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EVENT 2 - PART. 2 • GROUPE FROZEN NIGHT
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PNJ Intrigues/Event
Lun 16 Oct - 14:41
PNJ Intrigues/Event
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Event 2 – Partie 2

Tout était pourtant calme au sein du Palais après cette activité somme toute très mignonne. Les élèves avaient été renvoyés dans leurs chambres avant l’heure du dîner –sauf certains qui étaient restés au réfectoire ou à déambuler un peu dans les couloirs - et tout paraissait reprendre son cours normal.

Sauf qu’il y a eu un hurlement.

Puis deux, trois et quatre. Finalement, c’est toute une cacophonie qui se déploie au cœur de l’établissement. Vous ne tardez pas à comprendre pourquoi, une odeur âcre se fait sentir bien vite. Une sombre fumée vient lécher les murs et bien vite l’évidence n’est plus à ignorer : Le Palais de Blenheim prend feu !

C’est la débandade, tout le monde court dans tous les sens et l’hystérie semble prendre le dessus sur tout le reste ! Qu’allez-vous faire dans cette ambiance ? Courir ? Cela semble être le plus indiqué, en effet.

Il semblerait que les flammes aient pris naissance dans les cuisines puis soient très vite remontées vers certaines colonnes des chambres via les canalisations, les fenêtres ouvertes et les sols.

GROUPE FROZEN NIGHT - OUVERT A TOUT LE MONDE
Vous pouvez être un Strangers souhaitant se rendre utile, un élève venant d’être évacué où quoi que ce soit du même genre. Au besoin, un PNJ viendra vous aider dans la marche à suivre.
PNJ Intrigues/Event
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Invité
Lun 16 Oct - 19:06
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Pour une fois, c’était clairement pas ta faute.
Pour une fois, les chevaux ne s’étaient pas échappés et tu ne pouvais pas te blâmer. Pourtant t’y avais cru l’espace d’un cri, la caméra G80 a la main prêt à filmer un nouveau vlog que t’aurais sûrement intitulé « Une soirée scandaleuse à Blenheim - ELLE PREND CHER - LA DEUXIEME MINUTE VA VOUS ETONNER !!», bien que t’eusses aucune idée de ce qu’elle contiendrait.

Les pompes défoncées, le visage radieux de ta connerie, tu errais tel un petit élève de première année à la recherche de la perle rare. Et merde, que t’aurais préféré ne pas l’avoir. Au fond, tout le monde le savait que derrière tes airs de grands musclés il y avait une mauviette sans pareille. Les cris, ça te faisait à des films d’horreur, lorsqu’ils étaient nombreux ça te bousillait les tympans mais le pire c’était cette fâcheuse odeur qui te titillait le nez. Ça sentait le cramé. Comme quand tu faisais cuire ton oeuf.

Sur le coup t’avais pas réfléchi et t’avais mis de côté ton héroïsme à deux balles, fuir c’était la seule solution. Tu sauvais au moins ta caméra, sans même savoir si les autres allaient bien, sans même penser qu’ils ne pouvaient pas s’en apercevoir. Tu passas la porte d’entrée pour t’éloigner sans en louper une miette, caméra toujours allumée et braquée sur les flammes dorées qui embrasaient les murs du palais.

« Fait chier, mes Playboys ».

La porte s’ouvrit, une fois, deux fois puis un flot humain en jaillit comme si l’enceinte du bâtiment les recrachait. Y’avait des têtes familières, tu cherchais des yeux ta précieuse Aiden mais tu voyais que dalle à cause de la fumée. Tout le monde semblait bien aller, tu trouvais pourtant pas ton fabuleux colocataire.

"Hé gros, t’as pensé à sauver tes fonds de teint ? Si au passage t’avais pensé à me prendre mon magazine ce serait cool. Oui. LE DOUTEUX AVEC DES MEUFS DENUDEES."


Tu rigolais comme un con, la G80 était posée à tes pieds et ne filmait plus que le ras du sol, un morceau de flamme mais percevait encore des cris et des plaintes venant des trouillards à côté de toi. Des trouillards comme toi.

Tu repris doucement ton objet de technologie pour se foutre de la gueule des gens, pour une fois potentiellement pouvoir faire le buzz sur la toile. Mais plus le feu prenait plus quelque chose te tracassait.

Il manquait quelque chose.

Et il ne te fallut pas longtemps pour comprendre que dans ce capharnaüm tu n’entendais nullement la voix de ta frangine. Pas la moindre silhouette connue. Pas la moindre ombre lui appartenant et sûrement sa voix prisonnière d’une flamme ardente.

« Merde. Faut que j’y aille. »

Tes bras s’agitaient tous seuls, une main agrippant l’autre, anxieux. Perdu. Tu te reculas un peu et bousculas une personne dont tu ne percevais le visage.

« Y’a ma soeur là-dedans. Vous comprenez ? Il faut que je la sorte de là », lui hurlas-tu presque dessus. « Vraiment, ça fait chier ».


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Aethelwulf G. Churchill
Lun 16 Oct - 19:49
Aethelwulf G. Churchill
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J’ai pas réfléchis. Personne n’aurait réfléchi à ce moment-là.

Tout s’est passé super vite, en plus. J’étais au bar de Kaelen, que je squatte allégrement depuis plusieurs semaines maintenant que je la connais bien. Y’avait le capitaine Sparrow aussi, Maire de la ville. On parlait à moitié et je jetais parfois deux-trois coup d’œil à la télé du bar mais sans plus.

Jusqu’à ce que j’ai vu le palais de truc-heim là en train de cramer. Apparemment, une équipe de journalistes en hélico faisait en reportage pas loin quand ils ont vu les flammes et donc… On avait du direct. DU DIRECT, PUTAIN.
J’ai gueulé en voyant ça. Puis je suis sorti du bar en trombe avec de base, l’idée d’aller chercher des gens pour les évacuer. Sur ma moto. Oui je suis con. Heureusement Sparrow-sensei m’a passé les clefs d’une de ses voitures de fonctions de la mairie. Tout de suite plus pratique, même si je ne suis plus habitué à un embrayage de bagnole depuis un moment maintenant.

Je crois que j’ai fait souffrir les freins et les amortisseurs aussi, au passage. Mais effectivement, ça cramait bien. Et les pompiers, ils foutent quoi ?! Je me suis rappelé alors qu’il n’y a pas de caserne ici. Merde.
Bon dans l’ordre ; on admirera le feu de joie plus tard. Je suis sorti de la caisse en speed. « RAMENEZ-VOUS PAR ICI ON VOUS RAMENES EN VILLE ! ». Le Maire fait pareil grosso-modo, pas besoin de se synchroniser.

J’embarque un maximum de gens dans la caisse et hop, reparti pour le Frozen. J’vois pas où j’peux les laisser ailleurs. J’espère que Wanda va bien. Elle travaillait aujourd’hui, ou pas ? Je vais lui envoyer un message. En attendant, rebelote, je les dépose et je repars. Faut pas que je traîne.
Aethelwulf G. Churchill
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M. "Maxxie" A. O'Leigh
Lun 16 Oct - 20:13
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Germain a rien compris de ce qui est arrivé ; alors Germain il a suivi le mouvement ; il s’est fait embarqué un peu n’importe comment ce petit rouquin ; et du coup avant même qu’il ne le réalise vraiment il était en sécurité tout relative ; dans un bar.

Germain n’a jamais fichu les pieds dans un bar de toute sa fichue vie ; ça fait beaucoup d’émotions d’un coup pour un petit cœur de sauterelle comme lui ; mais bon c’est la vie et la seule chose qu’il peut faire maintenant c’est de rester tranquille ; probablement.

Germain se demande par contre si ça va aller pour les autres ; si tout le monde va bien ; Germaine et Etoile vont bien ? Germain ne sait pas et Germain panique dans son coin ; il n’ose rien dire de peur de gaffer ; il sent bien que ce n’est pas vraiment le moment pour des bêtises pareilles ; du coup Germain rester prostré dans un coin et fait juste en sorte de s’enlever du passage ; ce sera déjà bien.
M. "Maxxie" A. O'Leigh
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E. Kaelen Perrault
Lun 16 Oct - 22:21
E. Kaelen Perrault
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So I am still waiting
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Les soirs de semaines au Frozen ne sont pas les plus intenses, il faut bien le dire. Mais elle était toujours heureuse de discuter avec des habitués. Aethelwulf était l’un d’eux, tout comme Bartholomew Richardson, le bon vieux maire de Fosterhampton. Ils étaient tous les deux-là lorsque la télévision qui résonnait dans la pièce interpela les trois adultes. Un incendie. Au Palais de Blenheim. Il était 20h05 lorsqu’elle attrapa son téléphone pour faire la seule chose qui lui parue censée à ce moment-là : envoyer un message à Benjamin.

Elle espérait qu’il était déjà sur le chemin du retour, qu’il n’était pas encore là-bas. Elle vit ses clients partir en trombe et elle resta là, derrière son bar, alors que les quelques clients s’intéressaient à la télé. Mais elle n’entendait plus ce qu’il se passait autour d’elle.

Elle ouvrit en grand les portes du Frozen, machinalement.

« Amenez les ici ! »

Qu’elle lança aux deux compères qui partaient en voiture jusqu’à l’établissement. Elle lança la machine à café, les bouilloires et fit chauffer du lait. Elle sorti toute la nourriture réconfortante qu’elle avait : lait, cookies, brownies, gâteaux. Elle étala tout sur les tables et congédia les clients en leur offrant leur repas et en s’excusant. Ils allaient avoir besoin de l’endroit tout entier.

Elle envoya un second SMS à Benjamin en voyant qu’elle n’avait aucune réponse pour le premier.

Les premiers élèves arrivèrent enfin. Elle guetta, des visages connus, d’anciens camarades. Tim, Ryan, Charlotte, Lilas, elle chercha du regard des personnes qu’elle aurait été susceptible de connaître. Wanda, Benjamin, Huan.

Mais personne. Elle approcha d’un petit blond avec un plateau dans les mains, déposant un cookie et une tasse de chocolat chaud devant lui.

« Ne t’inquiète pas ça va aller, reprend des forces. »

Mais sa voix était sans âme à cet instant-là. Elle n’arrivait pas à réagir comme elle aurait pu le faire si elle n’avait pas été concernée. Elle était tel un robot, distribuant des paroles d’encouragement et des sourires. Mais il n’était pas là, et il ne donnait pas de nouvelle.

Elle envoya un dernier message, suppliant son fiancé de faire signe de vie, en vain.
E. Kaelen Perrault
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Lun 16 Oct - 22:36
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La soirée avait commencé de façon banale ; Jesper n'était pas encore de retour aux dortoirs, revenait tranquillement de son appartement en ville où il était aller chercher des affaires.
A savoir que son appart' servait à la semaine de stockage.
C'était donc une soirée banale ; jusqu'à ce qu'il n'entende les cris, jusqu'à ce qu'il ne voit la fumée, au loin.
Dans la direction vers laquelle il se rendait.
Plusieurs choses se bousculèrent dans son esprit ; ce ne pouvait pas être si grave. Déni. Alors sa démarche c'était accélérée, et il était arrivé au niveau du Frozen Nights ; il avait l'intention de tracer mais se fit bousculer et écarquilla les yeux en voyant la silhouette s'éloigner. Si ses souvenirs étaient exacts - et ils l'étaient - il s'agissait du type qu'il avait vu avec Wanda, le soir de la fête de la musique...
Attendez.
Wanda. Fête de la musique. Frozen Nights.
Kaelen.
Il ne savait pas bien en quoi ce simple nom avait raisonné dans son esprit avec une telle force ; il s'était dépêché de débouler dans le bar, voyant la télé allumée au passage, cet affreux fond sonore aux allures de fin du monde.
Tout comme la masse - très maigre pour le moment - qui commençait à s'y réfugier. Aucun visage connu.
Sauf le sien, au sourire vague et au regard flou.
► Kaelen ! Qu'est-ce qu'il se..
Sa question lui resta dans la gorge. A la télé, on parlait d'incendie, de gens encore prisonniers. Et sous ses yeux, il avait une silhouette qui agissait mécaniquement, comme si elle était éteinte.
► Kae... Kae ? Tu... Tu as besoin d'aide ?
Pourquoi ce ton si tendre et calme, alors qu'autour le monde partait en flamme ?
Jesper était un enfant effrayé de voir le monde s'écrouler.
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Bartholomew II Richardson
Lun 16 Oct - 23:08
Bartholomew II Richardson
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Everything about the man just plain impresses
Il avait bien fallu qu’il se passe quelque chose. Sa première année de mandat ne pouvait pas se déroulée sans accros.

Et pas des moindres.

Incendie au Palais de Blenheim.

Un monument historique, une institution pour adolescent et le « pourquoi » il était là. Il ne mit pas longtemps à sauter sur ses jambes. Apparemment, Churchill et lui avaient eu la même idée. Après un passage par la mairie, il fournit l’un des vans de fonctions à Aethelwulf. En boîte automatique. C’était quand même plus facile pour des motards. Neuf places, il pourraient ramener le plus de monde possible au Night Club. Kaelen venait de leur confirmer qu’elle accueillerait tout le monde et c’était une bonne chose.

Il prit alors la route, embarquant une première vague de navette. Il ramena un petit blond, quelques filles en larmes et des dernières années jusqu’au Frozen avant d’y retourner et de se garer.
Il n’avait jamais aimer le feu mais ce n’est pas ce qui lui faisait le plus peur. Pour l’instant, il avait quelques noms en tête de personnes qu’il aimerait bien avoir sous le coude, histoire de les surveiller un peu.

Haley.
Terrence.
Brume.

Il s’en faisait pour les siens.
Codée par Kendall, toute copie partielle ou compléte prohibée.
Bartholomew II Richardson
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Mar 17 Oct - 0:52
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Tout n'allait pas bien.
Pourtant, Leyna avait encore ce sourire doux et ce regard chaleureux. Pourtant, elle participait à l'évacuation en calmant les plus désespérés - les pessimistes, les effrayés.

"Tout va bien, l'évacuation est en cours et l'incendie sera bientôt maîtrisé."
C'est ce qu'elle leur disait. Ce qu'elle se forçait à penser, alors même que tout n'allait pas si bien.
Leyna avait les mains tremblantes lorsqu'elles n'étaient pas occupées à rassurer quelqu'un.
Leyna avait tellement peur.

Elle n'avait vu aucun de ses frères et sœurs pendant l'évacuation. Fenrir, Sylvester, Mikaela, Mathilda, où étaient-ils ? Avaient-ils pu évacuer ? Pitié faites qu'ils ne soient pas pris au piège dans l'incendie, elle ne supporterait pas de perdre un autre membre de sa famille. Et ses amis ? Louve, Lysandre, Monsieur Montugen ? Eux non plus, aucune nouvelle.
Sa seule consolation, c'est qu'Astrid était loin du Palais. En sécurité.
Leyna mourrait d'envie de retourner à l'école, d'en fouiller chaque recoin jusqu'à trouver tous les Seo, mais elle ne pouvait pas. Elle se rendait bien compte qu'ici, dans ce club transformé en centre de réfugiés, ils allaient avoir besoin de toute l'aide disponible. La demoiselle s'était déjà engagée, après avoir consulté la gérante du club - Kaelen Knightwalker, une ancienne étudiante qu'elle avait déjà rencontré à Blenheim. Alors elle ne pouvait que jeter des coups d’œil inquiets à la télévision, qui leur fournissait des informations en direct. Non pas qu'elle pourrait distinguer qui que ce soit clairement, mais au fil des minutes qui défilaient sans nouvelle de sa famille, ses espoirs autant que ses peurs se faisaient plus fous.

Leyna était impuissante, et ça la tuait aussi sûrement que ces flammes. Elle devait se battre pour ne pas s'effondrer.
"Tout ira bien." disait-elle, alors qu'elle aussi avait besoin d'être rassurée. Leyna répétait ces mots comme une psaume, une prière pour ses proches. Qu'ils soient sains et saufs, par pitié.
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Mar 17 Oct - 9:29
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Il était à la bibliothèque quand la sonnerie avait retenti. Une sonnerie stridente, qui faisait paniquer, qui donnait envie de se boucher les oreilles et de se réfugier dans un coin. Si possible sous une montagne de livre. Oui sauf que la bibliothèque était un des lieux les plus propices à propager le feu. Les livres, ça brûle. Et les petits garçons innocents comme Charly aussi, ça brûle. Pourtant sans trop savoir comment, il était vite sorti. Il avait suivi les mouvements de groupe, il s'était fait bousculé et il était tombé pleins de fois, il avait les mains et les genoux tous écorchés, mais Freddy était avec lui, et un grand monsieur blond l'avait attrapé par le bras avant de fourguer dans un van. Ce ne fut que planté au milieu de ce bar qui se remplissait, depuis les images choc de ce reportage en direct qui se reflétaient sur ses carreaux, qu'il avait compris que le Palais était en feu. Et on aurait dit que ça ne pouvait pas l'atteindre, après tout il était en sécurité, c'était ce qu'il se disait. C'était comme lorsqu'il y avait des morts à l'autre bout du monde, tu le sais, mais tu fais pas trop gaffe. Et pourtant, il ne put expliquer pourquoi ses yeux se remplirent de larmes, et l'instant d'après, le petit première année éclata en gros sanglots paniqués. En même temps, il pleurait pour un rien, Charly. Mais c'était quand même sa maison, sa seconde chance qui brûlait sous ses yeux. Et c'était quelque chose de terrible à se dire, qu'on perdait tout ça.
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Mar 17 Oct - 9:49
Anonymous
Leyna allait de rescapé en rescapé, un plateau entre les mains, lorsqu'elle entendit quelqu'un fondre en larmes non loin. Elle chercha la personne du regard, posa sa charge dès qu'elle l'eut repéré et rejoignit le jeune garçon. "Tout va bien, tu es blessé ?" La jeune femme l'examina rapidement : il avait quelques écorchures, mais semblait surtout paniqué.
Avec douceur, elle le mena dans un coin plus tranquille et le fit s'asseoir. Puis elle lui posa une main sur la tête et lui sourit avec tout le calme dont elle était capable en cet instant. "Allons il ne faut pas pleurer comme ça, tout ira bien. Tu t'appelles comment ?" Leyna voulait lui changer les idées en occupant son esprit avec une conversation banale.
Par pure habitude prise avec ses frères et sœurs, sa main s'était mise à caresser la tête brune avec bienveillance.
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Mar 17 Oct - 10:19
Anonymous
C'était la cohue, la panique, une succession d'événements irréels et de  réactions irrationnelles.
Séréna était hagarde. Assise dans un coin du bar, les bras enroulés autour des jambes, elle regardait les gens aller et venir avec de grands yeux remplis d'incompréhension. Comment, pourquoi ?

Un incendie. Ces termes résonnaient en écho, une pierre lancée par les journalistes et répété par murmures incrédules dans le refuge improvisé. Elle-même avait du mal à y croire. Comment était-ce possible que le Palais brûle ?
Il fallut un moment à son esprit pour assimiler toutes les informations et se mettre en route. La brunette se leva, fit quelques pas chancelants. Il lui fallait prendre l'air, vite - sa poitrine lui faisait mal - ses yeux la démangeaient. Elle se mordit la lèvre inférieure et se redressa, refusant de se laisser submerger par l'atmosphère lourde des lieux.
Séréna n'était pas encore sortie lorsqu'elle entendit qu'on l'appelait.
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Mar 17 Oct - 10:29
Anonymous
PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !
J'ai violé mon téléphone à m'exciter dessus comme une folle ; OK, Su a répondu à mes sms... Pas les autres. Quara, Indra, Tim, Louve... Même ce connard de Reyn ; non s'il vous plaît, qu'ils soient vivants...
J'ai tellement pas l'habitude de m'inquiéter pour autrui, ça te bouffe les tripes, c'est ignoble, j'vais gerber ; aimer c'est effrayant, bordel. Je cherche sur mon téléphone, à la recherche du contact de Noa et Vitani, quand j'entends quelque chose près de moi. Je tourne la tête, tout est flou, tout est fou ; là, quelqu'un pleure. Je me mords la lèvre, range mon téléphone dans ma poche - ça sert à rien de saturer le réseau ?
Non.
Soyons plus utiles.
– ATTENDEZ !
Je déboule rapidement, évite quelqu'un et me précipite vers la masse qui arrive.
Faut je rentre dans cette putain d'école.
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Mar 17 Oct - 10:43
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Evidemment, dès l'alerte, vous vous étiez mis en marche.
Un coup de fil, et vous vous précipitiez tous vers les véhicules de fonction, direction Blenheim. Plusieurs visages sont associés à cette bâtisse ; et Rhys craint autant pour eux que pour les anonymes, ceux qui se fondent dans la masse indistincte de ceux dont il ne sait rien.
Très vite, arrivé sur les lieux, il entend quelques échos ; les réfugiers se dirigent vers le Frozen Nights.
Alors lui aussi s'y dirige, embarquant quelques visages inconnus avec lui.
Puis c'est le capharnaüm, tout le monde se bouscule et les sanglots font briller plus d'un visage ; tout le monde flippe, pour eux comme pour ceux qu'ils aiment, comme pour l'univers tout entier qui se casse la gueule.
Et au milieu de tout ça, un visage hagard, une silhouette qu'il ne connaît pourtant pas depuis si longtemps ; mais qui, à sa simple vue, semble détendre tous les atomes de son être, comme si toute la pression s'échappait soudain.
Il ne réfléchit plus, il en est incapable.
Il ne se rend même plus compte de ce qu'il fait ; quoi, au deuxième rendez-vous, déjà ?
Un rendez-vous, bien sûr.
Sa main attrape son poignet, il n'a même pas entendu sa voix l'appeler, pas senti ses jambes se mouvoir ; juste vu son visage se rapprocher ; ses lèvres douces et chaudes sur les siennes.
Il n'a pas réfléchi, il a oublié.
Il a paniqué.
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Mar 17 Oct - 10:50
Anonymous
Reyn venait tout juste d'arriver devant le Frozen Night Club, avec une masse d'adolescents plus ou moins paniqués. Et comment dire qu'il était déjà blasé ?
Non, sérieusement. Entre ceux qui pleuraient toutes les larmes de leur corps, ceux qui n'arrêtaient pas de lui demander si tout allait bien, ceux qui tremblaient dans leur coin... Il n'en pouvait plus. Reyn n'avait certainement pas signé pour ça. Mais il s'efforçait de sourire en jouant son rôle de gardien, parce que c'est ce que son image exigeait qu'il fasse. Il rassurait, calmait, remontait le moral des étudiants qui étaient avec lui.
Mais au fond, il s'en foutait bien de savoir si quelqu'un était pris au piège ou non.

Le jeune homme avait indiqué à son groupe de rentrer dans le club sans se bousculer et les regardait faire, lorsqu'une silhouette émergea du troupeau. Il haussa les sourcils en reconnaissant Titania.
Attendez, elle fout quoi là ? Pourquoi elle va à contre-courant ? Pourquoi a-t-il le sentiment qu'elle a une mauvaise idée en tête ?
Lorsqu'elle passe à côté de lui, Reyn l'attrape par le coude et lui adresse son sourire de parfait gentleman. "Eh bien miss Headland, je peux savoir ce qui vous prend ?"
Il fit exprès de raffermir sa prise jusqu'à lui faire mal. Elle n'avait tout de même pas osé lui envoyer un sms type reste en vie sale con pour ensuite jouer les suicidaires, quand même ?
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Aethelwulf G. Churchill
Mar 17 Oct - 10:55
Aethelwulf G. Churchill
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Encore un aller-retour de fini, il faut pas s’arrêter là, maintenant. Y’a encore plein de monde là-bas – je crois ? Pour être honnête, j’ai pas trop regardé autour de moi, je me suis juste contenté de rouler à fond, de me concentrer sur l’objectif.

C’est atrocement puissant, un feu. Je m’en rends compte alors que moi aussi je sens sa chaleur et l’odeur âcre de sa fumée qui rentre dans mes poumons. Pourtant je suis tout de même ‘loin’ du bâtiment. J’imagine même pas à l’intérieur. J’espère qu’il n’y a personne encore dedans. On va prier très fort, mais l’heure n’est pas vraiment à la perte de temps.

Si on était plus nombreux ce serait cool, aussi. Parce que les vans ils ont beau tenir le choc – je sais pas trop comment avec ma conduite de bourrin… - mais ils ne sont pas une fin en soi.

De retour à Fosterhampton, j’aide mes passagers à descendre pour rejoindre le Frozen. Pas le temps de checker outre mesure, il faut que je reparte. Du coin de l’œil, j’aperçois Rhys en train de… D’embrasser quelqu’un ? Oh pitié bro’, c’est pas le moment !

Je m’en veux un peu d’avance de ce que je vais faire mais y’a des priorités bordel. J’arrive et je repousse Rhys en arrière en tapant dans son épaule. « MAIS PUTAIN RHYS TU JOUES A QUOI ?! Y’A DES GENS QUI PANIQUENT LA BAS ! PRENDS TA CAISSE ET SUIS-MOI ON A BESOIN D’UN MAX DE GENS POUR AIDER A EVACUER ! »
Et je retourne dans le van. Aller go go go.
Aethelwulf G. Churchill
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Mar 17 Oct - 11:21
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Ok, elle comprenait de moins en moins. Mais c'est pas grave.
Séréna pourrait reconnaître cette voix entre mille à la simple réaction de son cœur - il loupe un battement. Elle se dit que ce doit être son imagination. Quelles étaient les chances qu'ils se retrouvent ici et maintenant ?
Cependant, la main qui lui entoura le poignet avait une température familière. C'était bien lui.
Le simple fait de sentir sa présence lui procura un immense soulagement - étrange, ils ne se connaissaient quasiment pas pourtant.

Séréna écarquilla les yeux avec surprise lorsque Rhys se pencha vers elle, mais répondit rapidement au baiser en lui prenant le visage entre les mains. Soudain, tout avait disparu. L'incendie, les gens, le club. Le monde autour d'eux pouvait bien partir en cendres, elle s'en fichait. Parce qu'il était là, et que rien n'avait plus d'importance que cet instant. Que ses lèvres contre les siennes.  
Finalement un homme les interrompt - une connaissance de Rhys, de toute évidence. La demoiselle regarde l'inconnu puis le policier, en sentant le rouge lui monter aux joues.
Quand ils sont de nouveau tous les deux, elle murmure un "N'oublie pas de revenir." avant de se retourner pour s'éloigner rapidement, une main devant la bouche.
Bon dieu, qu'est-ce qu'il venait de se passer ?
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M. "Maxxie" A. O'Leigh
Mar 17 Oct - 11:54
M.
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Germain a reçu une tasse de chocolat chaud de la part d’une grande dame brune ; alors Germain a pris la tasse par politesse ; parce que Germain est maladroit mais toujours poli quoi qu’il arrive ; mais Germain il a bien vu que la gentille dame n’allait pas bien on plus ; sauf que Germain n’a rien dit ; parce que Germain il ne dit jamais rien.

De sous sa frange rousse et épaisse il essaie de distinguer des visages connus ; aucun à reconnaître ; ni Elros ni Germaine ; Oh Germaine… Germain espère vraiment que Germaine va bien ; Germain frissonne tout à coup ; mais Germain n’a toujours pas soif ; et puis Germain veut être utile aussi.

Germain remarque un garçon qui pleure ; ce doit être un garçon de son âge ; même qu’à côté dudit garçon il y a une jolie dame avec les cheveux verts ; alors Germain se lève et essaie de ne bousculer personne ; puis Germain tend sa tasse à l’autre adolescent ; il en aura sans doute plus besoin que Germain ; « T-Tiens si tu as soi- AH ! »

Bim bam boum ; Germain se prend les pieds dans ses propres lacets défaits et pouf ; le chocolat chaud se renverse sur l’inconnue verte et l’autre adolescent ; bravo Germain ; du coup Germain en voyant ça il commence à chouiner aussi ; « P-P-PARDOOOOOON OUIIIIIIIN ! »
Bravo Germain.
M. "Maxxie" A. O'Leigh
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Invité
Mar 17 Oct - 12:19
Anonymous
« Tout va bien, tu es blessé ? » Le môme relève ses yeux tous humides vers la jeune femme, elle est belle en plus cette jeune femme avec ses cheveux verts, et elle a l'air gentille. Il tend doucement ses mains écorchées, tout en tentant de réguler ses sanglots, il secoue la tête, non il n'est pas blessé, Charly est juste traumatisé. Elle l'emmène doucement sur un siège, et commence à frotter sa tête tendrement. Une caresse que Charly avait rarement reçu avant, quelque fois avec les monsieurs que maman invitait, mais c'était souvent bourru. Jamais il n'avait eu tant de tendresse de la sorte, et s'il avait voulu lui faire plaisir et arrêter de pleurer, tout ça fit craquer sa carapace, et le petit brun continua de pleurer de plus belle. « Allons il ne faut pas pleurer comme ça, tout ira bien. Tu t'appelles comment ? » Si c'était si simple ! En plus, il avait du mal à sortir le moindre son entre ses sanglots. Dans son cou, il sent Freddy, sans doute aussi terrorisée que lui. Il met bien encore une bonne minute à se calmer, à force de caresses et de sourires, mais ses joues sont trempées. Alors il retire ses grands carreaux de myope, et un garçon blond s'approche, avec un chocolat chaud du bout de ses manches trop longues, et paf, le chocolat chaud finit renversé sur lui. Il eut un hoquet de stupeur alors que le lait chaud se répand sur lui, mais au moins, ce hoquet eut le mérite de stopper ses pleurs. Il eut un regard stupéfait vers la jeune femme si douce, qui était aussi colorée de chocolat que lui maintenant. Et puis il entend un « P-P-PARDOOOOOON OUIIIIIIIN ! » qui le surprit. D'habitude, c'est lui qui pleure, pas les autres. Alors Charly panique, il ne sait pas quoi faire pour consoler ce garçon blond, alors il ne bouge pas de son siège, alors que le chocolat coule partout et qu'il bafouille quelques excuses à son tour, et qu'il tente de s'essuyer avec ce qu'il trouve. Soit sa manche. Au moins pour une fois, c'est pas lui qui avait tout renversé comme un maladroit. Il faisait bien la paire avec ce garçon, tout de même.
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E. Kaelen Perrault
Mar 17 Oct - 12:42
E. Kaelen Perrault
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So I am still waiting
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Oh. Mon. Dieu. Jesper. Il est là. En vie. Elle se tourne vers lui, toujours mécanique. Elle passe un bras autour de son cou, le serre brièvement contre elle. Cette simple étreinte la rassure légèrement mais, non. Kaelen ne peut pas se laisser aller. Kaelen doit être forte. Elle n’a pas le choix.

Elle recule, tenant toujours un plateau dans l’autre main.

- ça va, tu peux m’aider, il y a du café, du chocolat de l’eau chaude. De quoi préparer des boissons. Tu peux aussi donner de l’eau, des sodas, de la nourriture. Bref, tu peux distribuer tout ce qu’il y a dans ce bar pour les rassurer et les aider.

Sa voix n’avait pas évolué. Elle était posée, calme, froide. Kaelen n’était pas quelqu’un de froide. Elle était distante, taquine, acide, en colère. Mais elle n’était jamais froide.

Elle se détourna de Jesper après lui avoir donné ses instructions. Elle fuyait. Elle fuyait parce qu’elle savait que Jesper la connaissait, qu’il saura tout de suite. Et elle n’avait pas besoin de s’écrouler.

Les élèves arrivaient au fur et à mesure. Les membres du personnel aussi. La salle devenait pleine de minute en minute. Une élève qu’elle avait côtoyée à l’école lui proposa de l’aide, Kaelen accepta. Elle ne savait pas où était Lilas. Elle n’avait pas de nouvelles. Elle envoya un sms à la jeune fille.

Au centre, un couple se retrouva. Un baiser. Un baiser qui arracha le cœur de Kaelen. Ah, ce n’était pas leur faute, à ces deux tourtereaux. Mais, ça lui renvoyait en plein visage qu’Il n’était pas là.

Alors Kaelen retourna préparer les plateaux, apporter des couvertures pour ce qu’elle avait, essayer de rassurer les plus jeunes. Certains pleuraient.

Kaelen, elle, elle planait.
E. Kaelen Perrault
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Mar 17 Oct - 13:27
Anonymous
Le jeune homme commençait enfin à se calmer. Leyna continuait de lui caresser la tête en attendant patiemment qu'il lui réponde. C'est alors qu'elle remarqua le minuscule animal niché contre son cou - sa souris de compagnie ? Elle lui demandera lorsque sa langue se sera dénouée. La demoiselle ne voulait pas le brusquer, il était ostensiblement chamboulé.

Cependant, elle se disait aussi qu'il ne valait mieux pas perdre de temps pour nettoyer ses mains et ses genoux - sait-on jamais. Heureusement un autre garçon approchait avec une tasse, le brun ne serait donc pas seul. Leyna se leva donc en disant "Je reviens tout de suite, il faut nettoyer tes mains et-" Et c'est là qu'elle fut aspergée par le liquide brûlant. Surprise, elle se retourna vers le maladroit qui venait de renverser la tasse - qui contenait donc du chocolat chaud. Il était maintenant en train de pleurer à chaudes larmes en s'excusant.
Leyna poussa un léger soupir ; ça n'allait pas en s'arrangeant.

Elle alla l'aider à se relever et l'assit non loin du myope, en s'accroupissant devant lui, les mains sur les genoux du roux. "Ne t'en fais pas, ce n'est rien. Tu voulais aider, non ? C'est l'intention qui compte." Leyna lui sourit chaleureusement avant de se relever. "Je vais chercher de quoi essuyer et du chocolat chaud, ne bougez pas." Si elle n'était pas en train de se comporter comme une grande sœur avec deux inconnus ? Tout à fait.

Leyna s'éclipsa quelques minutes et revint comme promis les bras chargés. Elle tendit une tasse au roux, puis posa la seconde tasse sur une table placée près du garçon à la souris et entreprit de lui essuyer les mains et le visage.
Tiens, si jeune et il avait déjà une cicatrice ? Son inquiétude, qui s'était calmée depuis qu'elle avait reçu un sms de Fenrir lui disant que toute la famille allait bien, remonta légèrement.
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Mar 17 Oct - 13:36
Anonymous
C'qu'il est con.
Ses lèvres étaient douces, revigorantes et il se sent émerger d'une torpeur insupportable.
Il aurait pu laisser le temps s'écouler encore, s'étirer contre sa bouche et oublier qu'autour de tout part en cendres. Il aurait pu juste se laisser aller comme si plus rien n'avait d'importance ;
être encore plus con qu'il ne l'est de base.
Sauf que la réalité s'est formée en la personne d'Aethelwulf et sa violente intervention dans cette bulle d'oubli.
« MAIS PUTAIN RHYS TU JOUES A QUOI ?! Y’A DES GENS QUI PANIQUENT LA BAS ! PRENDS TA CAISSE ET SUIS-MOI ON A BESOIN D’UN MAX DE GENS POUR AIDER A EVACUER ! »
« OH MERDE »
Brusque retour à la réalité, donc.
Il tourne la tête, croise le regard de celle dont il avait emprisonné les lèvres ; le rouge aux joues lui va étrangement bien ; c'est pas une priorité attendez. « N'oublie pas de revenir. » C'est tellement cliché, mais un vague sourire pointe sur ses lèvres. « Cheffe oui cheffe. »
Et qu'on repart sauver des gens.
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M. "Maxxie" A. O'Leigh
Mar 17 Oct - 13:41
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Germain est presque rassuré parce que l’autre garçon n’a pas l’air de lui en vouloir pour la tasse de chocolat renversée ; mais Germain trouve aussi qu’il est stupide d’avoir tâchée la gentille dame aux cheveux verts ; d’ailleurs à la réflexion il se dit que cette dénomination est super longue ; et pas très pratique ; alors Germain ne bouges pas et n’oses rien dire ; Germain se laisse porter par la douceur de la jeune femme et tâche de faire bonne figure en se mettant ans un coin où il ne généra pas.

Mais il a les yeux qui piquent quand même Germain ; et l’ambiance n’est pas pour l’aider à se calmer ; alors même quand la gentille dame revient avec une tasse ; déjà il se dit qu’il y fera attention à celle-là ; mais en plus une pensée lui vient en le secouant encore un peu ; « Je voudrais ma maman… Mais elle est morte… »
Super Germain.
M. "Maxxie" A. O'Leigh
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Mar 17 Oct - 13:45
Anonymous
Eteinte. Kaelen était éteinte. Jesper ne la reconnaissait pas, cette Kaelen là, froide, distante, derrière son mur de plexiglass.
Alors, comme par ricochet, comme si Jesper était quelqu'un d'influençable, lui-même se sent glacé jusqu'à ses entrailles. Sentait qu'un souffle le quittait, alors que sous ses yeux Kaelen diminuait.
Il ne pouvait pas le permettre. L'accepter. Laisser pareille chose arriver.
► ça va, tu peux m’aider, il y a du café, du chocolat de l’eau chaude. De quoi préparer des boissons. Tu peux aussi donner de l’eau, des sodas, de la nourriture. Bref, tu peux distribuer tout ce qu’il y a dans ce bar pour les rassurer et les aider.
Sa main vint frôler son épaule tandis qu'elle s'enfuyait; trop tard, il avait compris. Il avait vu, la détresse derrière le masque qui lui était si peu naturel. Sa gorge se serra, et il décida d'obéir.
Alors il s'exécutait, lançant des regards vers la silhouette si étrangère et familière à la fois.
Putain, et il est où l'autre con quand on a besoin de lui ?
Ca fit tilt ; Benjamin n'était pas là.
En voyant Kaelen il se fit une promesse : s'il ne survivait pas il profanerait sa tombe.
C'est à cette pensée qu'il tomba sur un étrange tableau ; depuis quand Séréna rougissait ?
► Séréna ? Ca va ?
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Invité
Mar 17 Oct - 13:58
Anonymous
Il faut que j'y aille. Il le faut putain, il le faut ; je dois aller sauver ces gens, les aider, faire quelque chose...
J'peux pas rester là, sans rien faire, JE PEUX PAS !
Foutez moi dans les flammes à la place, non, s'il vous plaît, je veux pas, s'il vous plaît...
J'aime ces gens...
Ma vue se brouille, mais je sais parfaitement où je vais. D'un revers rajeux de la main, j'essuie les larmes qui pointent ; et je suis limitée dans ma progression par une poigne qui me tire en arrière, dans mon mouvement.
– Eh bien miss Headland, je peux savoir ce qu'il vous prend ?
Putain pas toi. J'te lance un regard noir, j'ai envie d'te bouffer alors lâche-moi.
Mais c'est qu'en plus, tu fais mal pauvre abruti !
– LÂCHE-MOI !
Je tire violemment, et comme tu veux pas lâcher prise, je change de stratégie.
Et j'envoie ma boîte crânienne dans la tienne.
Très productif ; ça fait un bien fou, pour commencer.
J'veux qu'tu souffres là tout de suite.
Et que tu me lâches !
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Invité
Mar 17 Oct - 14:30
Anonymous
Séréna n'avait pas fait cent pas qu'on l'interpella de nouveau. Jesper. Crotte, c'était pas vraiment le moment de rencontrer l'une des personnes les plus observatrices qu'elle connaisse. La demoiselle avait encore les joues en feu et ce elle-ne-savait-quoi de magique qui papillonnait dans son estomac, ce nuage dans la tête et cette frénésie sous les côtes.

Séréna essaya tant bien que mal de retrouver contenance : elle s'éclaircit la gorge, tira sur son haut et passa une main dans ses cheveux. "Jesper, contente de te voir en sécurité ! Je vais très bien, et toi ?"
Pitié faites qu'il ne la questionne pas. Vite, il lui fallait trouver une manière de s'éclipser.
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