquiétude pointer le bout de son nez. Non... ce n'était qu'une sensation, rien de plus. Comme son regard fuyant.
Elle était pas douée, vraiment. Elle l'avait embarrassé, c'est ça ? En même temps...
En même temps il avait pris une douche chocolatée. Ce serait normal et –
Une silhouette mouvante entra dans son champs de vision ; la jeune femme se redressa pour le suivre du regard. Sony ramassa les bouts de tasse et elle se pencha, lui tendant son t-shirt. « Tiens, te coupe pas, mets les dedans. » Il ne releva pas le regard immédiatement vers elle ; rêvait-elle ou voyait-elle de l'hésitation dans son attitude ? Hmmm. Elle rêvait sans doute. « Ça va mieux ? C'était sûrement un chien, tu veux que j'aille voir ? »
Elle réalisa quelque chose.
Elle s'était elle-même penchée, vers lui, et à présent qu'il s'était retourné vers elle, ils étaient, disons... proches. Son regard dériva sur le côté, et elle médita sérieusement pendant un instant. « Non. » Elle se redressa et poussa un soupire – encore. « Je suis vraiment, vraiment désolée. Tu sais quoi ? Demain, j'te fais à bouffer. Ou autre chose. Mais quelque chose. » Elle s'installa un peu mieux, chercha la télécommande du regard. Elle n'avait plus vraiment envie de poursuivre le visionnage du film, désormais. « Et oui, ça va mieux, t'inquiète pas. » Et toi ? Hmhm. Oui. Ce serait bien qu'elle l'interroge à ce sujet, elle aimerait bien savoir... « Ma maladresse est légendaire. Comment tu fais pour me supporter déjà ? » Elle eut un rire. « Une vraie maman. »
Ce qui était drôle, c'est de penser aux étudiants qui flippaient à la simple vue du chargé de sécurité.
Et elle, elle trouvait le moyen de l'associer à une maman.
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Sony McClusky
Sam 14 Avr - 17:44
Sony McClusky
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Il ne l'a pas entendu, ni n'a remarqué le t-shirt tendu vers lui. Aussi, lorsqu'il relève la tête pour lui demander si ça va mieux, il ne peut que constater la proximité entre eux. Une proximité beaucoup trop mauvaise pour son pauvre palpitant. Il cligne des yeux, ne parvenant décidément pas à dissimuler sa surprise.

Son coeur s'emballe, loupe un battement. Ou deux. Ou peut-être qu'il ne bat même plus. Ou qu'il bat trop fort.
Et elle se redresse après avoir répondu par la négative. Bordel de merde. C'était clairement pas bon pour son coeur, tout ça. Il déglutit discrètement, en se disant qu'il a frôlé la crise cardiaque. A cet âge, ce serait con, quand même. Enfin… il n'y a pas d'âge pour mourir, il le sait sans doute mieux que d'autres.
Le soupir que lâche alors Théo le fait de nouveau redresser la tête alors qu'il s'apprêtait à se lever.

« Je suis vraiment, vraiment désolée. Tu sais quoi ? Demain, j'te fais à bouffer. Ou autre chose. Mais quelque chose. »

Sony hausse un sourcil, surpris. Qu'est-ce qu'il lui arrive ? Elle a un drôle de ton, le genre… exaspéré ? Blasé ? Non. C'est autre chose, mais quoi ?

« T'as pas bes- »
« Et oui, ça va mieux, t'inquiète pas. »

Sony se tait et l'observe. Elle est bizarre. Enfin, rien qui ne sorte réellement de l'ordinaire non plus. Il a l'habitude à force. Un sourire ourle les lèvres du métisse qui se redresse complètement ; sa main se tend vers elle, atteignant ses cheveux pour les ébouriffer doucement avant de les libérer.

« Tu m'en vois rassuré. »

Et il s'éloigne, emballant le verre dans un petit sac qu'il laisse soigneusement dans l'évier afin d'éviter tout nouvel incident. Il le prendrait en partant et le jetterait dans la benne. Son regard glisse vers le salon ; il hésite une poignée de secondes puis revient en entendant Théo reprendre la parole.

« Ma maladresse est légendaire. Comment tu fais pour me supporter déjà ? »

Il lâche un rire, reprenant place à côté d'elle ; le canapé a été étonnamment préservé du chocolat. Ce qui n'est pas si mal en soit. Il s'apprête à répondre lorsque, cette fois, c'est le rire de Théo qui le coupe. Et il sourit, sans la lâcher du regard. Un sourire discret mais attendri. Parce que son rire, à Théo, qu'importe la forme qu'il prend, du plus bruyant au plus discret, du plus forcé au plus spontané, du plus moqueur au plus mignon, Sony l'aime. Il l'aime tellement.

« Une vraie maman. »

Il entend un bruit. Mais ce n'est que l'écho de son imagination, l'écho de sa petite bulle de bonheur qui éclate. De son coeur meurtri qui se prend une baffe. Son sourire devient amer et il détourne le regard. Il lâche un rire, nerveux, jaune.
Il prend tellement soin d'elle, ou trop en l’occurrence, qu'elle a fini par l'associer à une mère. Il est certainement trop présent dans sa vie. Oui, ça doit être ça. C'est vrai qu'il la materne beaucoup. Ce n'est pas qu'il n'a pas confiance en elle, ou qu'il la trouve incapable de prendre soin d'elle malgré sa maladresse. C'est juste qu'il aime ça. Tout simplement. Tout bêtement.

« Je sais pas. Peut-être qu'on me drogue à mon insu, et j'en oublie que tu mérites largement ta couronne de reine des catastrophes. » Il hausse les épaules. « Au moins, je suis une maman exemplaire ! »

Il fait le fier.
Il en mène pas large.

« Et ma fille a beau faire des conneries, je serais toujours là pour elle. » Il tapote le bout de son nez avec son index. « Et à ma mort, je viendrais te tenir compagnie dans une peluche. Façon Chucky, promis. »

Il la fixe un moment, son regard oscillant entre menace et amusement. Puis il lâche un rire. Il se fait une raison. Son regard glisse vers sa montre et il soupire. Déjà. Sony se lève donc, s'étirant avant de se tourner vers elle.

« Il se fait tard… je devrais peut-être rentrer. Ça va aller pour ce soir ? Sinon j'peux rester encore un peu. Comme tu veux. »

Et ce sera toujours ainsi. Comme elle veut.
Sony McClusky
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PNJ Intrigues/Event
Sam 14 Avr - 22:09
PNJ Intrigues/Event
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Crackboom - Intervention PNJ

Un cri retentit de nouveau, plus insistant cette fois. Et puis... Qu'est-ce qui peut bien gratter follement comme ça?

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