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Les péripéties du Club de Journalisme (PV les membres du Club)
Noa A. White
Mar 20 Fév - 18:13
Noa A. White
Olympics
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Les péripéties du Club de Journalisme
feat - Le Club
Noa se préparait psychologiquement à affronter un grand danger... Un sourire amusé apparut sur ses lèvres à cette pensée. Il exagérait peut-être et même sûrement. Après tout, ses collègues n'étaient pas des monstres, loin de là. Mais comme il avait été obligé de rater le club ces derniers jours, il craignait d'éventuelles remontrances.

Même s'il n'y pouvait pas grand-chose quand sa santé fragile décidait de se manifester et de le clouer à l'infirmerie. Il s'efforçait de ne rater aucun cours ou en tout cas le moins possible vu le niveau d'exigence de son lycée, mais le corps médical le forçait souvent à se reposer le reste du temps. D'après eux, il ne tiendrait jamais le rythme sinon et c'était probablement vrai. Même ainsi, il avait du mal, après tout. Mais plutôt mourir que d'avouer ses faiblesses à autrui ou même à lui-même.

Arrivé en face de la porte de la salle occupée par le club de journalisme, il prit une profonde inspiration pour se donner du courage et ouvrit la porte sans prendre la peine de frapper. Il était après tout parfaitement légitime à pénétrer dans les lieux en tant que membre illustre du prestigieux club de journalisme de Blenheim... Sa tête et ses chevilles allaient très bien merci.

Il était juste fier de ce que ses collègues et lui-même arrivaient à produire avec leurs modestes moyens et il s'était surpris à vraiment apprécier son " travail " et à très bien s'entendre avec ses partenaires. Dire qu'au départ il s'était inscrit à ce club simplement parce qu'il connaissait le boulot avec une mère journaliste. Par facilité donc. Il aurait pu entrer au club de basket, mais vu qu'il était déjà un Olympics, il avait eu envie de changement. Et à part le sport et le journalisme, il ne savait pas faire grand-chose.

Aujourd'hui, il ne regrettait pas ce choix et en était même satisfait. Il s'amusait bien, même s'il ne l'avouerait probablement pas facilement si on lui posait la question. Ne pas montrer ses sentiments était quelque chose de courant chez lui, une sale habitude dont il n'arrivait pas à se défaire facilement. Surtout qu'il était un garçon sérieux et mature qui pensait avoir autre chose à faire que de perdre son temps à étaler ses sentiments...

- Salut tout le monde.

Son ton était un peu plus vivant que d'habitude et ses yeux pétillaient, mais il fallait bien le connaître pour s'en apercevoir. De l'extérieur, dans le cas contraire, on devait certainement le prendre pour un garçon à l'air parfaitement inexpressif, un bloc de force tranquille qui ne se laissait impressionner par rien ni personne.

Ses yeux écarlates car il avait mis ses lentilles aujourd'hui balayèrent la petite pièce du regard et il constata que tout le monde était là. Le brun esquissa un sourire malgré lui et se détendit. L'atmosphère familière des lieux avait tendance à le détendre et il se sentait bien ici, avec ses amis.

Néanmoins, il constata très vite que quelque chose n'allait pas. Tout le monde avait l'air un peu déprimé et il fronça vite les sourcils. D'accord, il s'était absenté deux trois jours, mais ce n'était pas comme si on avait annoncé sa mort non plus... Pas de quoi faire une telle tête en tout cas. Le brun à casquette s'apprêtait à ouvrir la bouche pour demander ce qui se passait quand une tornade blonde se jeta sur lui et il réceptionna cette dernière sans broncher, le visage complètement impassible pour dissimuler son inquiétude.

- Je vais bien, Harper, lâcha-t-il pour rassurer la jeune fille qui - il le savait - était une vraie mère poule. Dis-moi plutôt pourquoi vous faites une tête d'enterrement.

Ses sourcils restaient froncés, lui donnant un air intimidant alors qu'il essayait de décoller son amie de son corps. Soudain il se rendit compte que Thomas tenait le sac de rangement de sa caméra qui était étrangement vide... Oh.

- Ne me dites pas qu'il est arrivé quelque chose à notre principale source de documentation ?

Sa voix volontairement lente résonna dans le vide, presque menaçante et inquiétante. Il suffisait qu'il s'absente pour que tout part en vrille ou quoi ? Il n'y avait qu'un mot pour exprimer son agacement et sa culpabilité - car c'était lui qui n'était pas là pour s'assurer que tout roulait et pour souder l'équipe. Galère.
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Noa A. White
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