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I was waiting on a different story ✖ Jesper - Flashback [END]
E. Kaelen Perrault
Mar 30 Mai - 13:42
E. Kaelen Perrault
Citoyen Fosterhampton
Messages : 318
Age : 29
Occupation : Tiens une boîte de nuit
Multi-comptes : E. Kaelen Knightwalker
Bartholomew II Richardson
Ù. Caitrìona Muirhead
Nikolaus K. Nielsen
Harold C. Edly
Enola S. Beauchamp
Xavier W. Disney
I was waiting on a different story
Si les études n’étaient pas un point faible de Kaelen, elle n’aimait pas ça pour autant. Cette époque-là était une époque quelque peu sombre. En effet, la demoiselle avait peu d’amis initialement, depuis que Cahaya avait quitté le palais elle s’était refermée sur elle-même, toujours acide et désagréable lorsque les autres le méritaient. Néanmoins, elle se savait sociable. En soirée, un petit coup dans le nez, elle se sentait mieux. Elle n’avait jamais compris pourquoi, ni même apprécié ces effets, mais elle s’en accommodait.

Lorsqu’elle était enfant, son père était très ami avec un autre homme d’affaire canadien. Les deux hommes se ressemblant beaucoup sur le plan professionnel, c’est naturellement que la partie personnelle s’accorda. Avant la mort de la mère de Kaelen, ils se côtoyaient beaucoup. Les Knightwalker allaient passer des vacances au Canada dans leur résidence et vice-versa. C’est là que Kaelen, qu’on appelait encore Elisabeth à l’époque, avait rencontré ce petit garçon. Au début, elle l’avait approché timidement. Comme une enfant de trois ans qui rencontre pour la première fois un nourrisson. Mais elle l’avait tout de suite adopté. Elle restait des heures durant dans la chambre de Junior, jouant avec les peluches en chuchotant pour ne pas le réveiller.
Et puis, quelques années passèrent. Deux. La mère d’Elisabeth fut emportée par un cancer foudroyant, laissant la petite fille complètement seule. Cet été-là, elle fut envoyée seule au Canada pour ne pas subir l’emploi du temps de son père. Et du haut de ses deux ans, Junior fut le seul à redonner le sourire à la jeune fille.
Les étés continuèrent ainsi, Junior venait à Londres, Elisabeth s’envolait pour le Canada. Son père continuait à leur trouver des activités qui les amusaient et les rendaient toujours plus heureux.

Et puis, elle arriva, s’imposant avec son fils dans cette famille dont elle ne faisait plus parti. Lors de l’un des nombreux dîner chez les McKinnon, elle décréta qu’elle avait été mal reçue. Trop guindée, trop snob, elle avait pris en grippe la famille sans jamais rien leur montrer. L’hypocrisie est un mal bien trop répandu. Elisabeth avait huit ans à ce mariage, l’année suivante elle se sera rendue au Canada, une bouffée d’air frais dans cette nouvelle vie de famille qu’elle détestait. Ca aura duré deux ans après le mariage avant qu’elle n’oblige son époux à couper tous les liens avec les McKinnon. Seuls  un lien professionnel demeurait entre les deux pères qui, pourtant, s’adressaient à peine la parole.

Son allié disparu, Elisabeth devint Kaelen, décidée à faire une guerre sans merci à sa famille.

Et puis, Blenheim était arrivé comme une libération. Elle pourrait faire ce qu’elle voudrait une fois ce diplôme en poche. Et même si elle ne l’avait compris que tardivement, elle l’avait compris.

Elle avait bien cru voir passer Junior dans la cour une fois. Cette prestance dont elle se souvenait du petit garçon, mais elle s’ébroua, sûre d’avoir rêvé.

Aujourd’hui, elle séchait ses cours de littérature. Elle connaissait l’œuvre étudiée par cœur et savait qu’elle n’aurait aucun mal à répondre aux questions du contrôle. Elle avait attrapé un carnet, un bouquin, de quoi grignoter et s’était dirigée vers le lavoir. Il était agréable de s’y installé lorsque le temps le permettait. Peu de gens connaissaient bien l’endroit et s’y aventuraient.
Elle retira son gros gilet à l’effigie d’une série américaine et elle l’étala au sol pour s’y installée.  Kaelen posa son téléphone près d’elle, enclenchant l’application de musique pour qu’elle joue ses groupes préférés dans un volume très raisonnable.

Le printemps était installé depuis un moment maintenant et l’été ne tarderait pas à arriver.
E. Kaelen Perrault
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Invité
Mar 30 Mai - 22:54
Anonymous
Elisabeth ?
C'était une ombre, un sourire un peu brouillé, le sentiment de chaleur et de proximité. C'était une tendresse, l'impression d'être à sa place, comme avec son père ou sa mère. C'était toujours, toujours un sourire sur ses lèvres d'enfant ; Elisabeth, c'était tout ça, pour Junior.
Il fut un temps - pas tout à fait résolu cependant - où le gamin espionnait ses parents ; un temps où le boucan se faisait silence, ou il se faisait discrétion et tendait distraitement l'oreille. Un temps où il l'entendait, Abigail, sa mère ; un temps où il l'entendait pester, où il l'entendait frustrée, où son époux même n'avait plus le cœur de la calmer.
Parce qu'Abigail et Flynn avaient vu une amitié partir en éclats pour les beaux yeux de celle à qui il avait été offert une bague.
Junior ne comprenait guère ; Junior ne comprenait pas encore.
Mais il a grandi ; il a fini par comprendre. Sauf que c'était fini.
Elisabeth était partie.
Elle n'était qu'un souvenir, un peu flou, un peu diffus. Un souvenir tendre d'une époque révolue, un visage qui se fondait dans la masse alors qu'il avait tant représenté jadis. Il ne lui arrivait pas très souvent de penser à elle ; Jesper avait parfois trop de temps à consacrer à tout le reste. Il ne lui arrivait pas de dessiner son visage dans les ombres ; pourtant à Blenheim, il avait cru la voir.
Elisabeth ?
Cela l'avait frappé, bousculé, même ; elle lui ressemblait tellement. Et malgré les années, malgré l'absence de consistance des images qui se gravent parmi les souvenirs, il avait reconnu ce visage ; il l'avait reconnu entre tous.
Elisabeth.
Elle n'avait pas tant changé pourtant ; et son regard avait dévoré ses pommettes, sa chevelure, son regard. C'était elle, il en était persuadé.
C'était Elisabeth. Elisabeth, Elisabeth, Elisabeth.
Alors il avait bousculé une énième cruche aux oreilles bouchées et aux yeux lumineux ; il avait suivi la silhouette sans entendre ce qui l'entourait ; tout était brouillé.
Il ne pouvait pas rêver, si ? C'était trop... trop irréel.
Il déboucha sur ce coin du domaine qu'il n'avait que vu de loin sans réellement s'y poser ; cela ne faisait que quelques mois qu'il était là, et les lieux étaient immenses. Quelques pas hésitants, quelques regards scrutant les environs, avant de se poser sur un corps, étalé au sol, un petit peu à l'abri des regards.
Putain, c'est elle, c'est Elisabeth.
Alors il s'avança, presque timidement, se racla la gorge ; son regard était étrangement doux, comparé à d'habitude, étrangement posé et un sourire presque nostalgique brillait jusque dans ses yeux.
« Yo. Tu te souviens de moi, Elisabeth ? »
Il avait pas mal changé, mais il espérait qu'elle le reconnaîtrait aussi.
Invité
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E. Kaelen Perrault
Mer 31 Mai - 11:58
E. Kaelen Perrault
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This is my kingdom come
Kaelen lisait. Un roman d’un auteur scandinave peu connu de nos contrées. Mais elle aimait bien l’histoire en question. L’homme avait un style fluide et les indices étaient habillement dissimulés dans la totalité de l’histoire.
Lire et écrire avaient toujours été une échappatoire à sa vie. Une échappatoire à sa belle-mère, une échappatoire à son beau-frère, une échappatoire à tout ce qui allait mal dans sa vie. Tout. Mais elle lisait également lorsqu’elle allait bien. Parce qu’elle en avait besoin. Elle n’avait jamais prétendu être  une grande auteure, ni même voulu être publiée. Elle écrivait pour elle et masquait correctement les pages de ses écrits. Elle cachait ces carnets dans une boîte à chaussure qu’elle planquait dans l’une des lattes du plancher de sa chambre. Parce qu’elle n’avait aucune vocation à écrire.

Elle posa le roman quelques minutes, attrapa la petite bouteille d’eau et en avala une lampée avant de piquer un biscuit dans la  boîte en métal qu’elle avait apportée. Jusqu’à ce qu’elle entende du bruit. Qu’est-ce que c’était que ce bazar ? Elle n’était censée être seule ici ? Les autres devaient être en classe. Elle tourna la tête vers l’entrée du lavoir qu’elle avait empruntée plusieurs minutes auparavant. Un type entra.

Elle cligna plusieurs fois des yeux. C’était lui, ce type avec une prestance à toute épreuve. Un Precious. Elle n’avait aucun feeling particulier avec cette partie de Blenheim, tout comme les Lord & Lady, elle les fuyait plutôt. Elle recula un peu et le jaugea du regard, d’un air de dire « Qu’est-ce que tu me veux ducon ? »
Et puis, sa voix s’éleva. Elle sentit son poil s’hérisser sur ses bras et son regard se noircir un peu. Personne ne l’appelait Elisabeth sans en subir les conséquences. Et comment connaissait-il son nom cet hurluberlu-là ? Elle s’apprêta à lui répondre d’aller se faire foutre mais, un souvenir s’imposa dans son esprit.

Un petit garçon brun aux yeux aussi bleus que l’océan qui tenait la robe blanche de la petite fille qu’elle était à l’époque. Son regard s’adoucit et elle le fixa encore un moment en silence, n’était plus sûre de rien. Pourtant, le visage poupon de l’enfant se superposa à celui de l’adolescent. Oui. C’était bien lui.

« Junior. »

Tout comme il ne pouvait pas savoir qu’elle se faisait appeler Kaelen et non Elisabeth, elle ne pouvait savoir qu’il avait également abandonné son premier prénom au profit de son second.

« Je ne savais pas que tu étais étudiant à Blenheim. »

Banalité, personne ne pouvait connaître la totalité des étudiants du coin. Mais, Kaelen s’était radoucie. Elle était contente de le voir. Elle ne savait pas trop comment réagir. Elle se leva et approcha, tendant la main pour serrer la sienne. Qu’étaient-ils l’un pour l’autre ? Pouvait-elle le prendre dans ses bras ? Devait-elle l’embrasser ? Ou seulement lui serrer la main poliment.
Les retrouvailles timides ne ressemblaient pas à Kaelen. Mais ce souvenir impérissable d’enfant, elle ne voulait pas l’entacher par des retrouvailles déplacées et désagréables.
E. Kaelen Perrault
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Invité
Mer 31 Mai - 14:55
Anonymous
Comme il s'en était douté au début, Elisabeth ne sembla pas le resituer. Cela ne l'attrista guère ; il était encore un enfant la dernière fois qu'elle l'avait vu, et il fallait avouer que sa transformation physique n'avait pas été des moindres. Pour être tout à fait honnête, il en fut même un brin amusé, observant son air un peu patibulaire, le jauger du regard, cherchant dans les méandres de sa mémoire à rattacher un visage d'adolescent à celui qu'elle devait avoir déjà connu jadis, plus jeune. Visiblement, elle réagit mal quand il lui adressa la parole ; mais il n'eut étrangement pas le temps de savoir pourquoi.
Son regard changea.
Vraisemblablement, elle venait de comprendre qui ce clown, qui l'abordait de façon totalement gratuite, était.
« Junior. »
« Jesper. »
Il réalisa avec une seconde de retard qu'il l'avait corrigée, par réflexe. Ce qui eut pour effet de le faire rire, par ailleurs.
« Je ne savais pas que tu étais étudiant à Blenheim. »
Jesper lui offrit un nouveau sourire, plus doux que ceux qu'il balançait à la ronde d'ordinaire. Il voulait bien admettre qu'au vu de la population des lieux, elle ne l'ait pas nécessairement remarquer. Sans compter qu'il était plus jeune qu'elle. Elisabeth semblait timide, maladroite, ce qui tranchait incroyablement avec ses souvenirs d'elle, elle qui était si forte à ses yeux. Un peu comme sa mère d'ailleurs. Il fit un pas en avant et eut un sourire plus éclatant, alors que brillait une certaine émotion dans son regard clair. Sans ses lentilles, aujourd'hui.
« Tu m'as manqué. On se fait un câlin ? »
Il ponctua même sa question d'un petit rire, sans vraiment songer au fait que cela pourrait être déplacé. Il aurait eu ce genre de considération en temps normal ; mais difficile avec une personne que l'on connaissait avant même de savoir parler, et qu'importe si les années avaient passé depuis la dernière fois où il l'avait vue.
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E. Kaelen Perrault
Ven 2 Juin - 17:46
E. Kaelen Perrault
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Carry On
Elle fut surprise de se faire reprendre aussi facilement. Elle eut un sourire en coin, amusée. Ça faisait des années qu’ils ne s’étaient pas vus, et ils avaient réussi à garder des points communs. Elle n’aurait su dire pourquoi mais, ça lui faisait plaisir. Peut-être parce qu’il avait été son tout premier ami, son meilleur ami de l’époque. Qu’elle avait mal vécu son absence, qu’elle aurait voulu venir le voir comme avant. Et Dieu qu'elle avait maudit cette belle-mère imbuvable qui avait tout fait pour la séparer de ses amis, de sa famille. Et qui, malheureusement, y était parvenu.

« Seulement si tu ne m’appelles plus jamais Elisabeth. Kaelen. »

Tant qu’elle ne lui disait pas, il ne pouvait pas savoir. Autant être claire dès le départ, sinon ils seraient toujours en train de se reprendre l’un et l’autre. La timidité s’envola un peu, retrouvant naturellement les réflexes d’enfants qu’ils avaient lorsqu’ils jouaient ensemble dans le jardin de la propriété de ses parents.
Elle  passa ses bras autour du cou du décoloré, enfouissant son visage dans son cou. Son odeur n’avait presque pas changée, il mettait peut être un peu de parfum, ou avait changé son gel douche, mais c’était bien lui. Elle sentit un sentiment d’apaisement l’envahir doucement. C’était Junior. Son Junior.

L’accolade dura quelques minutes avant qu’elle ne s’écarte doucement. Elle rit un peu et secoua la tête.

« Putain ça faisait un bail. T’as pas beaucoup grandit. »

Jesper faisait approximativement la même taille que Kaelen, ce qui amusa finalement beaucoup l’outrageous. Elle croisa ses bras sur sa poitrine et le fixa un moment.

« Qu’est-ce que tu deviens alors ? Et tes parents ? »

Eux qui avaient toujours été si gentils avec elle, elle avait été aussi peinée de ne plus pouvoir les voir. La mère de Jesper avait été très douce après le décès de sa propre mère. Elle passa une main dans ses cheveux et retourna s’assoir, tapotant la place près d’elle pour qu’il lui tienne compagnie.
E. Kaelen Perrault
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Invité
Dim 4 Juin - 15:08
Anonymous
« Seulement si tu ne m’appelles plus jamais Elisabeth. Kaelen. »
La surprise était douce mais brillait légèrement dans son regard, quoiqu'il en fut surtout amusé. Alors elle non plus ne supportait pas qu'on l'appelle par son premier prénom – en clair, son prénom tout simplement, celui qui y figurait dans les papiers et qui était censé nous représenter. Ce constat, qui leur apportait un point en commun inattendu, eut tendance à accentuer son sourire, légèrement, quoiqu'il était difficile à percevoir tant il avait actuellement la banane.
Kaelen.
C'était étrange ; si peu familier, sur un visage qui l'était tant. Comme si on lui notifiait par là qu'il ne connaissait plus celle qui se tenait devant lui, alors que lui ne doutait pas une seule seconde du contraire. Tout le monde change en grandissant ; mais au fond tout au fond, il avait la conviction absolue, alors même qu'il la revoyait tout juste, que certaines choses n'avaient pas changé.
Que eux deux, par exemple, ça ne changerait pas.
Et elle vint confirmer ces songes d'une étreinte, à laquelle il répondit tendrement, un sourire heureux sur les lèvres. Kaelen finit par le relâcher, l'émotion sculptant tendrement son joli faciès. Et il était là à en dessiner les traits du regard, à noter les différences, ce qui n'avait pas tant changé, ce qui au contraire était si différent. Mais globalement, elle avait juste un visage moins poupin ; il aurait été difficile de ne pas la reconnaître. À moins d'être vraiment très mauvais physionomiste, ce qui n'était pas vraiment le cas du décoloré.
« Putain ça faisait un bail. T’as pas beaucoup grandit. »
« Héé ! J'étais une demi-portion, déconne pas ! »
Il riait de bon cœur ; effectivement, Jesper n'était pas vraiment un géant. Il était agréable de constater que cela ne l'avait pas empêché de devenir mannequin pour autant. Mais il était vrai que Kaelen était... toujours plus grande que lui.
La légère frustration.
Pas qu'il en aurait eu sincèrement quoique ce soit à faire initialement ; mais c'était Elisabeth – pardon, Kaelen – et il aurait bien aimé la dépasser lors de leurs retrouvailles. Il espérait le faire dans quelques années, vu que les garçons grandissent plus longtemps...
Il avait encore toutes ses chances non ?? Il n'avait que seize ans, hé.
« Qu’est-ce que tu deviens alors ? Et tes parents ? »
Elle appuya son regard avant de retourner s'asseoir, l'invitant à faire de même. Jesper ne se fit pas prier et alla s'installer – s'affaler serait sans doute plus exact – à côté d'elle. Il n'aurait pas été si relâché en d'autre compagnie ; mais pas besoin de faire attention à tous ses faits et gestes avec elle.
« Oh... Papa et maman vont bien, pour commencer. Ils vont être ravis de savoir que toi aussi, visiblement ! Pour ma paaart... Je suis un jeune mannequin et musicien. Ça t'en bouche un coin hein ? »
Il eut un rire ; en vrai il s'en foutait qu'elle ne réagisse pas spécialement. Ou du moins pour le volet mannequin de la chose.
« J'ai décidé de montrer à mon père que j'pouvais être un grand garçon. Qui ne lui ressemblerait pas juste. Et toi ? Alors ? Tu fais quoi d'ta vie ? »
Invité
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E. Kaelen Perrault
Lun 12 Juin - 22:32
E. Kaelen Perrault
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Tu atteindra l'arc en ciel
De retour les fesses au sol, Kaelen poussa un gros soupir. Elle baissa le son de la musique, How to save a life se tut pour ne laisser que le silence de leur respiration et de la nature. Elle remonta ses genoux contre sa poitrine, croisant ses bras sur ses articulations. Elle posa sa tête sur ses mains et observa doucement Jesper. Elle comprenait son envie d’émancipation, elle espérait simplement que ses relations avec ses parents n’étaient pas aussi chaotiques que les siennes. Elle ne le souhaitait à personne.

Les cheveux décolorés lui allaient bien, mais elle avouerait volontiers que sa tignasse brune lui manquerait. Il était si mignon avec les boucles enfantines qu’elle aurait aimé les retrouver sur sa carrure d’ado. Mais elle ne lui dit rien. Après tout, chacun avait sa manière d’être. Et s’il se plaisait ainsi, à quoi bon lui dire des bêtises pareilles ?

« Tu t’entends toujours bien avec eux ? Ça me ferait plaisir de les revoir. »

Elle n’était pas sûre qu’ils aient très envie de la revoir aux vues de relation tendues entre les deux familles. Dire qu’à une époque, son père aurait promis sa fille au père de Jesper sans aucune crainte qu’il n’arrive quelque chose à la jeune femme. Maintenant, elle lui présenterait Jesper en tant que petit-ami qu’il ferait un infarctus. Mais, jamais elle ne pourrait sortir avec Jesper. Il était le meilleur ami d’enfance et le frère qu’elle n’avait jamais eu à l’époque. Et elle espérait retrouver ce genre de relation, même plusieurs années après.

« Mannequin chanteur. Et bah dis donc, y’en a qui se refusent rien. Ça te plaît au moins ? Tu chantes quoi ? Pas de la soupe de pop star j’espère ! »

La musique commerciale exclusivement réservée aux ados insupportables lui sortait par les yeux. Malheureusement pour lui, Jesper n’avait pas vraiment la tête du chanteur de rock ou de métal. Mais même la pop lui restait supportable si elle n’était pas purement commerciale.

« Je suis sûre qu’il sera fier de toi peu importe le chemin que tu prendras. »

C’était toujours l’image qu’elle avait eu de la famille de Jesper.

« Moi ? Pas grand-chose à vrai dire. J’me laisse porter. T’sais, j’suis une Outrageous,  on est les vilains petits canards. »

Elle eut un petit sourire en coin. Elle n’était pas une grande star, elle.
E. Kaelen Perrault
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Invité
Lun 13 Nov - 16:51
Anonymous
Ça lui faisait tellement plaisir, de la revoir là, lui donnait envie de rattraper le temps perdu, de parler des heures durant comme ils le faisaient pendant leur enfance, quand l'innocence les drapait encore tendrement. Ce qu'ils allaient sans doute faire à partir de maintenant, pas vrai ? Ah ! Ce qu'il avait à lui dire ! Ce qu'il avait à lui demander ! Sans doute trop pour juste aujourd'hui, n'est-ce pas ? Autant prendre son temps désormais, Kaelen était là, à portée de main.
Kaelen était-elle toujours en contact avec son père ? Que faisait-elle désormais ? Était-elle heureuse ? Avait-elle des amis ? Un petit-ami peut-être ? Une, sinon ? Des projets ? Des rêves ? Je sais pas, un chat ? N'importe quoi, Jesper voulait tout savoir.
Il avait déjà tellement raté.
Alors il se paraît de sourires, trop embourbé dans sa toute nouvelle bonne humeur face à pareilles retrouvailles. Il mourait d'impatience, plus que jamais, à cet instant ; mais comme pour tout le reste, il saurait s'armer de patience.
► Je m'entends toujours avec eux, et je suis sûr qu'ils seraient ravis de te voir. Mais genre vraiment.
Il lui offrit un regard moqueur, faussement supérieur, avant d'éclater de rire.
► Et... si. Je chante de la soupe de pop star darling. Papa est super fier de moi, mais ma mère c'est encore plus violent.
Devant sa modestie il se mit à rire, s'affala sur sa paume de main, appuyée contre son genoux.
► Mais t'es beaucoup plus qu'une simple outrageous. T'es Kaelen après tout... et d'ailleurs, j'ai beaucoup de choses à savoir sur Kaelen, pas vrai ?
Un souple sourire, tout doux.
Mais tout allait bien, maintenant.
Ils avaient le temps devant eux.
Et ils ne verraient plus les heures passées à parler, comme au bon vieux temps.
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